(Minghui.org) Deux couples mariés de la bannière gauche de Bairin, en Mongolie intérieure, ont récemment été harcelés pour leur croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
M. Ma Honghui et Mme Zheng Guizhi
Trois policières ont frappé à la porte de M. Ma Honghui le 12 novembre 2020. M. Ma a ouvert la porte, mais trois autres agents (deux hommes et une femme) ont fait irruption par le côté. Deux policières ont pris des photos et ont filmé le domicile de M. Ma ainsi que sa conversation avec les agents.
Un policier demandait sans cesse si M. Ma et sa femme, Mme Zheng Guizhi, pratiquaient toujours le Falun Gong. Alors que M. Ma gardait le silence, Mme Zheng a demandé aux policiers de ne plus venir les harceler. Elle a déclaré qu'elle avait un problème cardiaque et qu'elle avait failli mourir des suites des tortures qu'elle avait subies pendant sa peine de trois ans d'emprisonnement, entre 2012 et 2015, pour avoir refusé de renoncer à sa croyance. Les six policiers n'ont pas dit grand-chose et sont partis.
Quelques jours plus tard, deux des six policiers sont allés trouver la fille du couple et ont tenté d'inciter la jeune femme à signer des déclarations de renonciation au Falun Gong au nom de ses parents. Ils l'ont menacée : « Si tu ne la signes pas, la police harcèlera tes parents dans quelques jours. Elle pourrait également les arrêter. » Inquiète pour ses parents, la fille de M. Ma a été contrainte de signer les déclarations de renonciation.
M. Zhang Lixin et Mme Wu Guohua
Le frère de M. Zhang Lixin a appelé autour du 12 novembre 2020, pour dire qu'il subissait des pressions de la part de responsables gouvernementaux de la ville de Shisan'aobao pour persuader M. Zhang et sa femme, Mme Wu Guohua, d'abandonner leur croyance dans le Falun Gong. M. Zhang a expliqué à son frère que la pratique du Falun Gong relevait de sa liberté de croyance et qu'il ne ferait aucun compromis face à l'intimidation autoritaire du gouvernement.
Vers 19 h le 16 novembre, deux policiers ont frappé à la porte de M. Zhang, mais il a refusé de l'ouvrir.
Une équipe d'agents est revenue vers 9 h le 23 novembre. Ils ont frappé fort à la porte et ont essayé d'utiliser un passe-partout pour l'ouvrir, mais sans succès.
Traduit de l'anglais