Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Comment le Falun Gong a sauvé un ancien gangster

24 août 2019 |   Écrit par un pratiquant de Dafa en Mongolie

(Minghui.org) Ma famille est mongole et nous élevons des vaches pour gagner notre vie. Nous étions très pauvres lorsque j’étais jeune – ma mère était épileptique et incapable de travailler, tandis que mon père souffrait de nombreuses maladies. J’avais trois frères et sœurs ; mon frère aîné a quitté l’école à l’âge de 10 ans pour subvenir aux besoins de notre famille. Ma sœur avait une jambe estropiée, et elle ne pouvait donc pas travailler non plus.

J'ai appris un peu de kung-fu et j'ai souvent participé à des bagarres entre gangs. En vieillissant, je suis devenu alcoolique ; ma femme a failli divorcer. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, cependant, j'ai abandonné toutes mes mauvaises habitudes et je suis devenu une personne intègre. On peut dire que le Falun Gong nous a sauvés, moi et ma famille.

Une enfance difficile

Quand j'avais sept ans, une sécheresse a frappé notre région. Tout le monde mourait de faim. C'était au point que nous devions manger de l'herbe pour survivre. Pendant longtemps, nous n'avions rien d'autre à manger que des navets, et il y a eu un temps où chaque fois que je voyais des navets, je pleurais.

Mon père élevait des moutons pour le village. Il souffrait de diverses maladies, mais au lieu d’avoir de l’empathie pour lui, le chef du Parti communiste du village lui donnait une lourde charge de travail chaque jour. Mon père ne pouvait pas terminer le travail tout seul, alors mon frère aîné l’aidait.

Afin d’aider nos parents et notre famille, mon frère aîné et moi avons quitté l’école très jeunes. Je ramassais des bouses de vache chaque jour pour m’en servir comme combustible pour cuisiner. Après avoir cuisiné pour ma famille, j’allais avec mon frère garder les moutons. Nous restions dans les prairies où il n’y avait personne et rien à faire. Peu à peu, je me suis mis à chanter à tue-tête lorsque je m’ennuyais. J’ai développé une très bonne voix.

Je m'allongeais souvent dans l'herbe en fixant le ciel et je me disais : « Les ânes sont nés dans ce monde pour travailler, alors pourquoi suis-je né ? »

Un meneur de gang bagarreur

J’ai été admis dans une troupe locale de danse et de chant lorsque j'avais 18 ans. À l'époque, les séries télévisées de kung-fu étaient très populaires, alors je rêvais souvent de devenir un héros de kung-fu. Je me bagarrais avec mes amis, et j'ai appris un peu de kung-fu. Je battais souvent les autres, par conséquent, beaucoup de gens avaient peur de moi.

Notre commune locale a mis sur pied une équipe de défense, et j’ai été nommé commandant en second de notre équipe après être revenu de notre troupe de chant. Les gens des cantons voisins venaient souvent dans notre commune pour voler quelque chose appelé éphédra, une sorte d'herbe qui pouvait être vendue comme médicament. Afin de protéger les ressources de nos prairies, nous avons combattu des centaines d'intrus qui étaient armés de couteaux et de pelles. Notre commune faisait souvent appel à moi, car j'étais un combattant téméraire.

J'emportais généralement avec moi un bâton de fer d'un mètre de long, et parfois je pouvais me battre seul contre plus d'une dizaine de personnes. Une fois, nous avons été encerclés par plus de 200 personnes. À la suite de ce combat, plus d'une dizaine d'entre nous ont été blessés et deux personnes ont été envoyées aux urgences. Quand je suis finalement rentré chez moi ce soir-là, j'ai remarqué que ma chemise blanche était trempée de sang, bien que je n'aie pas été blessé du tout.

Pour mettre fin au combat, les agents de la sécurité publique locale ont ouvert le feu sur ceux qui se battaient encore, tuant plusieurs d'entre eux. Après ce combat, le directeur du Bureau de la sécurité publique local m'a félicité d'avoir fait du bon travail en me battant pour notre canton. Il a promis devant tout le monde que personne ne m'arrêterait si je me battais avec quiconque dans notre canton.

Dès lors, je suis devenu encore plus sans foi ni loi – je prenais des taxis, mais refusais de payer. Aucun gangster n'osait se battre avec moi ; au lieu de cela, ils se mettaient à mon service. En me considérant comme leur « grand frère », ils pouvaient toujours avoir de quoi manger.

Surnommé le « Loup du Nord-Est » pour battre les gens

Plus tard, je suis allé travailler dans une briqueterie à Pékin avec quelques amis. En raison de notre origine ethnique et du fait que nous étions de nouveaux arrivants, nous étions toujours maltraités par nos collègues de travail. Quand je n'ai plus pu le supporter, je les ai frappés. Ils ont amené davantage de gens le lendemain avec des pelles pour me frapper. J'ai été blessé et hospitalisé.

Une fois sorti de l'hôpital, j'ai pris ma revanche sur chacun d'eux. Ils ont tous essayé de me fuir, mais aucun d'entre eux ne pouvait courir plus vite que moi. C’est ainsi que j’ai dominé le gang, et par la suite, cela m’a valu le surnom de « Loup du Nord-Est ».

Handicapé par une blessure à la jambe 

Durant la deuxième année, le directeur m’a fait prendre la direction de l’usine, supervisant un total de 80 ouvriers.

Ma jambe droite a été entraînée dans une machine lors d'un accident. Mes collègues de travail ont coupé le tapis roulant à l'aide de pelles afin de me libérer. J'étais en vie, mais ma jambe droite était plus courte que ma jambe gauche, et mon pied était retourné.

