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Les plus hauts responsables américains condamnent le PCC pour la menace qu'il fait peser sur le monde libre (suite)

22 octobre 2020 |   Écrit par Ying Zi, correspondant pour Minghui

(Minghui.org) Au 29 septembre, le coronavirus a infecté plus de 33 millions de personnes et tué plus d'un million de personnes dans le monde. Comme beaucoup d'autres pays occidentaux, les États-Unis ont été éveillés par la désinformation et les mensonges propagés par le Parti communiste chinois (PCC) et ont commencé à remodeler leur stratégie vis-à-vis de la Chine.

De nombreux hauts fonctionnaires américains ont condamné le PCC pour la menace qu'il représente pour le monde libre et ont proposé de nouvelles façons de traiter avec le PCC. Un article précédent a couvert les déclarations à cet égard de responsables de la Maison-Blanche, du Département d'État et du FBI. Le présent article expose les préoccupations concernant le PCC soulevées par le procureur général des États-Unis, le secrétaire à la Défense et le sénateur américain Ted Cruz.

Le procureur général des États-Unis William Barr : La réponse des États-Unis aux ambitions du PCC est la question la plus importante de ce 21e siècle.

Dans un discours sur la politique de la Chine donné au Musée présidentiel Gerard R. Ford, dans le Michigan, le 16 juillet 2020, le procureur général des États-Unis William Barr a émis un avertissement : « La question la plus importante pour notre nation et pour le monde, en ce vingt et unième siècle – c'est la réponse des États-Unis aux ambitions mondiales du Parti communiste chinois. »

M. Barr a dit : « Le PCC règne d'une main de fer sur l'une des grandes civilisations anciennes du monde. Il cherche à tirer parti de l'immense pouvoir, de la productivité et de l'ingéniosité du peuple chinois pour renverser le système international fondé sur des règles et s'assurer d'en faire un monde pour la dictature. La façon dont les États-Unis répondront à ce défi aura des implications historiques et déterminera si les États-Unis et leurs alliés libéraux et démocratiques continueront à façonner leur propre destin ou si le PCC et ses affluents autocratiques contrôleront l'avenir. »

M. Barr a expliqué que le PCC ne cache plus son pouvoir ni n'attend plus son heure, puisque le secrétaire général du PCC, Xi Jinping, est en train de parler ouvertement de son approche du « centre de la scène », de « construire un socialisme supérieur au capitalisme » et de remplacer le rêve américain par des « solutions chinoises ».

« Pour faire pencher la balance à son avantage, le gouvernement communiste chinois a mis au point un large éventail de tactiques prédatrices et souvent illégales : la manipulation des devises, les tarifs douaniers, les quotas, les investissements et les acquisitions stratégiques dirigées par l'État, le vol et le transfert forcé de la propriété intellectuelle, les subventions d'État, le dumping, les cyberattaques et l'espionnage. Environ 80 % de toutes les poursuites fédérales pour espionnage économique ont allégué un comportement qui bénéficierait à l'État chinois, et environ 60 % de toutes les affaires de vol de secrets commerciaux ont eu un lien avec la Chine. »

M. Barr a fait remarquer que les progrès de la Chine dans les principales routes commerciales et infrastructures montrent que la politique économique prédatrice du PCC réussit. Pendant cent ans, les États-Unis ont eu la plus grande capacité de manufacture des biens dans le monde, ce qui leur a permis de servir « d'arsenal démocratique » du monde. Mais après que la Chine a dépassé les États-Unis dans la production industrielle en 2010, elle est rapidement devenue « l'arsenal de la dictature » du monde.

« Bien que les Américains aient espéré que le commerce et les investissements libéraliseraient le système politique de la Chine, le caractère fondamental du régime n'a jamais changé. Il reste un État autoritaire, un État à parti unique dans lequel le Parti communiste exerce un pouvoir absolu, sans être contrôlé par des élections populaires, ni l'État de droit, ni un système judiciaire indépendant. Le PCC surveille son propre peuple et lui attribue des points de crédits sociaux, emploie une armée de censeurs gouvernementaux, torture les dissidents et persécute les minorités religieuses et les minorités ethniques, incluant un million d'Ouïgours détenus dans des camps d'endoctrinement et de travaux forcés. »

« Si ce qui est arrivé en Chine restait en Chine, tout cela serait déjà assez mauvais. Mais au lieu que ce soit l'Amérique qui change la Chine, la Chine utilise sa puissance économique pour changer l'Amérique. »

Il a appelé à une réévaluation des relations entre les États-Unis et la Chine. Les États-Unis ont besoin des efforts conjoints de toute la société pour résister au défi du PCC qui menace les générations futures.

