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Les principes basés sur la clémence de l’Empereur Tang Taizong

8 juin 2019 |   Compilé par Yan Jin

(Minghui.org)

(1) L’Empereur Tang Taizong insistait sur la clémence

Dans la période de Zhenguan, l’Année Une de la naissante dynastie Tang (618-917), un complot contre l’empereur fut éventé dans le Qingzhou, les fonctionnaires locaux arrêtèrent de nombreuses personnes. La prison locale était bondée. Contrarié par cette situation, l’Empereur Taizong envoya l’enquêteur Xue Renshi examiner cela de plus près. Dès l’arrivée de Xue à la prison, celui-ci ordonna aux gardiens de retirer les chaînes des prisonniers, de leur apporter une nourriture correcte et de leur donner la possibilité de se laver. À la fin de son voyage, seule une poignée de prisonniers étaient encore punis pour leurs crimes.

Sun Fujia, un fonctionnaire de haut rang de la Cour impériale, en demanda la raison à Xue Renshi, pensant que Xue avait gracié trop de prisonniers. Xue expliqua ses actions : « En suivant les ordres de l’empereur, s’agissant des affaires criminelles, nous devrions baser nos décisions sur la compassion et l’indulgence. Comment puis-je faire un jugement en me conformant aux ordres de fonctionnaires de plus haut niveau et malgré tout punir les gens en dépit de leur innocence ? Tant que je prendrais des décisions basées sur la justice et les principes moraux, même si j’offensais la famille et les parents de l’empereur, et qu’ils me tuent pour cela, je n’aurais pas de regret. »

L’Empereur Taizong voulut accorder à Sun Fujia le bénéfice du doute, il envoya donc un autre fonctionnaire enquêter sur la façon dont Xue Renshi avait géré l'affaire. Toutes les preuves montraient que les prisonniers, qui avaient été pardonnés, étaient effectivement innocents. Après avoir lu le rapport, l’Empereur Taizong sut qu’il pouvait avoir encore plus confiance en Xue Renshi.

(2) Des enseignements moraux et des règles bienveillantes font de Zhenguan l'époque phare de l'histoire chinoise

La culture chinoise est basée sur les principes du confucianisme, du bouddhisme et du taoïsme. Ces croyances et enseignements ont atteint un sommet lors de la dynastie Tang. Le principe commun au cœur des trois écoles est la rectification du cœur humain. L'effet de ces principes sur la société dépasse de loin celui du droit et de l'ordre.

L'Empereur Taizong croyait en la compassion et la clémence par les autorités, et il était ouvert aux opinions différentes. Sous son règne, les lois étaient simples et clémentes, mais ses règles pour la conduite administrative étaient inflexibles et claires. Les accomplissements de la dynastie Tang n'ont pas leur équivalence dans l'histoire chinoise. En l'An Quatre de l'époque Zhenguan, seulement vingt-neuf criminels furent condamnés. C'était une époque difficile, car la Chine sortait tout juste d'une guerre sanglante, et le peuple et le gouvernement faisaient tous deux face à des difficultés économiques. Malgré cela, la société était en bon ordre, grâce à l'accent mis par l'empereur sur les enseignements moraux. Les gens apprenaient à restreindre leur propre conduite selon ces principes. Face aux désastres naturels, les gens s'en sortaient ensemble et triomphaient. Dans les années suivantes, la nation retrouva la prospérité. L'ordre social s'améliora, et les gens laissaient leurs portes ouvertes et ils ne ramassaient rien dans la rue qui ne leur appartenait pas. Dans les dernières années de l'époque Zhenguan, si les gens oubliaient d'emporter de la nourriture en prenant la route, ils pouvaient manger dans la maison d'un étranger. C'était une époque enviée par les gens pendant des milliers d'années. Les historiens ont appelé l'époque de l'Empereur Taizong la Société modèle de Zhenguan.

(3) La réforme du châtiment extrême de Tang Taizong

Depuis le début, l'Empereur Taizong voua beaucoup de ses efforts à réformer le châtiment impitoyable. Selon le livre historique de la dynastie Song Zi Zhi Tong Jian, « l'Empereur ordonna à Zhangsun Wuji, le Chef de la Justice, et à d'autres fonctionnaires de travailler avec les érudits et les juges afin de diminuer la sévérité des lois. Ils retirèrent 50 types de crimes de la condamnation à mort par pendaison. Ils proposèrent de remplacer la condamnation à mort habituelle par couper le gros orteil droit. Mais l'Empereur pensa encore que c'était trop cruel et leur dit : Le châtiment corporel est obsolète depuis longtemps. Vous devriez trouver des alternatives. Finalement, le fonctionnaire Pei Hongxian proposa de substituer ces condamnations par des travaux pénibles, à 1500 km de la maison pendant trois ans. L'empereur l'approuva. »

Plus tard, l'empereur découvrit que des fonctionnaires avaient falsifié leur lignée familiale en un profil personnel. Il leur ordonna de venir se confesser. Dans le passé, quiconque était surpris à commettre une telle fraude aurait été condamné à mort. L'empereur était furieux et il ordonna que l'homme soit tué.

Dai Zhou objecta dans son rapport : « Selon notre nouvelle loi, cet homme devrait être envoyé en exil. » L'empereur n'était pas content : « Si vous suivez la loi, je perdrai ma crédibilité ! » Dai Zhou argumenta : « Votre ordre de condamner l'homme est dû à votre colère personnelle. Mais la loi est pour notre pays le garant de gagner la confiance du peuple. Votre majesté a été offensée par la fraude, aussi vous avez ordonné que l'homme soit tué. Mais nous savons que cela n'est pas juste, particulièrement quand la nouvelle loi vient d'être promulguée. Nous devons tous suivre la loi. J'appelle cela endurer la petite colère, maintenir le grand principe. » L'empereur fut impressionné et dit : « De quoi dois-je m'inquiéter, maintenant que j'ai quelqu'un comme vous pour appliquer la loi ? »

Dai Zhou était franc et logique dans son travail. Il n'avait pas peur de s'opposer à l'empereur dans le maintien des lois. Même l'empereur l'écoutait. Aussi, en ce temps-là, les injustices étaient très rares.

L'Empereur Taizong mettait l'accent sur la clémence, et pouvait dépasser ses propres sentiments et respecter le droit. De ce point de vue, il est clair que Taizong était un empereur d'une grande bienveillance.

(Histoire tirée du livre de la Dynastie Qing Livre de l'harmonie sociale par Zhou Siren)

Traduit de l'anglais en Europe