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Changer l'environnement d'un camp de travaux forcés avec le Fa pour guide

24 août 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa de la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en mars 1999. Grâce à la protection du Maître, j'ai pu surmonter les tribulations et les difficultés. J'ai ainsi pu accomplir mes vœux et accomplir ma mission.

Réciter le Fa dans le camp de travaux forcés

J’ai été arrêtée et emmenée dans un camp de travaux forcés pendant les Jeux olympiques de Pékin en 2008. J’ai tellement regretté de ne pas pouvoir réciter le Fa du Maître à part « À propos de Dafa » et quelques poèmes de Hong Yin. Je n'avais pas peur quand je récitais le Fa dans le camp de travaux forcés. J'ai récité tout ce dont je pouvais me souvenir et récité le Fa chaque minute et dans n'importe quel endroit. Je croyais fermement dans le Fa et refusais d'être « transformée ». Je croyais complètement en Maître. Peu importe la façon dont les gardes me traitaient ou peu importe où ils me conduisaient, je récitais le Fa dans mon esprit tout le temps et je ne laissais aucune pensée égoïste prendre avantage de moi.

Le Maître a vu mon cœur et s'est arrangé pour que je sois transférée dans une autre cellule. Une pratiquante dans cette cellule pouvait réciter beaucoup de Fa. Elle avait l'air faible et maigre. Sous sa couverture, malgré le fait que la cellule était surveillée en tout temps, elle a écrit le Fa dont elle se souvenait sur une feuille de papier à la lueur d'une faible lumière. Elle me l'a ensuite transmis. J'ai fait de mon mieux pour le mémoriser.

La perversité avait très peur que nous, les pratiquantes, fassions circuler le Fa entre nous. Les gardes vérifiaient les vêtements, les couvertures et les nécessités quotidiennes des pratiquantes tous les deux ou trois jours. Elles essayaient par tous les moyens de ne pas nous laisser étudier le Fa alors que nous, les pratiquantes, essayions si fort de réciter le Fa. Tant qu'une pratiquante dans une cellule pouvait réciter un poème du Fa, les autres pratiquantes dans la même cellule pouvaient le réciter rapidement. Tant que les pratiquantes dans une cellule pouvaient réciter le Fa, les pratiquantes dans les autres cellules pouvaient le réciter très rapidement. J'ai mémorisé « Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Chicago en 2004 », Enseignement de Fa dans les conférences Vol.IV à cette époque.

Nous étions comme un bateau isolé perdu en mer et qui avait repéré un phare. Nous aspirions plus que jamais à l’enrichissement du Fa, à la direction et au salut du Fa. En récitant beaucoup le Fa, nous avons jeté de bonnes bases pour nos actions futures contre la persécution.

Contrecarrer la persécution en ne se présentant pas au rapport

« Donner son numéro » est un système de supervision pour gérer les prisonnières dans le camp de travaux forcés. Chaque prisonnière doit donner son numéro pour indiquer si elle a pris ses repas, fait l'étude politique ou fait le travail. Nous sommes des disciples de Dafa qui disons la vérité et adhérons à la vérité, nous n’étions pas des prisonnières. Notre action contre la persécution a commencé par ne pas donner notre numéro.

Un jour, la pratiquante qui m'a appris à réciter le Fa a refusé de donner son numéro lors de la collecte du repas. Elle était dans la file pas loin de moi. J'ai vu la gardienne de service la réprimander fort et la tirer hors de la file. Je suis sortie de la file et j'ai dit calmement que je ne donnerais pas non plus mon numéro. La gardienne de service était paniquée. Elle avait peut-être peur de ne pas pouvoir contrôler la situation si toutes les pratiquantes refusaient de donner leur numéro. Elle a emmené la pratiquante dans une cellule d'isolement et m'a ramenée dans ma cellule.

Aucune pratiquante n'a mangé de repas ce jour-là. La cellule était très calme, même si j'étais inquiète et mal à l'aise. Mais les pratiquantes savaient qu'une pratiquante nous rappelait de nous réveiller. Nous étions déterminées à nous opposer à la persécution. Lorsque nous sommes descendues pour aller chercher nos repas, nous avons convenu que toutes les pratiquantes n'allaient pas « numéroter » le lendemain, afin de montrer notre soutien à la pratiquante confinée.

Les gardes ont été désemparées par notre action, et elles étaient dans une panique extrême. Des dizaines de gardes, depuis la section des devoirs jusqu'à la section de la surveillance en passant par la section de l'éducation, sont venus et ont traîné toutes les pratiquantes en bas puis nous ont laissées dehors par terre, sur le sol couvert de neige - pour nous geler. Nous n'avions pas le droit de porter des manteaux. Les pratiquantes qui étaient détenues depuis longtemps n'ont pas été en mesure de le supporter.

Le poème du maître m'est venu à l'esprit :

« Pur lotus dans le monde fangeux, des milliers de milliards de fleurs de pruniers

D’une verdeur encore plus vive dans le vent froid

Neige et pluie tombent sans cesse du ciel – larmes des dieux et des bouddhas

Aspirant au retour des fleurs de pruniers

Ne vous perdez pas dans les choses du monde auxquelles vous vous attachez

Soyez fermes dans la pensée droite

De l’antiquité jusqu'à aujourd'hui

Tout n'a été que pour cette fois-ci »

(« Fleurs de prunier », Hong Yin II)

J'avais des sentiments mitigés dans mon cœur. Pendant un certain temps, je n'ai pas entendu les gardes crier.

