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Les responsables du Parti communiste chinois poursuivent leur propagande anti-américaine tout en envoyant leurs familles vivre aux États-Unis

9 novembre 2020 |   Écrit par Jiu Xiao

(Minghui.org) La branche chinoise de l’épreuve d’anglais comme langue étrangère (TOEFL), obligatoire pour les personnes dont la langue maternelle n’est pas l’anglais pour pouvoir étudier aux États-Unis, a ouvert les inscriptions pour 2021 à 10 h le 14 octobre 2020. En 5 minutes, tous les créneaux d’épreuves à Pékin et Shanghai, de janvier à août 2021, étaient combles.

La ruée était en partie causée par les capacités limitées des sites d’épreuves en raison de la pandémie de coronavirus. Néanmoins, le remplissage de tous les créneaux en seulement 5 minutes était quand même inattendu et en contraste frappant avec l’intense propagande anti-américaine perpétuée par le Parti communiste chinois (PCC) au cours des derniers mois.

Certains internautes ont fait remarquer que de nombreux militants anti-américains très en vue avaient envoyé leurs enfants s'installer aux États-Unis. Il s'agit notamment de Yang Jiechi (directeur du bureau de la Commission centrale des affaires étrangères), Geng Shuang (représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations unies), Hua Chunying (directeur du Département de l'information du ministère des Affaires étrangères), Hu Xijin (rédacteur en chef du Global Times) et Jin Canrong (doyen des études internationales à l'université Renmin).

Pour résumer les attitudes contradictoires de ces fonctionnaires, un post a cité une phrase utilisée par l'universitaire pro-PCC Sima Nan. Lorsqu'on l'a vu s'envoler pour les États-Unis pour aller retrouver sa famille quelques heures après avoir déclaré que les États-Unis étaient « l'ennemi du monde entier » et « une énorme tumeur », il a balayé ces propos et a répondu : « Affronter les États-Unis est mon travail, et visiter/séjourner aux États-Unis est ma vie. »

Un exode permanent

Le PCC incorpore souvent un patriotisme extrême dans sa propagande. Il se glorifie par exemple en dénonçant les pays occidentaux, en particulier les États-Unis.

« Les Chinois sont riches maintenant – ils peuvent manger tout ce qu'ils veulent et s'amuser partout où cela est possible », ont écrit en ligne les membres de l'armée de l'Internet du PCC. « Pourquoi certaines personnes pensent-elles encore que l'herbe est plus verte de l'autre côté [dans les pays étrangers] ? »

« C'est à cause de la liberté », a répondu un internaute. « Comme l'air, vous ne vous rendez peut-être pas compte de son importance, mais en suffoquant, vous saurez combien il est précieux. »

« Quand vous voulez pratiquer votre croyance, quand votre appartement est démoli par le gouvernement, quand votre enfant est handicapé par un faux vaccin, quand votre patron ne vous paie pas, quand vous perdez vos économies dans une fraude financière, quand vous perdez vos proches dans la pandémie, quand les inondations anéantissent tous vos biens précieux… quand vous cherchez à protéger vos droits légaux, vous pouvez voir le vrai visage du PCC », a écrit un internaute. « Vous perdriez toute dignité en tant qu'être humain – vous seriez coincé dans l’interminable parcours pour faire appel de votre cas, ou vous pourriez être arrêté par les autorités et finir en prison. »

La démocratie, la liberté de croyance, les droits de l’homme, le système juridique, l’environnement et le sentiment de sécurité dans les pays démocratiques sont quelques-uns des principaux facteurs qui attirent les Chinois. Au cours des derniers mois, le PCC s'est isolé davantage en raison de son flot de mensonges et de désinformation, ainsi que de ses attaques contre les pays occidentaux. Mais les Chinois rêvent toujours d'émigrer aux États-Unis, comme en témoigne la popularité du TOEFL.

