(Minghui.org) Une habitante de la ville de Qinhuangdao, province du Hebei, a été jugée par le tribunal de Changli le 17 juillet 2019 pour ne pas avoir renoncé à sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
L'avocat de Mme Peng Xiuli a plaidé non coupable. Elle a également témoigné pour sa propre défense.
Le président, Wei Yongli, a fréquemment interrompu leur défense et passé à la question suivante avant de terminer la précédente. Wei a également menacé de révoquer le permis de l'avocat et de le signaler à son bureau judiciaire local s'il continuait à plaider non coupable pour les pratiquants de Falun Gong.
À la demande de Mme Peng, Wei a diffusé une vidéo de surveillance de son arrestation, qui montrait deux personnes entourant Mme Peng et la traînant au poste de police. La vidéo a également montré la police en train de saccager sa maison alors que personne n'était présent. Ses livres, son ordinateur et des documents connexes ont été confisqués.
Le juge Wei a demandé à Mme Peng : « Est-il vrai que la police a trouvé des preuves de livres du Falun Gong et d'autres documents à votre domicile ? »
Elle a répondu : « Je n'ai violé aucune loi en pratiquant Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Les objets confisqués chez moi ne sont pas pertinents pour cette affaire. »
Wei a poursuivi en lui demandant : « Où avez-vous obtenu les livres et les brochures ? »
Mme Peng a refusé de répondre et a répété qu'ils n'étaient pas liés à l'affaire. Lorsqu'elle a témoigné qu'elle avait profité physiquement et mentalement de la pratique du Falun Gong, Wei l'a coupée et ne lui a pas permis de continuer.
Wei s'est alors tourné vers l'avocat et lui a posé des questions. L'avocat a fait valoir qu'aucune loi ne criminalise le Falun Gong en Chine et qu'il était dans la liberté de croyance de sa cliente de pratiquer le Falun Gong. Il a cité un avis du Bureau de publication chinois révoquant l'interdiction de publication des livres de Falun Gong et des documents connexes datant de 2011.
Il a également souligné que si le procureur accusait Mme Peng de « saper l'application de la loi avec une organisation sectaire », le prétexte standard utilisé par le régime communiste pour emprisonner les pratiquants de Falun Gong, elle n'a pas fourni de preuves pour montrer quelle loi Mme Peng avait prétendument obstruée.
Le juge a ajourné l'audience sans rendre de verdict.
Arrestation et détention
Mme Peng a été arrêtée le 3 novembre 2018 alors qu'elle parlait du Falun Gong à des gens. La police l'a interrogée au poste de police et a saccagé sa maison. Elle est détenue au centre de détention de Qinhuangdao depuis.
L'arrestation de Mme Peng a causé une détresse mentale énorme à son père et il est décédé cinq jours plus tard. Elle n'a pas été autorisée à assister à ses funérailles.
Mme Peng a également développé un état pathologique au centre de détention, dont l'hypertension artérielle et l'arythmie cardiaque.
Voir aussi :
Mme Peng Xiuli, détenue et dans un état critique, son père meurt à cause du stress
Traduit de l’anglais au Canada