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Surmonter une tribulation causée par des pensées incorrectes

2 août 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) En août 2018, une compagne de cultivation et moi sommes allées dans un canton voisin pour distribuer des informations sur le Falun Dafa. Notre canton voisin est relativement montagneux et donc peu peuplé. Afin d'aider les gens habitant là-bas à connaître ce qu'est Dafa, les pratiquants se sont fréquemment rendus dans cette région pendant des années. Durant ce voyage, nous avons rencontré une sérieuse interférence de vie et de mort.

Après avoir fini de distribuer les dépliants, nous sommes retournées chez nous à moto. La pratiquante assise derrière moi a remarqué qu'il y avait une moto qui nous suivait. Plusieurs de nos compagnons de cultivation avaient déjà été arrêtés et persécutés alors qu'ils distribuaient des documents de Dafa dans ce canton, et mon inquiétude s'est tout de suite intensifiée quand j'ai entendu ses paroles. À cause de mes pensées incorrectes et de la grande vitesse à laquelle nous roulions, la moto s'est renversée et je me suis évanouie tout de suite.

La pratiquante qui voyageait également sur ma moto s'est vite relevée et a enlevé la moto qui était sur mon corps. Après avoir vu que j'étais inconsciente, elle a commencé à émettre la pensée droite forte, demandant au Maître de me sauver. Elle a poliment refusé l'aide des automobilistes qui passaient, croyant fermement que je me réveillerais toute seule.

J'ai repris connaissance une demi-heure plus tard, mais mon esprit n'arrivait pas à rester concentré. Mon esprit était entièrement vide, et je ne pouvais même pas me rappeler les noms des membres de ma famille ou des compagnons de cultivation, même si j'étais sûre que j'étais une pratiquante de Dafa.

Comme la pratiquante qui m'accompagnait ne savait pas comment conduire une moto, nous avons commencé à pousser la moto en direction de notre domicile. J'étais si fatiguée que j'étais incapable de bouger et j'ai dit : « Je veux vraiment m’allonger et me reposer un peu. » Cependant, elle a refusé de s’arrêter et m’a dit : « On va marcher lentement. Nous devons arriver à la maison avant l'aube. Si tu t'allonges maintenant, tu t'endormiras encore. » Nous avons marché pendant 16 km. Un pratiquant nous a alors trouvées et nous a ramenées à la maison dans sa voiture.

Je suis rentrée chez moi à 3 h 30. Inquiet, mon mari n'a pas dormi du tout et il a été choqué en voyant mes blessures et du sang sur moi. Cela lui a pris un certain temps avant de se calmer.

Le lendemain matin, ma belle-fille a vu que j'étais blessée et a éclaté en sanglots. Mon nez était visiblement fracturé, le sang coulait de mes oreilles, et la moitié de mon visage avait été si gravement déchirée qu'on ne pouvait pas le reconnaître. Mes pieds et mon genou gauche étaient couverts de blessures, et ma main droite était gravement meurtrie et enflée. Elle a pris une photo de moi avec son téléphone portable et a envoyé les photos à mon fils qui travaillait dans une autre ville. Mon fils a aussi éclaté en sanglots quand il a vu mon état. Convaincus que j'étais au seuil de la mort, sa sœur aînée et lui sont rentrés chez nous en toute hâte et ont essayé de me persuader d'avoir des traitements médicaux. J'ai fermement refusé leurs suggestions. Je suis une pratiquante de Dafa protégée par Maître Li Hongzhi ! De quoi devrais-je avoir peur ?

Au début, j'ai eu des difficultés à m'occuper de moi. Mes joues, ma mâchoire et ma gorge me faisaient si mal que j'avais des difficultés à ouvrir la bouche et à avaler la nourriture. Étant incapable de respirer par le nez, j'ai commencé à respirer par la bouche à la place. Je ne pouvais pas plier mes jambes blessées, ce qui faisait que j'avais des difficultés quand j'allais aux toilettes. Cependant, avec la croyance ferme que j'étais une pratiquante de Dafa, j'ai insisté pour faire des efforts et mon état s'est amélioré graduellement.

La nouvelle s'est répandue parmi les pratiquants dans ma région et ils sont venus en groupe chez moi pour étudier le Fa et pratiquer les exercices. Le premier jour, le sang a continué à couler de mes différentes blessures et j'avais de la difficulté à respirer. Le lendemain, mon visage entier a tellement enflé que mes yeux sont devenus de simples fentes et je pouvais à peine ouvrir la bouche. Le troisième jour, l’œdème de mon visage a diminué. Je pouvais à nouveau ouvrir les yeux et toutes les blessures sur mon visage ont commencé à guérir. Cependant, je ne pouvais pas encore m’asseoir droit, j’étais constamment fatiguée, et mon esprit refusait parfois de penser clairement. J’ai persisté à m’asseoir droit pendant que j’étudiais le Fa. Même si ma main est restée très enflée, j’ai continué à tenir le livre avec les deux mains pendant la lecture. J’ai essayé d’adhérer aux critères d’un pratiquant et de rejeter toutes les pensées négatives.

Pendant mon rétablissement, j’ai réfléchi aux événements qui s'étaient passés. La veille de mon accident, le coordinateur m’avait informée de son intention de coordonner une activité de distribution massive pour clarifier la vérité. Je lui avais dit qu'il me faudrait encore quelques jours avant que je puisse me joindre à l’activité parce que j’avais besoin de terminer des travaux dans le champ avant. Cependant, le coordinateur a insisté, et finalement, j’ai accepté d’y aller à contrecœur. J’ai mis mes propres intérêts avant le salut des gens. Comme je n’ai pas nié ces pensées négatives, cela a eu pour résultat l’accident qui a eu lieu.

Le septième jour, mes enfants ont rincé le pus de mes blessures avec de l’eau oxygénée. Même si je savais dans mon cœur que ce n’était pas une bonne action, je n’ai pas exprimé mon refus. Le lendemain matin, je me suis réveillée et j’ai vu que je ne pouvais pas plier les genoux. Peu de temps après, la blessure au genou a commencé à faire très mal et mon esprit n’était pas concentré. Je n’ai pas tenu compte de l’inconfort et j’ai fait de mon mieux pour faire les exercices comme prévu.

Plus tard, les pratiquants ont souligné mon erreur d’avoir traité la blessure. Je n’aurais pas dû permettre qu'on utilise de l’eau oxygénée sur mes blessures. J’ai profondément regretté mon manque de croyance et j’ai admis mon erreur au Maître. En l’espace de vingt jours, je me suis rétablie suffisamment pour recommencer à faire les travaux ménagers. L’aide et les bénédictions du Maître m’ont permis de surmonter cette épreuve difficile.

Traduit de l’anglais au Canada