(Minghui.org) M. Wang Guanghui a été arrêté le 15 mars 2014 pour avoir envoyé des messages SMS sur le Falun Gong, une pratique du corps et de l’esprit persécutée par le régime communiste chinois depuis juillet 1999.
Le résident de la ville de Hefei, dans la province de l'Anhui, a été condamné à trois ans de prison et licencié de son poste de chercheur à l'Académie des sciences sociales de l'Anhui. M. Wang a été fréquemment harcelé par la police locale après avoir été libéré de prison. Il est décédé le 19 janvier 2019.
Les responsables de l'arrestation et la poursuite en justice de M. Wang
M. Wang a été arrêté par des policiers du poste de police de Wuhulu. Le policier en charge de cette affaire était Huang Guangxiang, qui avait été promu au poste de chef adjoint du poste de police de Baohe moins de deux mois après l'arrestation de M. Wang. Selon des personnes de l'intérieur, par cette promotion, Huang aurait été récompensé pour son rôle dans la fabrication de preuves à l'encontre de M. Wang.
Hao Ming était le procureur du parquet du district de Baohe, l'agence ayant déposé un acte d’accusation contre M. Wang. Les juges Li Li et Ling Shengrong du tribunal du district de Baohe étaient responsables d’avoir prononcé la peine de trois ans à l'encontre de M. Wang en 2015.
Selon des personnes bien informées, Sang Xiangqing a ordonné aux juges de condamner M. Wang. Sang était l'instructeur politique de la division « anti-secte » du département de police de la ville de Hefei. Le régime a, depuis le début de la persécution, utilisé la division pour viser spécifiquement le Falun Gong, bien qu'aucune loi en Chine ne criminalise ou ne qualifie le Falun Gong de secte.
Sang a été promu au poste de directeur adjoint du canton de Lujiang et de chef du département de police de Lujiang en 2017 pour son rôle dans la persécution des pratiquants de Falun Gong.
Appel rejeté, licenciement, mauvais traitements en prison
M. Wang a fait appel auprès de la Cour intermédiaire de la ville de Hefei, qui a décidé de maintenir sa peine d'emprisonnement sans tenir d'audience. La cour d'appel a déclaré que tous les appels relatifs à des dossiers du Falun Gong étaient traités comme tels, sans tenir d’audience.
M. Wang a alors déposé des requêtes pour reconsidérer son dossier auprès du procureur de la ville de Hefei et plus tard de la Cour supérieure de la province de l'Anhui, qui ont l'un et l'autre refusé de se saisir de son dossier en invoquant la même excuse : « Les dossiers de Falun Gong sont des affaires politiques et ils n'ont pas leur mot à dire quoi qu’il en soit. »
L'Académie des sciences sociales de l'Anhui a limogé M. Wang peu après son envoi dans la prison de Suzhou.
Pendant son incarcération, M. Wang a été placé en cellule d'isolement et soumis à des mauvais traitements continuels pour son refus d’abjurer sa foi. Bien qu'il ait été relâché plus tard à la suite des protestations de sa famille, il a été contraint de faire du travail forcé sans rémunération pendant son incarcération et était surveillé de près par des détenus criminels.
Fréquemment harcelé après sa libération de prison
M. Wang a été libéré le 14 mars 2017. Ce jour-là, Wang Xia et un autre responsable du gouvernement local se sont présentés à l'extérieur de la prison et ont tenté de l'emmener. La famille de M. Wang a fermement résisté à leur tentative et a été en mesure de le ramener à la maison.
La police locale et les fonctionnaires ont surveillé de près M. Wang après sa libération. À 5 h le 3 mars 2019, le premier jour du 13e Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois, quatre personnes, comprenant le policier Jing Xiankang, un secrétaire du Parti nommé Xie Hui et un membre du personnel nommé Rao Wandong, ont fait une descente chez M. Wang.
Ils l’ont averti « de ne pas causer de problèmes aux autorités » en distribuant des informations sur le Falun Gong.
La santé de M. Wang se détériorait depuis sa libération de prison. Le harcèlement fréquent des autorités a intensifié la pression à laquelle il faisait face. Il est décédé le 19 janvier 2019.
Traduit de l'anglais en Europe