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Élever le xinxing

17 mai 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Gong en Chine

(Minghui.org) En tant que pratiquante de Falun Gong, j’essaie très fort d'élever mon xinxing, même si c'est difficile.

Faire cuire les raviolis

Mon mari et moi vivons avec ses parents. Nous sommes capables de bien nous entendre la plupart du temps, mais il y a des périodes et des occasions pour moi d'élever mon xinxing.

Une fois, nous avons préparé des raviolis et nous étions prêts à les faire cuire. Après avoir mis le bois d'allumage dans le four, j'étais prête à y mettre le feu avec un briquet.

« Tu pourrais d'abord mettre en marche la hotte d'aspiration», a dit ma belle-mère. J'étais contrariée par ses paroles, pensant que j'allais allumer le four d'abord, plutôt que de me plier à ses ordres. J'ai donc ignoré ses paroles et j'ai continué à allumer le four.

Réalisant que je n'écoutais pas sa mère, mon mari a mis en marche le ventilateur et m'a demandé pourquoi j'avais ignoré sa mère. Je ne l'ai pas regardé et j'ai tenté de contenir ma colère : « Arrête, ou je vais exploser. »

Mon mari était fâché et m'a crié après : « Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? ! Tu sais que le ventilateur doit être en marche d'abord, pas vrai ? » Je me suis mordu ma langue et j'ai gardé le silence.

Après avoir cuisiné les raviolis, j'ai demandé à mes beaux-parents et à mon mari de manger, puis je suis partie dans ma chambre parce que je n'avais pas d’appétit.

Plus tard, j'ai partagé cela avec d'autres pratiquants et deux d'entre eux ont dit que j'étais trop têtue. « Ton ego est trop fort », a commenté l'un d'entre eux. J'ai réfléchi à ce qui venait d'arriver et j'ai dû être d'accord avec eux. Je pensais que j'étais capable de regarder à l'intérieur, mais apparemment cela me démontrait le contraire.

« Nous n'avons pas besoin d'une surveillante ici »

Après que les pratiquants dans la campagne environnante ont été arrêtés, nous sommes souvent allés aider leurs familles, particulièrement pendant la saison très active de la moisson en automne. Cela fonctionnait bien et certains membres de leurs familles qui ne comprenaient pas les pratiquants dans le passé ont changé d'attitude et les ont soutenus.

Une fois, j'ai demandé à un autre pratiquant si nous devions à nouveau y aller et offrir de l'aide. « Vous n'avez pas besoin d'y aller cette année », a-t-il répondu. « Puisque nous n'avons pas besoin d'une surveillante là-bas ». J'étais fâchée et me suis plainte à lui, disant que chaque fois je devais faire tous les arrangements. De plus, je travaillais plus dur et plus longtemps que tous les autres.

Après que ce pratiquant soit parti, j'ai réfléchi à la question et j'ai réalisé que j'étais dans mon tort. J'aurais dû regarder à l'intérieur inconditionnellement, ce que je n'avais pas fait. Après tout, je ne faisais pas les choses pour la gloire et je devais remercier ce pratiquant d'avoir signalé mon problème.

Accepter la critique

J'ai découvert que j'étais capable d'accepter la critique des pratiquants qui travaillaient souvent avec moi. Si quelqu'un qui n'était pas impliqué dans le travail de coordination tentait de parler avec moi, je n'écoutais pas.

Récemment, j'ai passé beaucoup de temps à prendre soin d'une pratiquante qui avait fait l'expérience de tribulations physiques. J'ai fait beaucoup de choses avec elle, y compris étudier le Fa, pratiquer les exercices et émettre la pensée droite. J'ai aussi échangé mes compréhensions avec elle. Son mari et elle étaient très reconnaissants. D'un autre côté, certains pratiquants qui n'y participaient pas souvent ont fait des suggestions sur la façon de traiter les choses.

Je me sentais mal au début et je pensais que j’avais bien appréhendé cette situation et que ces suggestions n'étaient pas nécessaires. Plus tard, j'ai trouvé que j'avais un attachement à la jalousie et au ressentiment. Je n'ai pas vraiment regardé à l'intérieur ni accepté les critiques.

Chercher la reconnaissance

Un pratiquant d'une autre ville a travaillé dans ma ville pendant quelques années. Il a été arrêté pour avoir collé des affiches en lien avec le Falun Gong. Certains pratiquants ont tenté de le secourir, ont contacté sa famille et embauché un avocat. Finalement, il a pu sortir du centre de détention au bout de quatre mois et il est retourné dans sa ville.

Un pratiquant m'a plus tard dit qu'avant de partir il invitait quelques pratiquants à souper. « Pourquoi ne m'a-t-il pas invitée ? », ai-je demandé. « Pourquoi le devrait-il ? », a répondu le pratiquant avec un sourire.

J'y ai réfléchi et j'ai réalisé que j'avais fait les choses pour rechercher la reconnaissance ou pour être reconnue. C'est vrai que j'avais aidé à secourir ce pratiquant, mais c'est quelque chose que je devais faire, peu importe que cette personne soit reconnaissante ou non.

Une pratiquante m'a dit un jour qu'elle venait de réaliser que c'était critique pour un pratiquant d'avoir le sens des responsabilités. J'étais d'accord avec elle et je savais que je devais mieux faire.

Traduit de l'anglais au Canada