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Tristement célèbre pour ses violations des droits de l'homme et ses tromperies, le Parti communiste chinois s'attire l'ire du monde

29 octobre 2020 |   Écrit par Jiu Xiao et Ren Shihao

(Minghui.org) La dissimulation de la pandémie de coronavirus par le Parti communiste chinois (PCC) a gravement porté atteinte à l'image de la Chine dans le monde, car les gens du monde entier ont pris conscience de la nature mensongère du PCC et de son mépris pour la vie humaine.

Selon les informations du Pew Research Center, les opinions négatives sur la Chine ont atteint un nouveau record, avec des données recueillies auprès de 14 pays industriels. Aux Nations unies, 39 pays ont critiqué le PCC pour ses violations des droits de l'homme.

La dissimulation de la pandémie suscite des inquiétudes dans 14 pays

Dans un article du 6 octobre intitulé « China's Global Image Dips to New Lows Over Its Coronavirus Response », le Wall Street Journal a rapporté : « L'image internationale de la Chine s'est effondrée dans un contexte de désapprobation générale sur la façon dont elle a géré la pandémie de coronavirus, selon une nouvelle enquête portant sur 14 pays industrialisés. »

Les données proviennent du Pew Research Center, grâce à un sondage réalisé auprès de plus de 14 000 habitants de 14 pays sur quatre continents. En moyenne, 73 % des personnes interrogées avaient une opinion négative de la Chine, ce qui est nettement plus élevé que les résultats obtenus il y a un an. Dans le rapport, il est écrit : « C'est le plus mauvais résultat de la Chine depuis que l'enquête a commencé. »

Le sondage a été réalisé par téléphone entre le 10 juin et le 3 août. Les trois pays qui avaient les opinions les plus négatives sur la Chine étaient le Japon (86 %), la Suède (85 %) et l'Australie (81 %). Les autres pays participants sont le Danemark (75 %), la Corée du Sud (75 %), le Royaume-Uni (74 %), les États-Unis (73 %), le Canada (73 %), les Pays-Bas (73 %), l'Allemagne (71 %), la Belgique (71 %), la France (70 %), l'Espagne (63 %) et l'Italie (62 %).

La plus forte augmentation est venue de l'Australie (24 %), suivie de l'Allemagne (15 %) et des États-Unis (13 %).

Les chercheurs de Pew pensent que ces changements ont été principalement causés par la pandémie de coronavirus due à la mauvaise gestion de la maladie par le PCC. Environ 61 % des personnes interrogées dans ces 14 pays pensent que le PCC est responsable de la pandémie mondiale.

Trente-neuf pays étudient de près la question des droits de l'homme en Chine

Outre la pandémie, une série d'actions menées par le PCC ont également détérioré ses relations avec l'Occident. Parmi ces actions, on peut citer la promulgation de la loi de la sécurité nationale à Hong Kong en juin, la répression de différentes opinions (par exemple, le magnat de l'immobilier Ren Zhiqiang a disparu en mars et a été condamné à dix-huit ans de prison en septembre), l'arrestation de Canadiens en représailles à l'arrestation de la directrice financière de Huawei par le Canada et l'adoption de la diplomatie du « Wolf Warrior » (ndt : en référence au film d'aventure et d'action chinois Wolf Warrior, où un ancien membre des forces spéciales chinoises devient mercenaire et accepte des missions dans le monde entier).

Christoph Heusgen, représentant de l'Allemagne aux Nations unies, a fait une déclaration au nom de 39 pays lors du débat général de la Troisième Commission. La lettre portait notamment sur la situation des droits de l'homme dans la province du Xinjiang et la situation à Hong Kong.

Dans la déclaration, il est écrit : « Il existe de sévères restrictions à la liberté de religion ou de croyance et aux libertés de mouvement, d'association et d'expression ainsi qu'à la culture ouïghoure. Une surveillance généralisée continue de cibler de manière disproportionnée les Ouïghours et d'autres minorités et de nouveaux rapports font état de travaux forcés et de contrôle forcé des naissances, dont la stérilisation. »

De même, la loi sur la sécurité nationale adoptée par Pékin à Hong Kong n'était pas conforme aux obligations juridiques internationales de la Chine. M. Heusgen a poursuivi : « Nous sommes profondément préoccupés par les éléments de la loi sur la sécurité nationale qui permettent de transférer certaines affaires pour les poursuivre judiriquement en Chine continentale. Nous demandons instamment aux autorités compétentes de garantir les droits qui sont protégés par le PIDCP (Pacte international relatif aux droits civils et politiques) et la déclaration conjointe sino-britannique, y compris les libertés d'expression, de presse et de réunion. »

Ces 39 pays comprennent l'Union européenne, les États-Unis, le Japon, le Canada, l'Australie et d'autres encore. En Chine, cependant, ces informations ont été filtrées par les médias, a déclaré Cai Xia, dissident chinois et ancien professeur à l'école centrale du Parti chinois. Au lieu de cela, les médias contrôlés par le PCC ont rapporté que la Corée, l'Iran et certains pays africains ont soutenu les actions du PCC à Hong Kong.

Actions du gouvernement américain

Après une politique d'apaisement à long terme à l'égard du PCC, le gouvernement américain est plus clair sur la nature et les tactiques du PCC.

