(Minghui.org) Mes deux parents sont décédés quand j'étais petite. Heureusement, mon frère et ma sœur aînés m'ont élevée.

J'ai commencé sur mon chemin de cultivation du Falun Dafa aussitôt que ma sœur m'a présenté la pratique en 1993. Avec bonté et patience, j'ai cultivé en étudiant le Fa, j'ai traversé de nombreuses tribulations difficiles sur ma voie de cultivation.

Les flammes de la persécution

Le 20 juillet 1999, le Parti communiste chinois (PCC), dirigé par l'ancien dictateur Jiang Zemin, a lancé une persécution intégrale contre le Falun Dafa. Son intention était d'éradiquer la pratique en trois mois. Le PCC a commis des crimes ignobles contre les pratiquants de Dafa dans une tentative de les forcer à renier leur croyance. Mais leurs efforts n'ont pas réussi à maîtriser la détermination des pratiquants à surpasser la persécution et à préserver leurs droits de librement pratiquer leur croyance.

Les pratiquants de Dafa ont surmonté vingt ans de persécution incessante. Les atrocités commises par le PCC contre eux rivalisent avec toutes les catastrophes des droits de l'homme jamais vues dans l'histoire. Ils ont employé toutes les formes imaginables de torture sur les pratiquants de Dafa pour tenter de les forcer à renoncer à leur croyance dans la pratique.

Le droit de faire appel

En 2001, je suis allée sur la place Tiananmen faire appel pour le droit de pratiquer. Même si je n'avais rien fait d'illégal, j'ai été envoyée en détention et y ai été détenue pendant deux semaines. Quand je suis retournée à la maison, j'ai appris que j'avais été mise à pied à mon travail et que le travail de mon mari était aussi en jeu si je continuais à pratiquer.

La police nous harcelait et me menaçait de m'envoyer dans un centre de lavage de cerveau. La pression sur mon mari était énorme et il s'est défoulé sur moi. J'étais couverte d'ecchymoses et il m'a tellement battue que même ma tête était ensanglantée.

Je me suis rappelé ce que le Maître nous a dit et je n'ai pas dit un mot :

« Au moment où vous avez subi tout cela, vous ne vous êtes pas abaissé à son niveau, vous étiez tranquille, vous n'avez pas rendu les coups pour les coups, ni les injures pour les injures. Quand votre cœur reste très calme, réfléchissez, votre Xinxing ne s'est-il pas cultivé vers le haut ? S'il ne vous créait pas ces ennuis et ces malheurs, comment effectueriez-vous la cultivation ? » (« Enseignement de Fa à Sydney » version 2018)

Quand mon frère et ma sœur ont appris que j'avais été battue, ils sont venus directement me voir. Ils voulaient signaler mon mari à la police.

Mon mari criait contre ma sœur pour m'avoir présenté Dafa et mon frère criait contre mon mari pour m'avoir battue. Il a alors crié contre moi et m'a menacée de couper les liens avec moi, si je n'abandonnais pas Dafa. « Je comprends ce que tu ressens », ai-je dit. « Mais je ne fais rien de mal et je n'abandonnerai pas la pratique. Je t'en prie, ne t'inquiète pas. »

Mon frère est devenu très en colère. « Regarde ce qu'il t'a fait ! » a-t-il dit. « Et tu le défends encore. Je ne veux pas de sœur comme toi ! » Il est parti en trombe.

Cela m'a pris un long moment pour calmer mon esprit, mais je savais que mon mari changerait son attitude et soutiendrait publiquement Dafa à la fin.

L'endurance change mon mari

En 2002, j'ai donné un CD d'information au secrétaire du Parti à mon travail qui expliquait les faits au sujet de Dafa. Il m'a alors signalée à la police et j'ai été arrêtée et condamnée à deux ans dans un camp de travaux forcés. Mon mari avait le droit d'amener ma fille me rendre visite qu'une fois tous les trois mois. Être sans femme et sans mère a été difficile pour eux.

J'ai été libérée en septembre 2004. Quand je suis rentrée chez moi, trois de nos amis nous ont invités à un dîner pour célébrer cela. Mon mari a reçu un appel téléphonique durant le dîner ce qui l'a rendu très mal à l'aise. Il m'a dit qu'il devait prendre soin d'une affaire urgente et m'a promis qu'il reviendrait bientôt.

