(Minghui.org) Le 2 octobre 2020, le service de la citoyenneté et de l'immigration des États-Unis (USCIS pour U.S. Citizenship and Immigration Services) a publié une directive soulignant l'inadmissibilité des membres du Parti communiste ou de tout autre parti totalitaire.
Il y est dit notamment que « l'appartenance ou l'affiliation au Parti communiste ou à tout autre parti totalitaire est contraire et incompatible avec le serment d'allégeance aux États-Unis d'Amérique qui est prononcé lors de la naturalisation et qui comprend l'engagement de “soutenir et défendre la Constitution et les lois des États-Unis”. »
Directive d'alerte de l'USICS sur l'inadmissibilité des membres du Parti communiste ou de tout autre parti totalitaire
Selon l'avocat spécialiste de l'immigration Zheng Cunzhu, qui a récemment été contacté par plusieurs ressortissants chinois auxquels l'USCIS avait refusé l'immigration ou des visas, cette loi existe depuis longtemps et l'USCIS en a récemment renforcé l'application.
Une mise à jour du manuel des directives
Selon l'USCIS, ces nouvelles orientations constituent une mise à jour du manuel des directives de l'agence « pour traiter de l'inadmissibilité fondée sur l'appartenance ou l'affiliation au Parti communiste ou à tout autre parti totalitaire ».
« Le motif d'inadmissibilité des immigrants pour appartenance ou affiliation au Parti communiste ou à tout autre parti totalitaire fait partie d'un ensemble plus large de lois adoptées par le Congrès pour faire face aux menaces à la sûreté et à la sécurité des États-Unis », indique le manuel, « son objectif initial était de protéger les États-Unis contre les activités non américaines et subversives qui étaient considérées comme des menaces à la sécurité nationale. »
D'une manière générale, tout immigrant qui est ou a été membre ou affilié au Parti communiste ou à tout autre parti totalitaire (ou à l'une de ses sous-divisions ou affiliations), national ou étranger, est interdit de territoire.
En fait, le Congrès a adopté la loi sur l'immigration et la nationalité (INA) en 1952, autorisant l'exclusion de tous les étrangers, immigrants ou non-immigrants sur la base de leur appartenance ou de leur affiliation au Parti communiste ou à tout autre parti totalitaire.
La section 212 de l'INA est également spécifiée dans le Titre 8. du Code des États-Unis, section 1182 : « Tout immigrant qui est ou a été membre ou affilié au Parti communiste ou à tout autre parti totalitaire (ou à l'une de ses sous-divisions ou affiliations), national ou étranger, est interdit de territoire.
« Les dispositions relatives à la naturalisation contiennent un motif d'interdiction d'entrée sur le territoire distinct, mais connexe, pour un étranger qui a été membre (ou affilié) du Parti communiste ou de tout autre parti totalitaire dans les dix ans suivant la date de dépôt de sa demande et jusqu'à ce que le demandeur prête le serment d'allégeance. »
Demandes rejetées
Dans un message sur Twitter daté du 17 septembre, l'avocat spécialiste de l'immigration, Zheng Cunzhu a décrit le cas d'une de ses clientes, une citoyenne américaine. Lorsque le père de sa cliente a confirmé à la douane son appartenance au Parti communiste chinois (PCC), il s'est vu refuser l'entrée sur le territoire et son visa de dix ans a également été révoqué. En outre, la demande d'immigration américaine de cette personne a également été refusée en raison de son affiliation au PCC.
Un autre ressortissant chinois, qui se fait appeler M. F, a révélé dans un message posté en ligne que sa femme et lui ont été interrogés sur leur appartenance au PCC lors de l'entretien de demande de carte verte. Il déclarait que l'agent de l'immigration qui l'avait interrogé avait demandé à voir la preuve qu'il avait de manière proactive pris l'initiative de démissionner du PCC et que l'agent n'avait pas accepté le fait qu'il avait cessé de payer ses cotisations au PCC et donc s'était passivement retiré du PCC.
Rompre les liens avec le PCC
L'avocat Zheng a conseillé à son client de démissionner de l'organisation du PCC dès que possible et de fournir des documents à cet effet aux agents d'immigration. Il a déclaré que la politique d'inadmissibilité des membres du Parti communiste existe depuis des décennies, mais que ce n'est que récemment qu'elle est sérieusement appliquée.
La dissimulation par le PCC de la pandémie de coronavirus, la nouvelle loi sur la sécurité nationale à Hong Kong et son hostilité constante envers Taïwan sont quelques-uns des facteurs qui ont poussé le gouvernement américain à réévaluer ses relations avec le PCC et ses membres.
Mme Yi Rong, représentante du centre de démission du PCC (Tuidang en chinois) à New York, a déclaré qu'elle et d'autres volontaires travaillent depuis des années à sensibiliser le public à la brutalité du PCC à l'encontre du peuple chinois, en particulier des pratiquants de Falun Gong.
Selon les informations de The Epoch Times, près de 365 millions de Chinois ont démissionné du PCC et de ses organisations affiliées depuis la publication des Neuf Commentaires sur le Parti communiste en 2004. Mme Yi a déclaré que l'on peut aller sur le site web www.tuidang.org pour démissionner du PCC et obtenir des preuves comme indiqué ci-dessous :
Exemple de certificat attestant que l'on a démissionné du PCC
Traduit de l’anglais