Le Canada attire également environ 30 000 immigrants chinois par an. Après que Meng Wanzhou, vice-président du conseil d'administration et directeur financier de Huawei, a été détenu au Canada en décembre 2018, bien que le PCC ait sali le Canada à plusieurs reprises, l’immigration de la Chine vers le Canada ne semble pas ralentir.

Selon un rapport de 2018 de la célèbre université Tsinghua, seuls 19 % de ses diplômés qui sont allés aux États-Unis pour suivre des études supérieures sont retournés en Chine à la fin de leurs études. New Oriental (Xin Dong Fang), la plus grande entreprise de préparation aux épreuves d'anglais en Chine, a publié un livre blanc en 2019 disant que seulement 28 % des étudiants chinois sont retournés en Chine après avoir terminé leurs études à l'étranger.

Pour expliquer cette situation, un vice-président de Tsinghua a parlé des différences de qualité de vie entre la Chine et les autres pays. Aux États-Unis, par exemple, on peut contracter un prêt hypothécaire pour acheter une maison après avoir travaillé quelques années. En Chine, il est beaucoup plus difficile pour les jeunes générations de devenir propriétaires, car le prix moyen d'un logement est beaucoup plus élevé par rapport aux niveaux de revenus. En outre, aux États-Unis, les prix sont relativement plus stables et le coût de la vie plus bas.

Xu Chenchang, professeur de mathématiques à l'université de Pékin, a abondé. Faire de la recherche en Chine est beaucoup plus difficile que dans les pays occidentaux, a-t-il déclaré. Outre la difficulté à obtenir des financements, le système corrompu et la fraude généralisée aux données sont également intimidants pour ceux qui veulent poursuivre une carrière scientifique en Chine.

Les leçons à tirer de la collaboration avec le PCC

Si de nombreux Chinois choisissent aujourd'hui de rester dans les pays occidentaux, ceux qui, dans les premières années de l'ascension du PCC, ont été trompés par les mensonges du Parti et ont décidé de rester avec le PCC sont souvent devenus des victimes dans ses campagnes politiques.

Hu Feng et Li Shenzhi, deux éminents universitaires en Chine et fervents partisans de Mao Tsé-toung ainsi que du PCC en 1949, l'ont appris à leurs dépens quelques années plus tard. Mao a pris Hu pour cible en 1955 en tant que contre-révolutionnaire, et Hu a été emprisonné jusqu'en 1979, plusieurs années avant sa mort. Li a également été attaqué en tant que droitiste en 1957 et est devenu par la suite un ardent critique de l'autoritarisme du PCC.

Beaucoup de ces universitaires ont eu la liberté de choisir leur voie. Avant de se retirer à Taïwan, Chiang Kai-shek, ancien président de la république de Chine, a lancé un plan en décembre 1948 pour sauver un millier d'universitaires et organiser leur voyage à Taïwan. Mais très peu ont accepté l'invitation et ont été d’accord de déménager.

Parmi les 81 membres de l'Academia Sinica, l'académie nationale de la république de Chine, seuls 10 sont allés à Taïiwan, 12 à l'étranger et les 59 autres sont restés en Chine continentale en 1949. En outre, parmi les cinq mille scientifiques chinois qui se trouvaient dans d'autres pays, plus de deux mille sont retournés en Chine à la fin de 1956, dans l'espoir de contribuer à la société grâce à leurs connaissances.

Mais ce qui s'est passé ensuite était inattendu :

Wu Mi, l'un des fondateurs de la littérature comparée chinoise, a été qualifié de contre-révolutionnaire pour avoir refusé de suivre la ligne du Parti en attaquant Confucius.

Qian Duansheng, l'un des hauts fonctionnaires dont Chiang Kai-shek a fait l'éloge, a été contraint à faire son auto-critique au Congrès du peuple de Pékin en 1957 avant d'être pris pour cible en tant que droitiste.

Zhou Shouxian, l’un des pionniers de l’informatique en Chine, a été envoyé aux travaux forcés dans la province reculée du Jiangxi. Il a développé des troubles mentaux et plus tard s’est suicidé.

