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Taïwan : Sensibilisation aux prélèvements d’organes à vif en Chine

5 juin 2019 |   Écrit par un pratiquant de Falun Gong à Taïwan

(Minghui.org) Le 26 mai 2019, les pratiquants de Falun Gong à Hualien, Taïwan, ont présenté la pratique sur la place de la gare et sensibilisé la population au sujet de la persécution menée par le Parti communiste chinois (PCC). Comme ils faisaient la démonstration des exercices, la paisible musique a attiré de nombreux touristes qui se sont arrêtés pour prendre des photos.

Les pratiquants de Falun Gong présentent les exercices sur la place devant la gare de Hualien, Taïwan, le 26 mai 2019.

Des gens signent la pétition demandant la fin de la persécution en Chine et de traduire les auteurs en justice.

M. Su, un ingénieur, s'est arrêté à l'activité et a fait la remarque : « Le PCC a peur de perdre le contrôle. Il ne s'occupe que de ses propres intérêts, mais n'autorise pas les gens à avoir leur propre croyance ou leur vie privée. »

Il a poursuivi : « Les gens n’ont pas le droit de parler. En vivant dans un tel environnement, la vie n’est pas garantie. Je veux vous soutenir. Et en tant que citoyen du XXIe siècle, j’estime que le prélèvement d’organes est une honte pour les êtres humains du monde entier. Je souhaite que le monde entier entende la voix de la justice et s’efforce de mettre fin à la persécution. Merci de votre persévérance ! »

Une autre passante, Mme Lin, a dit : « Je pense que pratiquer le Falun Gong est très bien. Les gens qui le pratiquent veulent simplement être en bonne santé. » Elle estimait que les prélèvements forcés d’organes à vif sur des pratiquants étaient mal et a signé la pétition demandant la fin de la persécution.

Mme Chen, une enseignante du secondaire, a dit ceci : « Un de mes amis chinois avait l’intention d’amener sa femme et son enfant à Taïwan pour célébrer les fêtes. Leur demande a été rejetée parce que sa femme pratique le Falun Gong. Sa carte d’identité est tracée ! Pour nous, les Taïwanais, c’est vraiment ridicule. Ici, à Taïwan, nous jouissons de la liberté de croyance.

« Ces méthodes de contrôle du PCC me permettent de bien comprendre le PCC et que nous ne devons pas nous laisser tromper par ses mensonges. J’espère que le peuple chinois pourra avoir une vie libre et démocratique le plus rapidement possible. Je vois souvent les pratiquants de Falun Gong faisant appel pour la fin de la persécution, quel que soit le temps : que ce soit lors des journées les plus froides de l'hiver ou dans la chaleur de l'été. Je vous admire. Je vous en prie, continuez ! »

Historique

Le Falun Gong a été présenté au public pour la première fois en 1992. Près de 100 millions de personnes à travers la Chine ont rapidement débuté la pratique du Falun Gong après avoir observé des améliorations de leur santé et de leur caractère. Jiang Zemin, ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), a perçu la popularité croissante de la discipline spirituelle comme une menace pour l'idéologie athée du PCC et a donné l'ordre d'interdire cette pratique le 20 juillet 1999.

Le site web Minghui a confirmé la mort de milliers de pratiquants de Falun Gong au cours des vingt dernières années de persécution. On soupçonne toutefois que le nombre réel de décès est beaucoup plus élevé que le nombre confirmé. D'autres pratiquants ont été emprisonnés et torturés pour leur croyance. Il a été démontré que le PCC prélève des organes sur des pratiquants détenus qui sont tués au cours du processus, pour fournir l'industrie de la transplantation d'organes.

Sous la direction personnelle de Jiang, le PCC a mis sur pied le Bureau 610, un organisme de sécurité extralégal qui a le pouvoir d'outrepasser les systèmes policiers et judiciaires et dont la seule fonction est de mettre en œuvre la persécution du Falun Gong. D'innombrables pratiquants et leurs familles en ont souffert.

Traduit de l'anglais en France