(Minghui.org) Une femme de 28 ans de Mongolie intérieure est décédée, le 10 janvier 2019, peu après avoir été libérée sous caution à la suite de son arrestation alors qu'elle rendait visite à des parents à Pékin.
La femme décédée et ses proches ont été visés pour leur croyance dans le Falun Gong (aussi appelé Falun Dafa), une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste depuis 1999. Elle est la troisième pratiquante de Falun Gong à être décédée dans les cinq jours suivant son arrestation, en janvier 2019. Sa mort résulte de la brutalité policière lors de sa détention, après son refus de renoncer à sa croyance.
Mme Guo Zhenxiang, 82 ans, de la ville de Zhaoyuan, province du Shandong, est morte quelques heures après avoir été arrêtée pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong le 11 janvier 2019. Mme Song Zhaoheng, enseignante à la retraite âgée de 76 ans de la ville de Yushu, province du Jilin, est morte le 14 janvier 2019 au centre de détention de la ville de Yushu, cinq mois après son arrestation pour avoir parlé du Falun Gong autour d’elle.
Le 26 juin 2018, Mme Ao Ruiying, de la Bannière autonome d'Oroqen, en Mongolie-Intérieure, rendait visite à ses proches, Mme Zhang Qiusha et son mari M. Wei Xuejun, chez eux, à Pékin, lorsqu'un groupe de policiers a subitement frappé la porte.
La police est entrée par effraction chez Mme Zhang après qu'elle ait refusé d'ouvrir. Ils ont saccagé la résidence et arrêté Mme Zhang, son mari, Mme Ao et un autre membre de la famille dont le nom n'est pas connu et qui ne pratique pas le Falun Gong. Le parent non pratiquant a été libéré après huit heures de détention au poste de police.
Le couple et Mme Ao ont ensuite été emmenés au poste de police de Xingfeng, puis transférés au centre de détention de Daxing.
La police chez Mme Zhang
Bien que M. Wei a été libéré sur acquittement le 27 juillet 2018, son épouse est incarcérée depuis.
Leur parente, Mme Ao, a été accusée d'« obstruction à l'ordre public », prétexte souvent utilisé pour détenir les pratiquants de Falun Gong. Son avocat a ensuite facilité sa libération sous caution.
À son retour chez elle en Mongolie-Intérieure, elle ne cessait de tousser et perdait beaucoup de poids. Elle a demandé à la police de Pékin de classer son dossier, mais elle n'a jamais reçu de réponse avant son décès.
La mère de Mme Ao, Mme Ao Qingrong, également pratiquante de Falun Gong, venait d'être relâchée, en 2018, après avoir purgé plusieurs années de prison pour avoir déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin, l'ancien chef du régime communiste chinois qui avait ordonné la persécution du Falun Gong en 1999.
Mme Ao l’aînée, soupçonne que sa fille a été maltraitée au cours de sa brève détention à Pékin ; sinon, une jeune femme jusque là en bonne santé ne serait pas décédée quelques mois seulement après son arrestation.
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Traduit de l'anglais en Europe