Qian Jin, un contributeur essentiel à la technologie chinoise en matière d'armes nucléaires, de missiles et de satellites, a été pris pour cible en tant que contre-révolutionnaire pendant la Révolution culturelle. « Ceux qui connaissent l'anglais sont des espions américains ; ceux qui connaissent le russe sont des espions soviétiques », disait un slogan à l'époque. Qian a nié être un espion et a été battu à mort.

Dong Jianyi, est né à Shanghai et a obtenu un diplôme de médecine à Harvard. Après son retour à Shanghai en 1952, il est devenu directeur du Département d'urologie de l'hôpital de Huimin. En 1957, il a été classé comme un homme de droite et envoyé à Jiabiangou dans la province du Shanxi pour y être soumis au travail forcé. Sa femme Gu Xiaoying, également diplômée d'une université américaine, est partie à sa recherche, mais elle a découvert que son corps avait été dévoré et que seule sa tête était restée accrochée au squelette.

Jiabiangou se situe dans le désert de Gobi, dans le nord-ouest de la Chine, avec des vents forts et un froid extrême. Cependant, pendant le mouvement du Grand Bond en avant, plus de 3000 intellectuels de droite y ont été envoyés pour faire pousser des cultures et se nourrir. Comme la nourriture était épuisée, ils ont mangé de l'herbe, des rats, des lézards et même des déchets humains, certains ayant recours au cannibalisme. En 1960, moins de 1000 personnes étaient encore en vie.

Ce qui s'est passé à Jiabiangou n'est qu'une des innombrables tragédies causées en Chine par le PCC. Les douces illusions d'innombrables intellectuels à l'égard du PCC ont été confrontées à une dure réalité.

Il s'agit notamment de Chen Yinke (l'un des historiens les plus connus en Chine au XXe siècle), Ye Qisun (l'un des pionniers de la physique moderne en Chine), Xie Jiarong (l'un des fondateurs de la Société géologique de Chine), Chen Mengjia (poète et archéologue), Ma Yinchu (économiste), le couple de Zeng Zhaolun (ancien vice-ministre de l'Éducation) et Yu Dayin (professeur à l'université de Pékin), Wang Rongbin (développeur clé du sous-marin chinois de première génération), Feng Zikai (peintre), Xiao Guangyan (pétrochimiste), le couple de Fu Lei (traducteur) et Zhu Meifu, Yu Guangyu (expert en aérospatiale) et Zhan Antai (universitaire).

La classe des élites communistes

Pour contrôler davantage la politique et l'économie chinoises, l'ancien haut fonctionnaire Wang Zhen a proposé d'impliquer un enfant de chaque fonctionnaire du PCC dans la politique et un autre dans les affaires (alors que les citoyens moyens n'étaient autorisés à avoir qu'un enfant, les hauts fonctionnaires étaient autorisés à en avoir deux). Grâce à ce dispositif, les enfants des fonctionnaires du PCC ont pu utiliser leurs relations politiques au profit de leurs entreprises. Ainsi, les princes ont amassé de grosses fortunes dans les années 1980. Une décennie plus tard, craignant qu'une grande visibilité de ces avoirs ne ternisse l'image « glorieuse » du Parti, les hauts fonctionnaires ont été encouragés à faire partir leurs enfants à l'étranger.

Selon un rapport de Radio Free Asia en 2011, environ 74,5 % des enfants de fonctionnaires du PCC de niveau ministériel ou supérieur (y compris ceux qui avaient pris leur retraite) avaient obtenu la résidence permanente ou la citoyenneté américaine ; ce pourcentage était encore plus élevé, à 91 %, pour les petits-enfants des fonctionnaires.