Le 4 octobre 2018, lors d’un discours à l'Institut Hudson le vice-président américain Mike Pence a fait remarquer : « Les administrations précédentes ont fait ce choix dans l'espoir que la liberté en Chine s'étendrait à toutes les formes – non seulement dans le domaine économique, mais aussi politique, avec un respect nouveau des principes libéraux classiques, de la propriété privée, de la liberté religieuse et de toute la famille des droits de l'homme... mais cet espoir ne s'est pas réalisé. Le rêve de liberté reste lointain pour le peuple chinois. Et alors que Pékin continue de se contenter de “réformer et d'ouvrir”, la célèbre politique de Deng Xiaoping sonne désormais creux. »

Le 31 octobre 2019, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo s'est fait l'écho de l'opinion de M. Pence. Il a dit : « Je dois dire que le gouvernement communiste en Chine aujourd'hui, ce n'est pas le peuple chinois. Le gouvernement communiste en Chine cherche et utilise des méthodes qui ont créé des défis pour les États-Unis et pour le monde. »

La position américaine à l'encontre du PCC s'est durcie depuis la pandémie de coronavirus. Le 2 octobre 2020, les services américains de la citoyenneté et de l'immigration (USCIS) ont mis à jour leur manuel politique imposant l'inadmissibilité des membres du Parti communiste et d'autres partis totalitaires. Bernard Wolfsdorf, ancien président de l'Association américaine des avocats spécialisés dans l'immigration, a déclaré à Voice of America que l'alerte politique était basée sur des dispositions ajoutées dans les années 1950 à la loi sur l'immigration et la nationalité.

À l'époque, le communisme était perçu comme une menace très directe pour les États-Unis. Avec la nouvelle tendance de rejeter le PCC, de nombreuses personnes pourraient se voir refuser un visa ou l'entrée sur le territoire, sauf exception. M. Wolfsdorf a expliqué : « Pour un agent expérimenté, ils savent qui est susceptible d'être membre du Parti communiste, et ils sont capables de faire une enquête adéquate pour voir si leur adhésion est significative. »

Zhou Dongfa, avocat du Minnesota spécialisé dans l'immigration, était d'accord. Il a déclaré que les nouvelles directives ne reflétaient pas un changement dans les lois américaines sur l'immigration. Au contraire, elles obligent désormais les agents de l'immigration à appliquer strictement la loi lorsqu'ils traitent les demandes de personnes membres du PCC.

Il a ajouté : « Vous regardez la loi elle-même - elle n'a pas changé. Si vous êtes membre du Parti communiste, vous devez le déclarer sur le formulaire 485, qui est la demande de statut de carte verte aux États-Unis. Cette règle de vigilance fournit un aperçu étape par étape de la détermination de l'inadmissibilité. »

Tenir le PCC pour responsable

Rudy Giuliani, ancien maire de New York, a qualifié le coronavirus de virus du PCC sur Twitter le 6 octobre. Lors d'une interview, il a dit : « La Chine était au courant depuis un mois à un mois et demi avant qu'ils nous le disent. Ils ont fermé la Chine, et pendant des mois après ils ont permis à des milliers et des centaines de milliers de Chinois de voyager dans toute l'Europe, et dans tous les États-Unis. »

À la mi-octobre, le coronavirus avait infecté près de 40 millions de personnes dans le monde et causé la mort de plus de 1,1 million d'entre elles. Outre les initiatives prises par divers gouvernements, un grand nombre d'organisations et de personnes mettent également en avant leurs propres efforts pour tenir le PCC pour responsable. Le 9 septembre, plus de 300 ONG ont adressé une lettre à Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, pour l'exhorter à lancer une enquête internationale sur les violations des droits de l'homme commises par Pékin.

Plus précisément, la lettre demandait une « action décisive » concernant les violations des droits de l'homme à Hong Kong, au Tibet et contre la majorité musulmane ouïghoure du Xinjiang. Elle parlait également de la dissimulation d'informations vitales dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, et des attaques contre les défenseurs des droits, les journalistes, les avocats et les critiques du gouvernement dans tout le pays.

L'aggravation des violations des droits de l'homme en Chine a également attiré l'attention des médias. Le 7 avril 2019, dans un article intitulé « China's Hard Edge : The Leader of Beijing's Muslim Crackdown Gains Influence », le Wall Street Journal a rapporté : « Chen Quanguo, le responsable de la répression chinoise dans la région du Xinjiang, est devenu un pionnier des techniques policières agressives, donnant le ton pour le passage du pays vers un régime autoritaire plus dur et plus technologique. »

Les tragédies que Chen Quanguo a causées ne se limitent pas aux Ouïghours. Dans l’article, il est écrit : « En 1999, après l’interdiction du groupe spirituel Falun Gong par le gouvernement, M. Chen a participé à la répression en tant que haut fonctionnaire du Henan, avec des responsabilités dans la destruction des dépliants, livres et CD du groupe. Dans le Henan, selon les informations publiées dans la province, il a ensuite supervisé les efforts pour nettoyer les rangs du Parti du Falun Gong en rééduquant et en expulsant les délinquants. »

Un autre article du Wall Street Journal, publié le 22 septembre 2019 et intitulé « China’s Main Threat Is a Moral One », soulignait la crise morale provoquée par le PCC. Dans l’article, il est écrit : « La Chine impose un règne de terreur aux minorités religieuses - chrétiens, bouddhistes tibétains, musulmans ouïghours, Falun Gong et autres. Nous ne pouvons pas ignorer que le Parti communiste chinois met en pièces les droits de l'homme et la liberté religieuse. Ainsi, bien que nous puissions continuer à fournir certaines choses à la Chine, nous ne devons pas permettre à la Chine de confisquer ce qui n'appartient qu'à Dieu : les vies, les âmes et les consciences des êtres humains vulnérables. »

(Un article connexe est disponible dans la version chinoise)

Traduit de l'anglais