(Minghui.org) M. Zhang Fuhai, de la ville de Qiqihar, province du Heilongjiang, a été arrêté le 20 mars 2017 et jugé le 26 décembre 2017. Il a été condamné à deux ans et dix mois de prison en juin 2018 et envoyé à la prison de Fengtun le 29 novembre 2018.
Détails connus concernant la torture subie par M. Zhang
Le 25 janvier 2019, entre 9 h 00 et 10 h 00, Li Yanwei et Yue Xiaowei, deux gardiens de prison à qui on avait assigné la tâche de torturer M. Zhang, l'ont choqué avec des matraques électriques dans la salle de supervision du côté nord du bureau de la division, quartier no 2.
La raison de la torture est qu'apparemment, M. Zhang avait refusé d'effectuer un travail. Avant son arrivée à la prison, du personnel non identifié lui avait tordu le bras et l'avait blessé. Son bras s'est mis à le démanger et est devenu engourdi et il était incapable de faire fonctionner les machines dans l'atelier.
Li a choqué M. Zhang avec une matraque électrique pendant 10 minutes et Yue lui a vaporisé une bombe lacrymogène sur le visage. Après un arrêt de 10 minutes, la seconde vague de mauvais traitements a recommencé. M. Zhang a été envoyé à nouveau dans la salle de supervision. Cette fois, Wang Li, le chef de la division, s'est joint aux deux gardes pour le tabasser.
Li a donné l'ordre à M. Zhang de se déshabiller avant de commencer à le choquer avec une matraque électrique. Li a choqué M. Zhang plusieurs fois puis Wang l'a giflé plus d'une douzaine de fois. Wang a alors choqué la tête et le cou de M. Zhang plusieurs fois. Après cela, Li a pris la matraque électrique et a choqué M. Zhang pendant plusieurs minutes de plus. Ils ont menacé M. Zhang que les matraques électriques seraient utilisées tous les jours s'il n'exécutait pas le travail. Puis M. Zhang a été forcé de se tenir debout pendant quatre heures.
Cet après-midi-là, Hou Yanbin, chef politique, a donné l'ordre à M. Zhang de faire de petits boulots, réparer et rapiécer des chandails. M. Zhang doit maintenant travailler de force tous les jours.
Les responsables de la prison n'ont pas permis à sa famille de lui rendre visite ni de faire des dépôts sur son compte en prison, lequel est nécessaire pour acheter des nécessités de la vie journalière.
Traduit de l'anglais au Canada