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Tués par des responsables pour dissimuler leurs actes de violence

14 juillet 2019 |   Écrit par un correspondant de Minghui en Chine

(Minghui.org) La persécution du Falun Gong a commencé en juillet 1999. Depuis lors, un grand nombre de pratiquants ont été arrêtés, détenus et torturés pour avoir refusé de renoncer à leur croyance. Parfois, lorsqu'ils ont été torturés jusqu’au seuil de la mort, au lieu de leur fournir une assistance médicale, les responsables du Parti communiste chinois (PCC) continuent de les torturer affirmant ensuite qu'ils sont morts de causes naturelles afin de dissimuler leurs actes de violence.

Félicitations du Bureau 610 pour une mort

Mme Liu Xiaolian de la province du Hebei a été arrêtée quatre fois pour ses convictions, totalisant cinq ans et quatre mois d'emprisonnement. Elle a subi de nombreux types de torture, notamment d’être écartelée par les bras et les jambes par cinq personnes, battue alors qu'elle portait des chaînes de 25 kg aux pieds, contrainte de subir des injections, gavée avec des substances toxiques, choquée avec des matraques électriques, et humiliée par des patients masculins atteints de troubles mentaux. De nombreuses fois les responsables ont pensé qu'elle allait mourir, mais elle a survécu et a régulièrement rendu compte de la cruauté à laquelle elle était soumise.

Après qu'un article de Minghui a rapporté que Mme Liu avait été sévèrement torturée, elle a été arrêtée pour la troisième fois le 28 décembre 2003 et transférée dans un centre de détention en janvier 2004. Zhou Xinhua, secrétaire adjoint du Parti du canton, a demandé à son mari : « Si elle [Mme Liu] meurt pendant la garde à vue, combien devrons-nous payer ? »

Qian Yulan, directrice adjointe du premier centre de détention de la ville de Chibi, a frappé Mme Liu à la tête avec des bottes en cuir. Le sang lui coulait par les yeux, les oreilles et la bouche et elle n'a plus été capable de prendre soin d'elle-même par la suite. Pour ne pas être tenues pour responsable de son état, les autorités l'ont ramenée chez elle en mai 2004.

Lorsque Mme Liu a été détenue pour la quatrième fois en avril 2006, au lieu de l’emmener au centre de détention, des responsables l'ont emmenée à l'hôpital psychiatrique de Pufang. Parce qu'elle refusait de renoncer à sa croyance, les responsables et un docteur du nom de Zhang l'ont torturée. Ils lui ont administré des décharges électriques avec des matraques électriques à haute tension pendant quatre heures, l'ont humiliée et ont autorisé de jeunes hommes souffrant de troubles mentaux à la maltraiter.

Elle a raconté : « On m'a injecté des substances inconnues par voie intraveineuse pendant vingt-quatre heures. Tout mon corps est devenu noir et j'ai perdu conscience pendant deux jours. Quand j'ai repris connaissance, je ne pouvais plus parler… »

Pendant les deux ans et demi passés à l'hôpital psychiatrique, Mme Li a été victime de violence physique et mentale. Elle était sur le point de mourir et le médecin a affirmé qu'elle vivrait encore environ trois semaines. Elle a été ramenée chez elle en septembre 2008.

Du point de vue médical, c'était le pire abus que Mme Liu ait jamais subi. Auparavant, du sang suintait de ses pores et formait des cicatrices. Cette fois, tout son corps était enflé et sa peau est devenue opaque. Elle a été emmenée à l'hôpital pour une échographie et le médecin a été stupéfait de constater que son cœur était si endommagé que ses ventricules étaient incapables de se fermer.

Juste après le décès de Mme Liu, dans l'après-midi du 26 octobre 2008, un policier du Bureau 610 de la ville de Chibi a appelé le faubourg de Chibi pour les féliciter du décès.

L’Ordre de hauts responsables : « Tuez-la »

Mme Li Shuhua, 32 ans, a été mortellement asphyxiée par des policiers.

Mme Li Shuhua, 32 ans, a été arrêtée le 24 septembre 2003, alors qu'elle avait donné deux pages d'un article du site Web Minghui à son mari détenu. Au centre de détention de Yushu, un groupe de policiers lui a couvert la tête d'un sac plastique et lui a piqué le bout des doigts, les bras, le dos et la poitrine avec des aiguilles. La souffrance était atroce. Un policier a ordonné à Mme Li de lui dire la source des pages et les noms des autres pratiquants avec lesquels elle avait interagi. Quand elle a refusé d'obtempérer, le policier l'a frappée si violemment qu’il l’a assommée. Mme Li a hurlé de douleur et a perdu connaissance.

