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Pourquoi a-t-il été épargné par la peste ?

14 février 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui

(Minghui.org) Lorsqu'une épidémie frappe, les gens se mettent souvent en mode panique. Il y a eu cependant un certain nombre de cas dans l'histoire de la Chine où des personnes ont vécu avec des patients infectés, en restant en parfaite santé. En voici quelques exemples.

L’histoire de Xin Gongyi

Xin Gongyi est né à l’époque des Wei du Nord et a occupé diverses fonctions officielles sous le règne de la dynastie Sui. C'était une personne intègre dotée d’un grand sens des responsabilités.

Alors qu'il était gouverneur de Minzhou, il a remarqué que la population locale avait très peur des maladies et craignait d'être infectée. Si une personne tombait malade, les membres de sa famille allaient se réfugier ailleurs, la laissant se débrouiller seule à la maison. En conséquence, de nombreux malades mouraient faute de soins appropriés.

Xin Gongyi décida de changer la situation en remplaçant la coutume dégénérée par une gentillesse aimante. Il envoya des subordonnés inspecter divers endroits à Minzhou et leur dit de ramener tous les malades au Bureau du magistrat de Minzhou où il s'occupait des affaires officielles. Il installa des lits pour malades dans le hall principal et subvint à la nourriture et aux besoins quotidiens des patients.

Un été, une épidémie éclata à Minzhou et plusieurs centaines de personnes furent infectées. Le hall principal du lieu de travail de Xin Gongyi et son couloir étaient remplis de patients.

Il installa un canapé dans le couloir et y gérait les affaires officielles, jour et nuit, parmi les malades. Lorsqu'il était fatigué, il dormait sur le canapé. Il utilisa également son propre argent pour acheter des médicaments et louer les services de médecins et prit personnellement soin des patients. Progressivement, tous les patients se rétablirent les uns après les autres.

Xin Gongyi appela alors les familles pour qu’elles les ramènent chez eux et leur dit : « La vie et la mort sont prédestinées, alors vous ne seriez pas en danger en prenant soin de vos proches. Dans le passé, de nombreux malades sont morts parce que les membres de leur famille les ont abandonnés. Vous pouvez voir par vous-mêmes. J'ai amené les malades ici et j'ai passé du temps avec eux jour et nuit, pourtant je me porte toujours bien, et ils se sont tous rétablis. Désormais, vous ne devez plus abandonner les gens qui tombent malades comme vous l'avez fait par le passé. »

Les membres de famille et les proches des patients eurent honte en entendant ses paroles. Ils le remercièrent et partirent. Plus tard, les gens de Minzhou devinrent plus compatissants et attentionnés les uns envers les autres et abandonnèrent leur ancienne coutume.

Yu Gun refusa d’abandonner son frère malade

Il y avait sous la dynastie Jin, un ermite appelé Yu Gun. Il était aussi l’oncle de l’impératrice Mingmu (nom patronymique Wenjun) de l’empereur Ming de Jin (299-328).

Depuis qu’il était jeune, Yu Gun avait toujours vécu une vie simple. Il aimait apprendre et était connu pour montrer de la piété filiale envers ses parents aussi bien qu’une gentillesse aimante envers sa fratrie.

Durant le règne de l’empereur Wu de Jin (275 – avril 280), une épidémie éclata et deux des frères aînés de Yu Gun furent infectés et moururent. Un autre frère aîné fut aussi infecté par la peste.

La situation était dévastatrice. Les parents de Yu Gun voulaient l’emmener lui et ses jeunes frères pour échapper à la peste, mais Yu Gun refusa d’abandonner son frère malade. Il insista pour rester avec lui et dit : « Je n’ai pas peur de la peste. »

Sans autre choix, sa famille dut le laisser avec son frère malade. Yu Gun prit soin de lui jour et nuit. Il pleurait aussi parfois tristement, affligé par la perte de ses deux frères décédés.

Plus d'une centaine de jours s'écoulèrent et l'épidémie prit progressivement fin. Lorsque les membres de sa famille et d'autres villageois revinrent, ils furent surpris de constater que, bien que Yu Gun ait vécu avec son frère malade jour et nuit, il était en bonne santé et n’avait pas été infecté, et que son frère malade s’était presque complètement rétabli grâce à ses soins.

Les aînés du village soupirèrent de surprise : « Ce garçon est étonnant ! Il a pu prendre soin des gens et s’acquitter de choses que d’autres n’auraient pas osé faire. »

Les gens réalisèrent également que tout le monde ne serait pas infecté en cas d'épidémie et que la peste n'osait pas approcher ceux qui n'avaient pas peur de la mort et qui insistaient pour protéger les autres.

Comme le souligne le célèbre classique chinois Huangdi Neijing (Le classique de la médecine de l'Empereur Jaune) : « Avec la droiture à l'intérieur, la substance maléfique est incapable d'interférer. »

Il y a toujours une issue tant que les gens persistent dans la droiture et basent leur conduite sur la vertu.

Traduit de l'anglais