Le secrétaire à la Défense des États-Unis : Le PCC défie les règles internationales

Mark Esper, le secrétaire américain à la Défense, a publié un article d'opinion dans le Wall Street Journal, « Le Pentagone est bien préparé pour la Chine », le 24 août 2020. L'article soulignait qu'en tant que dirigeant du PCC, Xi Jinping appelait à utiliser l'Armée populaire de libération (APL) pour faire avancer l'ambition mondiale du PCC, les États-Unis sont prêts à renforcer leur réseau d'alliés et de partenaires dans le bassin Indo-Pacifique, en réponse à la « nouvelle ère de compétition mondiale entre l'ordre international libre et ouvert et un système autoritaire encouragé par Pékin ».

M. Esper a indiqué que l'APL n'est pas une armée au service de la nation ni d'une Constitution, elle « appartient à – et sert à – une entité politique, le Parti communiste chinois ».

Il a écrit : « L'accent mis par le Parti communiste sur l'endoctrinement, la modernisation et le renforcement du contrôle de l'APL montre à quel point les dirigeants chinois considèrent l'armée comme centrale pour atteindre leurs objectifs. Ce qui est proéminent est de remodeler l'ordre international dans des façons qui sapent les règles acceptées au niveau mondial tout en normalisant l'autoritarisme, en créant des conditions pour permettre au Parti communiste chinois de contraindre les autres pays et entraver leur souveraineté. »

M. Esper a terminé avec un appel : « Les nations qui valorisent la liberté, les droits de l'homme et l'État de droit doivent se lever ensemble pour contrer le rôle coercitif de l'APL dans les tentatives agressives du Parti communiste chinois de porter atteinte à la souveraineté des nations. »

Le sénateur Ted Cruz : Le PCC est un « nouvel empire du mal »

Lors d'une interview avec Jan Jekielek du The Epoch Times, le sénateur américain Ted Cruz a déclaré que le PCC est le « nouvel empire du mal » qui cherche à dominer le monde. Le PCC a essayé de subvertir tous les aspects de la société américaine, de la politique à l'économie, de la propriété intellectuelle à la chaîne d'approvisionnement, de Hollywood au monde universitaire, en passant par les sports professionnels comme la National Basketball Association (NBA).

Il a dit que dans le but de répondre à la grave menace géopolitique que le PCC fait peser sur les États-Unis, on doit comprendre l'ampleur de l'agression du régime contre les États-Unis, notamment le vol de propriété intellectuelle, l'espionnage, la propagande, ainsi que ses campagnes d'influence malveillante.

Le sénateur a également comparé la situation actuelle avec la guerre froide des États-Unis avec l'Union soviétique et la façon dont on devrait utiliser une stratégie similaire pour vaincre le PCC.

« Pendant toute la durée de la guerre froide, nous n'avons pas eu de guerre de tirs avec l'Union soviétique. Au contraire – et c'est Reagan qui l'a le mieux compris – nous nous sommes engagés dans un effort systématique et global pour faire briller une lumière, pour utiliser le pouvoir de la vérité, pour utiliser les pressions économiques, pour utiliser les pressions diplomatiques, et pour utiliser l'incroyable pouvoir du système de la libre entreprise américaine, pour les vaincre et les mettre en faillite. »

Le sénateur Cruz a déclaré que la pandémie du coronavirus a mené à une réévaluation fondamentale de la politique étrangère entre les États-Unis, la Chine et le monde.

« Les Chinois, en Chine, trop nombreux sont ceux d'entre eux qui vivent dans la pauvreté et l'angoisse. Le communisme est un désastre. Cela ne marche pas. Nous devons donc le combattre sur le plan militaire. Nous devons le combattre en faisant briller une lumière. C'est une chose que j'ai essayé de faire avec vigueur, c'est en dénonçant les mensonges et l'oppression de la Chine », a-t-il déclaré.

Voir aussi :

Les plus hauts responsables américains condamnent le PCC pour la menace qu'il fait peser sur le monde libre

Traduit de l'anglais