C'était humiliant d'être laissée au dîner de la soirée comme ça, mais je me suis dit que je devais me débarrasser de mon attachement à la réputation. J'ai imaginé qu'il avait une liaison. Comme je croyais que c'était une affinité prédestinée qui les unissait, une affinité qui devait être résolue, je l'ai endurée et j'ai traité mon mari avec bonté.

Je ne lui ai jamais demandé où il allait ni quand il allait mettre fin à sa relation avec cette autre femme, puisque je savais que cela finirait un jour ou l'autre.

Tard un soir, quand nous étions endormis, elle est entrée dans notre chambre et a saisi mon mari. Elle lui a dit de venir passer la nuit avec elle. Il s'est soumis. Je me suis mordu la langue et je n'ai rien dit.

Mon mari paraissait très honteux quand il est revenu le lendemain. Il était troublé de ne pas être capable de mettre fin à cette liaison. Même si je me sentais triste pour lui, je n'avais pas de ressentiment ; je suis même devenue plus gentille à son égard.

Il m'a dit qu'il voulait garder notre famille unie et que cette liaison devait cesser. Elle était furieuse et a exigé de l'argent en compensation. Il a refusé de la payer.

Un jour, elle a fait irruption chez nous et s'est mise à lancer tout ce qu'elle touchait. Mon mari a voulu l'emmener à la police, mais je l'ai arrêté. Je lui ai dit que ça ne ferait qu'empirer les choses. Il a appelé sa famille et ils sont venus, et l'ont emmenée.

J'ai nettoyé le désordre comme si rien ne s'était passé. Mon mari était profondément touché et il est venu faire des courses avec moi pour remplacer les items brisés.

Peu après, elle s'est encore pointée chez nous. Mon mari a suggéré que j'aille quelque part ailleurs pour éviter les ennuis. Je lui ai demandé de me laisser m'occuper d'elle. Il a accepté à contrecœur.

Je l'ai reçue avec un sourire chaleureux et je lui ai offert des tranches de melon et un breuvage froid. Elle était en sueur, bouleversée et faisait pitié.

Je lui ai dit : « Essaie de ne pas être fâchée. Pourquoi ne me dis-tu pas ce qui se passe ? Peut-être que je peux t'aider. »

Elle m'a regardée, surprise : « Tu ne me détestes pas ? » m'a-t-elle demandé. « Et tu veux m'aider ? »

Je lui ai dit : « Je suis une pratiquante de Falun Dafa, alors je ne hais ni ne blâme personne. »

Elle a dit qu'elle était venue pour me demander une faveur. Elle devait faire une réservation pour la soirée de graduation de son fils. « Je travaille à l'hôtel », ai-je dit. « Je vais demander à mon patron de te donner un rabais. »

Je lui ai parlé comme si la liaison n'avait rien à faire avec moi. Je savais que mes paroles et mes actions lui permettraient de savoir que Dafa est bon. Elle était très touchée.

Elle a écouté tranquillement tout ce que je lui ai dit au sujet de la pratique et elle a démissionné du Parti communiste. « Le Falun Dafa a l'air génial », a-t-elle dit. « Ma santé est mauvaise et mon tempérament est pire encore, je veux aussi pratiquer. »

Elle m'a demandé mon numéro de téléphone. Elle voulait demeurer en contact avec moi, après avoir déménagé avec son fils dans le sud quand il allait commencer l'université. J'ai appelé un taxi pour elle et je l'ai accompagnée à l'extérieur. Juste comme cela, la situation était résolue.

La persévérance inspire la bonté

Au cours de mes deux années dans le camp de travaux forcés, mon nom a été retiré de la liste des résidents du poste de police local. Quand j'ai été libérée, ma carte d'identité ne m'a jamais été rendue. Ayant été congédiée, je n'étais pas admissible à l'assurance-chômage ni à l'aide sociale. Cela a indigné mon mari. Même si je travaillais depuis ma libération, je gagnais très peu d'argent.

Pour améliorer notre situation, j'ai décidé de faire appel au poste de police local et au Bureau 610 pour retrouver mon statut légal de résidente et pour obtenir mon indemnité de départ et mon indemnité de chômage.