Une enquête a également révélé que 91 % des membres du Comité central du PCC avaient des membres de leur famille qui avaient émigré à l'étranger. Même pour l'organisme de contrôle, la Commission centrale d'inspection disciplinaire, 88 % de ses membres avaient des membres de leur famille ayant immigré à l'étranger. Par exemple, Jiang Zhicheng (petit-fils de l'ancien dirigeant du PCC Jiang Zemin), Chen Yuan (fils de Chen Yun), Liu Chaoying (fille de Liu Huaqing) et la fille de Yuan Mu sont connus pour être devenus citoyens américains. Bo Guagua (fils de Bo Xilai) et la petite-fille de Wu Guanzheng ont obtenu la résidence permanente aux États-Unis. Zeng Wei (fils de Zeng Qinghong) est un résident australien.

Selon un responsable de la lutte contre la corruption, une enquête menée en 2014 a révélé que plus de 4,2 millions de fonctionnaires avaient commis des actes de corruption à un moment donné au cours des 30 dernières années. Environ 10 000 de ces fonctionnaires corrompus avaient fui à l'étranger, et environ 7000 se cachaient aux États-Unis. D'autres sources ont indiqué que les 10 000 fonctionnaires avaient transféré au moins mille milliards de yuans ou 149 milliards de dollars à l'étranger.

Un rapport a révélé que 3220 personnes en Chine ont des actifs d'une valeur de plus de 100 millions de yuans (sans compter les actifs à l'étranger). Parmi eux, 2932 (91 %) sont des descendants de hauts fonctionnaires du PCC, et leur fortune s'élève à 2000 milliards de yuans (299 milliards de dollars US).

Wikileaks a également révélé que les responsables du PCC ont environ 5000 comptes dans les banques suisses et que deux tiers d'entre eux sont des responsables du niveau central du PCC. Des vice-premiers ministres, présidents de banque et ministres jusqu'aux membres du Comité central, presque tous y ont un compte.

Un internaute a décrit un jour la nature multifacettes des fonctionnaires du PCC :

Lire le Manifeste communiste d'Allemagne.

Chanter l'Internationale de la France.

S'engager dans une alliance avec l'Union soviétique.

Posséder un compte bancaire en Suisse.

Détenir une résidence permanente aux États-Unis, au Canada ou en Australie, tout en disant résolument aux Chinois ordinaires : « Nous ne prendrons jamais en considération le système occidental ! »

Moins de lieux sûrs

Les fonctionnaires chinois ont cherché à obtenir la citoyenneté européenne en investissant dans un « passeport doré » comme celui de Chypre. Toute personne ayant investi 2,5 millions d'euros pourrait devenir citoyen chypriote, et le passeport fonctionnerait dans les 27 pays de l'Union européenne. Des rapports ont montré que près de 500 Chinois ont obtenu des passeports chypriotes de cette manière depuis le lancement du programme en 2013.

En raison du renforcement de la réglementation de la Commission européenne, Chypre a révoqué 26 passeports de ce type en 2019, dont ceux de certains détenteurs de passeport nés en Chine. En octobre 2020, Chypre a annoncé qu'elle mettrait fin au programme de « passeport doré » le 1er novembre, empêchant ainsi les responsables du PCC d'abuser de ce programme.

De même, les États-Unis ont également examiné leur politique d'immigration liée à la Chine. L'une des raisons était la crainte de l'espionnage et du vol de propriété intellectuelle. Les statistiques ont montré que 90 % des cas d'espionnage économique aux États-Unis au cours des sept dernières années étaient liés à la Chine, tandis que deux tiers des cas d'espionnage intellectuel étaient liés à la Chine. Le directeur du FBI, Christopher Wray, a récemment déclaré que les États-Unis déposaient une nouvelle affaire d'espionnage liée à la Chine toutes les dix heures en moyenne.

Pour freiner l'infiltration du PCC, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a annoncé le 1er septembre 2020 que les instituts Confucius seraient fermés d'ici la fin de l'année. Les services américains de la citoyenneté et de l'immigration ont également annoncé le 2 octobre qu'ils avaient mis à jour leur manuel de politique pour faire respecter l'inadmissibilité « fondée sur l'appartenance ou l'affiliation au Parti communiste ou à tout autre parti totalitaire ».

Traduit de l'anglais