Une des pratiquantes s'est évanouie et est tombée par terre. Elle était en mauvaise santé à cause de la persécution de longue date. J'ai couru vers elle alors même que les gardes nous regardaient, je l'ai déplacée sur le côté et l'ai serrée dans mes bras. Je voulais juste la réchauffer avec mon propre corps. Mon cœur pur a dû toucher les gardes. Aucun d'entre eux n'a bougé, ils nous ont juste regardées. Cette scène particulière a peut-être été fixée dans une dimension particulière. Cette scène a vérifié ce que le Maître a dit :

« Si vous pouvez réellement avoir une pensée très droite face aux difficultés, sous la persécution perverse, devant les interférences, une seule phrase que vous prononcez avec une pensée droite résolue peut faire se dissoudre immédiatement la perversité, (applaudissements) elle peut faire que les individus utilisés par la perversité fassent demi-tour et s’enfuient, de sorte que la persécution de la perversité envers vous s’évapore et se disperse comme les nuages et la fumée, que l’interférence de la perversité envers vous disparaisse sans laisser de traces. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi internationale de la région ouest des États-Unis », Enseignement de Fa dans les conférences Vol. VII)

La tribulation s'est dissoute en silence.

Pratiquer les exercices collectivement

Comme nous refusions de « numéroter », nous avons été toutes les six détenues dans la même cellule et n'avons pas eu besoin d'aller chercher nos repas ou de nous acheter les produits de première nécessité. Quand nous voyions les gardes, nous n'avions pas besoin de nous présenter non plus. C'était la première exception dans le camp de travaux forcés. Nous avons donc eu plus de temps pour étudier le Fa, et partager entre nous. En étudiant davantage le Fa, nous nous sommes rendu compte que nous devions faire davantage pour mettre fin à la persécution. Nous avons décidé de faire les exercices collectivement et de raconter aux détenues les faits concernant le Falun Dafa.

Dès que nous avons fait l'exercice de méditation, les gardes de service ont été terrifiés et ont fait irruption dans notre cellule avec des matraques électriques. Les gardes et les prisonnières de service nous ont tiré les jambes, nous ont insultées, frappées et électro-choquées avec les matraques. Cela ne nous a pas touchées. Nous avons continué à faire l'exercice et avons fait de notre mieux pour leur dire les faits sur le Falun Dafa. Les gardes ne nous ont pas écoutées, mais nous ont persécutées plus cruellement. Ils nous ont menottées aux cadres du lit pendant 24 heures.

Une pratiquante a demandé à utiliser les toilettes. La gardienne de service l'a choquée avec une matraque électrique sans dire un mot, et elle s'est évanouie. Après un moment elle est revenue à elle. Bien qu'apparemment faible, elle a demandé avec détermination à la détenue de service de transmettre à la gardienne de service que les pratiquantes voulaient voir les dirigeants du camp de travail.

Faire une grève de la faim pour protester contre la persécution

Comme nous avons été privées de notre droit fondamental d'utiliser les toilettes, nous avons entamé une grève de la faim pour protéger notre dignité. Deux jours plus tard, les gardes ont nourri de force et de façon inhumaine la pratiquante qui avait demandé à utiliser les toilettes. Elles ont ensuite nourri de force toutes les autres pratiquantes. Nous savions que la vie de ces surveillantes était en danger à cause de la persécution qu'elles infligeaient aux pratiquantes.

Nous n'étions pas disposées à voir la perversité utiliser les gardes pour persécuter les pratiquantes, perdant ainsi leur avenir. Nous avons essayé de leur dire la vérité avec compassion. Mais elles nous en ont empêchées à de multiples reprises. Nous avons ensuite récité les poèmes du Maître un par un. Nous avons récité des dizaines de poèmes.

Tout le monde était submergé par l'énergie puissante. Les médecins du camp se sont calmés. Les détenues, les surveillants, le chef des surveillants, le directeur du camp de travaux forcés se sont calmés et se sont exclamés que chaque pratiquante était très talentueuse. Le Falun Dafa a ouvert leur esprit et réveillé leur conscience pour qu'ils aient encore l'espoir d'être sauvés par Dafa.

Par la suite, l'équipe de gestion du camp nous a souvent appelées pour discuter. Ils ont demandé aux pratiquantes qui chantaient bien les chansons de leur chanter les chansons de Dafa. Nous leur avons dit ce que sont les droits humains fondamentaux, combien la vie humaine est précieuse et combien le Falun Dafa est merveilleux. Nous leur avons dit que chacun était responsable de sa vie et nous les avons encouragés à se choisir un avenir brillant en ce moment critique.

Les surveillants ont changé d'attitude à l'égard de toutes les pratiquantes. Nous ne portions plus l'uniforme des prisonnières, ne faisions plus de travail forcé et n'assistions plus à l'étude politique. Les gardes se taisaient et n'intervenaient pas. Beaucoup de détenues connaissaient la vérité et se rendaient compte que les pratiquantes étaient de bonnes personnes. Elles nous protégeaient donc secrètement.

Nous n'oublierons jamais le 13 mai 2009. Toutes les pratiquantes se sont tenues debout sur une seule ligne et ont chanté la chanson « Ode à la grâce du Maître » avec des larmes dans les yeux. Nos voix résonnaient dans l'air du camp de travaux forcés. Par les fenêtres de la cellule, nous avons vu que le ciel était d'un bleu magnifique ce jour-là.

Traduit de l'anglais au Canada