Quelques pratiquants locaux et moi nous sommes rendus plusieurs fois au poste de police et au Bureau 610 régional. Mon mari a rendu visite au bureau des travaux forcés et leur a demandé de lui montrer la preuve de ma condamnation. Après beaucoup d'efforts, j'ai été réenregistrée dans le système en tant que résidente de droit et on m'a donné une nouvelle carte d'identité. Mon mari était soulagé.

Dans le but de réclamer mon indemnité de départ et les versements d'assurance-chômage, j'ai dû rendre visite à mon ancien lieu de travail, à plusieurs bureaux de plus haute juridiction, au bureau des lettres et des appels et au Bureau 610, de multiples fois.

Les pratiquants locaux m'ont aidée à chaque étape de mes démarches. Nous disions à tout le monde que nous rencontrions, comment j'avais perdu mon travail parce que je pratiquais le Falun Dafa.

Nous inspirions l'empathie chez les gens que nous rencontrions. Ceux qui comprenaient ma situation m'ont aidée en nous indiquant la bonne direction. Après cinq ans de va-et-vient entre ces organisations, le chef du district a finalement signé un document me permettant de réclamer ce qui m'appartenait de droit.

Mon indemnité de départ et mes indemnités d'assurance-chômage s'élevaient à 10 000 yuans. Le jour où j'ai reçu le paiement, mon mari m'a dit : « Tu as tant souffert au cours de ces années et tu n'as presque pas dépensé d'argent pour toi-même. Pourquoi ne pas t'offrir quelque chose que tu veux vraiment. »

« Je ne veux rien », lui ai-je dit. « Si tu me soutiens dans ma pratique de Dafa, c'est tout ce que je demande. »

Les pensées de mon mari se sont éclaircies après que j'ai reçu l'argent de la compensation et il a pris l'initiative d'en apprendre plus sur Dafa. Il a regardé des vidéos sur les faits concernant le Falun Dafa tout seul, et sa compréhension s'est améliorée davantage. Lorsque j'ai expliqué comment le fait de démissionner du Parti le protégerait, il a accepté de démissionner et m'a demandé de le faire sous son vrai nom. Il a aidé à faire installer une antenne parabolique pour que nous puissions recevoir les programmes de la chaîne NTD. Maintenant, il lit l'Hebdomadaire Minghui et il a même commencé à lire le Zhuan Falun et les conférences du Maître.

Il est une personne complètement différente de celle qu'il était avant.

La famille se réunit

Quand ma sœur a entendu dire que mon mari avait changé du fond de son cœur et qu'il n'était plus contre Dafa, elle a été très impressionnée. Quand mon frère a découvert qu'il avait même acheté une voiture pour qu'on puisse aller à la campagne distribuer des documents sur le Falun Dafa, il m'a dit : « Ouah, vraiment ? C'est incroyable ! »

Mon mari a invité mon frère et ma sœur, et leurs familles à un bon dîner qu'il a préparé lui-même.

Quand nous étions tous réunis autour de la table, il s'est levé et s'est excusé à mon égard, devant tout le monde. Il a dit qu'il regrettait de m'avoir battue et de m'avoir rendu la vie si difficile. Mon frère et ma sœur ont été profondément touchés. Nous avons tous apprécié le repas et nous avons passé un bon moment ensemble.

Par la suite, mon mari a allumé la télévision pour présenter à la famille les programmes de la chaîne NTD. C'était très harmonieux et les membres de ma famille ont finalement compris ce qu'est vraiment Dafa. Ils étaient tous souriants et ont félicité mon mari d'avoir distribué des brochures sur le Falun Dafa dans la campagne.

Le PCC a commencé à persécuter Dafa dans le but de briser la volonté des pratiquants et de détruire leurs familles. Pourtant, le Maître et le Fa apportent des bénédictions dans la maison de chaque pratiquant. En tant que pratiquante de Falun Dafa, je connais mes responsabilités : peu importe la distance que nous avons à parcourir sur le chemin de la cultivation, je suivrai de près le Maître et resterai résolue à sauver les êtres.

Traduit de l'anglais au Canada