(Minghui.org) Le 9 novembre, le Département américain du Trésor a annoncé des sanctions contre quatre autres responsables du Parti communiste chinois (PCC) et de Hong Kong pour avoir menacé la liberté à Hong Kong.
Michael Pompeo, secrétaire d'État américain, a confirmé les sanctions dans un communiqué de presse publié le jour même. Cette action fait partie d'un effort continu du gouvernement américain afin de réduire les dommages du PCC sur la démocratie.
Les fonctionnaires sanctionnés sont :
Li Jiangzhou, directeur adjoint du Bureau de sauvegarde de la sécurité nationale, une agence créée en vertu de la loi sur la sécurité nationale.
Edwina Lau, chef de la Division de la sécurité nationale de la police de Hong Kong.
Steve Li Kwai-Wah, surintendant principal de la Division de la sécurité nationale de la police de Hong Kong.
Deng Zhonghua, directeur adjoint du Bureau des affaires de Hong Kong et Macao (HKMAO).
Les informations sur les fonctionnaires sanctionnés figurant sur le site web du Département du Trésor
Les noms (en anglais et en chinois), les dates de naissance et les numéros de passeport de ces fonctionnaires ont également été publiés sur le site Web du Département du Trésor.
Département d'État des États-Unis : Tenir les personnages clés pour responsables
Dans un communiqué de presse publié le 9 novembre, le secrétaire d'État Pompeo a déclaré que ces personnes ne seraient pas autorisées à se rendre aux États-Unis. Leurs actifs relevant de la juridiction des États-Unis seraient également bloqués.
« Ces actions soulignent la détermination des États-Unis à tenir pour responsables des personnages clés qui réduisent activement les libertés du peuple de Hong Kong et sapent l'autonomie de celui-ci », a-t-il expliqué. « Les États-Unis demandent à Pékin de respecter les engagements internationaux qu'elle a pris dans la Déclaration commune sino-britannique, un traité enregistré par l'ONU. »
Ces responsables ont tous été impliqués dans la mise en œuvre de la loi répressive sur la sécurité nationale à Hong Kong et dans la répression des manifestants.
Un conseiller à la sécurité nationale des États-Unis : Répandre la dictature
Après que Pékin a adopté une nouvelle loi le 11 novembre qui excluait toute personne du conseil législatif de Hong Kong soutenant l’indépendance, quatre législateurs pro-démocratie ont été disqualifiés par le gouvernement de Hong Kong en quelques minutes. Peu de temps après, les 15 législateurs pro-démocratie restants ont déclaré à la presse qu'ils démissionneraient tous le lendemain, a rapporté The Guardian le 11 novembre dans un article intitulé « Les législateurs de l'opposition de Hong Kong ont tous démissionné après l'expulsion de quatre membres ».
Robert O'Brien, conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis, a déclaré que cela ne laissait aucun doute sur le fait que le PCC avait violé de manière « flagrante » l’engagement en vertu de la déclaration commune sino-britannique et sa promesse au peuple de Hong Kong.
Cela l’amène à croire qu'« un pays, deux systèmes» est devenu simplement une « feuille de figue couvrant la dictature à parti unique du PCC sur Hong Kong ».
« Les États-Unis continueront d'utiliser tous les pouvoirs accordés en vertu de la loi sur les droits de l'homme et de la démocratie de Hong Kong, la loi sur l'autonomie de Hong Kong et le décret sur la normalisation de Hong Kong pour identifier et sanctionner les responsables de l'abolition de la liberté de Hong Kong », a-t-il ajouté.
Une série d'actions
Au cours des derniers mois, de nombreuses mesures ont été prises par le gouvernement américain pour contrer le PCC.
Après que le PCC a promulgué la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, le président américain Donald Trump a publié un décret sur la normalisation de Hong Kong le 14 juillet. « J'affirme donc que la situation concernant Hong Kong, y compris les récentes mesures prises par la République populaire de Chine, est de bafouer fondamentalement l'autonomie de Hong Kong, constitue une menace inhabituelle et extraordinaire, sa source venant en grande partie en dehors des États-Unis, pour la sécurité nationale, la politique étrangère et l'économie des États-Unis », a déclaré le président. « Je déclare par la présente une urgence nationale face à cette menace. »
Selon la loi sur l’autonomie de Hong Kong, le Département américain du Trésor a imposé des sanctions à 11 personnes pour atteinte à l’autonomie de Hong Kong, y compris Carrie Lam, l'actuelle directrice générale de Hong Kong.
« Les États-Unis soutiennent le peuple de Hong Kong et nous utiliserons tous les moyens et notre autorité pour viser ceux qui portent atteinte à son autonomie », a fait remarquer Steven Mnuchin, secrétaire au Trésor.
Le 14 octobre, le Département d'État des États-Unis a présenté un rapport au Congrès et a inclus 10 personnes « qui contribuent matériellement, ont contribué matériellement ou tentent de contribuer matériellement à l'échec de la République populaire de Chine à respecter ses obligations en vertu de la Déclaration conjointe sino-britannique ou de la Loi fondamentale de Hong Kong. »
« La publication de ce rapport souligne notre solide objection aux actions de Pékin qui sont intentionnellement conçues pour saper les libertés du peuple de Hong Kong et imposer les mesures politiques oppressives du PCC », a déclaré le rapport.
Traduit de l'anglais