Déconcertés par ce qui s'était passé, les policiers ont appelé leurs supérieurs pour obtenir des instructions. La réponse d'un responsable a été : « Tuez-la ! » Les policiers ont alors couvert la tête de Mme Li avec un sac en plastique noir et l'ont asphyxiée. Un policier au courant de cette affaire a déclaré que si son globe oculaire n’avait pas été éjecté elle n'aurait probablement pas été tuée.

Arrosée d'essence et brûlée à mort

Mme Wang Huajun, 30 ans, a été brûlée à mort par la police en avril 2001.

Mme Wang Junhua, 30 ans, de la ville de Baiguo, province du Hubei, a déclaré que ses déclarations faites dans un centre de lavage de cerveau étaient nulles et non avenues. Xu Shiqian, chef de la Commission des affaires politiques et juridiques, l'a ensuite battue jusqu'à ce qu'elle perde connaissance. Des policiers l'ont traînée sur la place Jinqiao devant le bâtiment de l'administration de la ville. Après l’avoir arrosée d’essence, ils l'ont brûlée vive, les policiers ont dit au public que Mme Wang s'était suicidée en s’immolant.

Selon un témoin, Mme Wang gisait par terre lorsque l'incendie s'est déclaré. Elle a bougé un peu et a essayé de se lever, mais elle était trop faible. Les policiers sur les lieux ont paniqué, craignant qu'elle n’appelle et ne révèle ce qui s'était réellement passé.

Mme Wang a laissé derrière elle ses deux jeunes fils. Lorsque les habitants du village ont examiné son corps, ils n'ont trouvé que des brûlures sur le devant, pas dans le dos. Il lui manquait une oreille et elle avait de profondes entailles au couteau à la gorge et à l'arrière de la tête.

Trois pratiquants qui étaient au courant de cet incident ont ensuite été arrêtés, attachés à une moto et tirés à grande vitesse jusqu'à ce que mort s'ensuive.

Un meurtre déguisé en suicide

Mme Su Qionghua, 32 ans, a été tuée par la police, puis sa mort a été qualifiée de suicide.

Mme Su Qionghua, 32 ans, était une pratiquante de Falun Gong de la ville de Suining, province du Sichuan. Les policiers de la ville de Suining et du district de Chuanshan se sont rendus chez elle le 17 décembre 2000. Mme Su a refusé d'ouvrir la porte et la police a encerclé le bâtiment pendant trois jours, criant qu'ils la tueraient.

Le 20 décembre vers 18 h 30, alors que Mme Su parlait de ce qui s'était passé à environ 300 spectateurs, un policier a fait irruption et l'a frappée à coups de pied. Lorsqu'elle a saisi le pied du policier à deux mains, le policier l'a frappée à nouveau et l'a renversée. Elle est tombée du sixième étage. Les passants abasourdis ont crié : « La police l'a tuée ! La police l'a tuée ! »

Après la chute de Mme Su, la police n'a rien fait pour l'aider. Au lieu de cela, ils l’ont ramassée encore vivante et l’ont mise dans un filet de sécurité. Ils ont annoncé qu'elle s'était suicidée en sautant de l'immeuble et que la police l'avait sauvée avec le filet. Avant de partir avec son corps, ils ont pris des photos et attendu jusqu’à ce qu’elle meurt.

« Nous sommes déjà dans un crématorium, brûlons-le »

Des policiers du département de police de Tianxin ont arrêté M. Lei Jingxiong, âgé de 24 ans, le 18 août 2004. Ils ont commencé à le torturer à 16 heures et M. Lei a perdu connaissance dans la soirée.

Ils l'ont emmené dans un crématorium, mais une policière a remarqué que M. Lei bougeait un peu. « Il n'est pas mort, nous ne pouvons pas le brûler », a-t-elle dit. « Il est presque mort. De plus, nous sommes déjà au crématorium, brûlons-le », a répondu un autre policier. « Nous ne pouvons pas brûler une personne vivante. S'il y a une enquête, qui sera tenu responsable ? » a questionné la policière.

Ainsi, M. Lei a été emmené à l'hôpital central de Changsha et a survécu.

M. Lei Jingxiong du village de Shitang dans la province du Hunan a failli être incinéré à l'âge de 24 ans.

M. Lei a été condamné à huit ans de prison. Son père, Lei Yuanjun, a demandé une indemnisation conformément à la loi sur l'indemnisation en se rendant six fois à Changsha, capitale de la province du Hunan, et six fois à Pékin. Il a également soumis les formulaires à diverses agences gouvernementales, mais n'a pas obtenu de réponse. Au lieu de cela, il a été arrêté deux fois pour l'avoir fait.