Mes collègues de travail m'ont emmené dans différents hôpitaux, mais personne n'a voulu m’admettre. Bien que je fus dans le coma, je pouvais entendre les gens parler. Je me sentais à l’aise, comme si mon corps était léger et sans poids. Finalement, un hôpital a décidé de m’admettre. Toutes mes économies sont passées dans les frais médicaux, et je suis rentré chez moi sans le sou avec une jambe estropiée.

J’ai fait différents petits boulots pour joindre les deux bouts jusqu'à l'âge de 30 ans où j’ai participé à un concours de chant, j'ai gagné la première place. Après cela, je suis redevenu chanteur.

Rencontrer le Falun Gong

En 1999, la persécution du Falun Gong a été annoncée dans tout le pays, mais mes professeurs de chant de Mongolie ont tous dit que le Falun Gong était bon. Ils m'ont expliqué que plus de 100 millions de personnes le pratiquaient, et que les pratiquants de Falun Gong étaient issus de toutes les classes sociales, y compris aussi bien des étudiants universitaires que des responsables gouvernementaux.

J'ai pensé : « Le Falun Gong doit être incroyable ! »

Lors d'un voyage d'affaires à Pékin en 2001, j'ai vu des dizaines de voitures de police se précipiter sur la place Tiananmen, et des policiers en civil et en uniforme charger des citoyens qui déployaient des banderoles. Ils ont traîné ces personnes, y compris des personnes âgées et des femmes, dans des véhicules de police. Les policiers ont également poussé certains d'entre eux par terre, les ont piétinés et frappés à coups de pied, puis ont attrapé des personnes par les cheveux et les ont rouées de coups. J'étais très en colère de voir la police utiliser la violence contre des personnes ordinaires. Je trouvais que ces policiers avaient perdu tout leur bon sens pour attaquer ces gens, en particulier les femmes et les personnes âgées.

Je me suis marié l'année suivante. La belle-sœur de ma femme pratiquait le Falun Gong, et elle a été arrêtée cette année-là. Nous avons rendu visite au frère et à la belle-sœur de ma femme lorsqu'elle a été libérée en 2004. C'était une gentille personne qui nous traitait avec beaucoup de gentillesse.

Lorsqu'elle nous a préparé du thé, elle a commencé à nous parler du Falun Gong. À l'époque, je savais seulement que le Falun Gong était très bon, mais j'ignorais tout du concept de cultivation.

Lors d'un autre voyage d'affaires, j'ai partagé ma chambre d'hôtel avec le directeur de notre troupe de spectacles. Quelqu'un glissait un livret avec un DVD sous la porte de notre chambre d'hôtel chaque jour.

Alors nous avons regardé le DVD et appris plus de détails au sujet du Falun Gong.

Le Falun Gong nous sauve moi et ma famille

Comme je voyageais souvent dans différents endroits pour chanter, j'ai commencé à boire du vin avec un fort taux d'alcool. Je buvais beaucoup – je pouvais boire treize bols d'alcool à la fois. Ma femme se disputait souvent avec moi à cause de mon habitude de boire.

Le père de ma femme s’est vu diagnostiquer un cancer du pancréas, et il souffrait terriblement. Alors, la famille de ma femme a obtenu des livres de Dafa et des portraits du Maître de sa belle-sœur pour tenter d’améliorer sa santé. Peu après, ma femme et sa sœur ont toutes deux commencé à pratiquer le Falun Gong. Après avoir lu les livres de Falun Gong, la douleur de mon beau-père a également cessé.

Alors qu’il se mourait, la famille s'est assise autour de lui et ne cessait de répéter : « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Après qu'il eut cessé de respirer, il s’est soudainement assis et a dit : « Je me sens très bien à présent. Je peux entendre de nombreuses divinités bouddhistes et taoïstes lire les écritures de Bouddha. » Après quoi il est décédé.

Quelques années plus tard, avec l'aide de ma femme, j'ai aussi commencé à pratiquer le Falun Gong. J'ai immédiatement arrêté de fumer et de boire. J'emportais les enregistrements des conférences du Falun Gong avec moi lorsque je sortais de la ville, et j'ai appris à méditer. Dès lors, je suis devenu une autre personne.

J'ai abandonné toutes mes mauvaises habitudes, devenant une personne heureuse et gentille. Je raconte à mes amis des histoires sur le bouddhisme et sur le Falun Gong en mongol. La plupart de mes auditeurs trouvent très facile de comprendre les faits au sujet du Falun Gong parce qu'ils regardaient principalement les émissions de télévision mongoles et n'ont pas été empoisonnés par la propagande du Parti communiste chinois. Ils ont aimé mes histoires, et certains étaient curieux de savoir où j'avais appris tout cela.

J'ai commencé à apprendre les caractères chinois, et maintenant, je peux lire le Zhuan Falun en chinois.

Le « Loup du Nord-Est » n’existe plus

Les gens de ma ville natale parlent de moi lorsqu'ils me voient chanter à la télévision. Chacun est surpris, et ils disent : « Cette personne a complètement changé, et c'est un miracle ! »

Je suis passé d'une personne étendue dans l'herbe et ignorant le sens de la vie, à une personne ayant de l'espoir et de la dignité. Le « Loup du Nord-Est », qui était souvent impliqué dans des bagarres de gangs est devenu une bonne personne et un mari attentionné.

J'espère que chacun pourra apprendre les miracles qui sont arrivés à ma famille, et chérira le Falun Gong comme nous le faisons !

Traduit de l'anglais en Europe