Toujours en vie : un employé du crématorium refuse d’incinérer

Mme Liu Weishan, enseignante de la ville de Xiangfan, province du Hubei, a été condamnée à une peine de prison en octobre 2002, et emmenée à la prison pour femmes de la ville de Wuhan. Les gardes lui ont menotté les bras derrière le dos et l'ont suspendue au plafond métallique.

Le 31 janvier 2006, lorsque Mme Liu était sur le point de mourir, la police l'a emmenée à l'hôpital. Elle y a été enregistrée comme inconnue et aucune visite n'a été autorisée. À la suite des maltraitances physiques, elle était devenue grabataire et a souffrait d'un effondrement mental.

Lorsque l'hôpital a déménagé en août 2011, Mme Liu a également été transférée dans le nouveau site. Le Bureau 610 de la ville de Xiangfan et Fan Zhiyong, secrétaire du Parti à l'hôpital, l'ont emmenée dans un crématorium alors qu'elle était encore en vie. Un employé du crématorium a remarqué que Mme Liu était encore en vie et a refusé de l'incinérer. Elle a été ramenée à l'hôpital.

Emmené dans un crématorium alors qu'il était encore en vie

M. Zhang Zhenggang travaillait à la Banque industrielle et commerciale de Chine (ICBC) de la ville de Huai'an, dans la province du Jiangsu. Une fois, il a écrit au secrétaire du Parti de la ville de Huaiyin et à des responsables à Pékin pour expliquer les faits à propos du Falun Gong. Des policiers l'ont emmené au centre de détention de Huaian le 2 mars 2000, et l'ont battu si violemment qu'il est tombé dans le coma.

La police a emmené M. Zhang au Premier hôpital de Huaian, où un médecin l’a opéré du crâne. Le 30 mars vers 18 h 30, l'épouse et la mère de M. Zhang se sont précipitées à l'hôpital après avoir appris que M. Zhang respirait encore et que son pouls battait toujours. La police ne les a pas laissées le voir, affirmant qu'il était toujours en chirurgie.

Tandis que d'autres policiers emmenaient la famille dans une autre pièce pour discuter, d'autres policiers ont ordonné au médecin d'arrêter l'oxygène et la perfusion intraveineuse de M. Zhang et lui ont injecté des substances inconnues. Plusieurs policiers ont ensuite emmené M. Zhang, qui était toujours en vie, pour le faire incinérer. Après la crémation, la police a déclaré à la famille qu'aucun membre de la famille n'était autorisé à assister aux funérailles et qu'il était interdit à la famille de traduire la police en justice.

Vivant à la Morgue

M. Cheng Xueshan de la ville de Jinchuan, province du Heilongjiang, a été arrêté le 5 avril 2005. La police a informé sa famille le 12 avril qu'il était décédé suite à une crise cardiaque.

Quand sa femme et son fils ont vu M. Cheng sur la glace à la morgue, ils n’ont pu le voir qu’à partir de la taille. Lorsque son fils a relevé la tête de son père, M. Cheng a ouvert les yeux puis les a fermés. « Mon père est en vie ! » a-t-il crié. Mais les responsables l'ont ignoré et les ont poussés sur le côté. Lorsque la famille a protesté, quatre policiers les ont fait sortir de la pièce.

M. Cheng Xueshan de la province du Heilongjiang a été placé sur de la glace à la morgue alors qu'il était encore en vie.

Incinéré vivant

M. Jiang Xiqing et son épouse Luo Zehui

M. Jiang Xiqing, un ancien agent de l'administration des impôts de la ville de Jingjin, a été battu par les gardes du camp de travaux forcés de Xishanping en janvier 2009, et a perdu connaissance. La police a annoncé qu'il était décédé d'une maladie cardiaque le 28 janvier.

Après que sa famille a été informée, ils sont allés au crématorium. Quand ils ont sorti le tiroir de M. Jiang du casier à glace, Jiang Hong, son gendre, a remarqué que le visage et la poitrine de M. Jiang étaient encore chauds. « Mon père est toujours en vie ! » a-t-il crié. D'autres membres de la famille ont également remarqué cela.

Les policiers ont essayé de repousser M. Jiang dans le tiroir, mais la famille a résisté et a appelé la ligne directe de la police pour obtenir de l'aide. Les policiers sur place ont poussé la famille hors de la pièce, ont poussé M. Jiang dans le tiroir et l'ont incinéré alors qu’il était toujours vivant.

Voir aussi :

Mme Liu Xiaolian décède après avoir reçu des injections de médicaments toxiques et avoir été brutalement battue dans la province du Hubei (Photos)

Voir aussi en anglais :

Surviving Extreme Torture - A Lotus Flower that Never Withers

Voir également en chinois :

记者秘闻录

Traduit de l'anglais en Europe