(Minghui.org) Autrefois figure emblématique d'une communauté chinoise moderne, Baibuting, qui est située à Wuhan, l'épicentre de l'épidémie de coronavirus, a été abandonnée par les responsables du Parti communiste chinois (PCC).
Alors qu'on savait déjà en décembre 2019 que le virus pouvait se transmettre d'humain à humain, le 18 janvier 2020, les habitants de Baibuting ont dû assister à une fête annuelle. Plus de 40 000 familles ont préparé un total de 14 000 plats à partager. Quelques jours plus tard, de nombreux membres de la communauté ont commencé à présenter les symptômes d'une infection à coronavirus. Le 23 janvier, la ville de Wuhan a été confinée.
Les autorités ont maintenant abandonné Baibuting, afin de réduire le nombre de cas déclarés de coronavirus. Un internaute a écrit sur un site de blogs : « Je suis un habitant de Baibuting Garden à Wuhan. J'écris cela en désespoir de cause. Actuellement, Baibuting Garden est dans une situation sans pilote, sans une personne responsable. De nombreuses personnes ont été infectées par ce virus. Mais les dirigeants de Wuhan nous ont donné un seul kit de test par jour et par secteur, qui contient environ 4 000 familles. » Le message a été rapidement supprimé.
Une « communauté nationale civilisée »
Situé dans le district de Jiang'an à Wuhan, Baibuting couvre une superficie de 4 kilomètres carrés (environ 1,5 mile carré) et compte environ 180 000 habitants. Baibuting a un comité du Parti sous le contrôle direct du comité du Parti du district de Jiang'an, ainsi que 15 sous-comités du Parti et 9 comités de quartier.
Mao Yonghong dirige le comité du Parti de Baibuting, il est président du conseil d'administration du groupe de Baibuting, le promoteur de la communauté de Baibuting.
Baibuting a reçu plus de 50 prix nationaux, dont le prix de la « Communauté nationale civilisée ». Elle a été saluée pour avoir incarné la société chinoise moderne et pour avoir mis en valeur Wuhan.
Li Changchun du Comité permanent du Politburo a visité la communauté en mai 2003, et l'ancien premier ministre Wen Jiabao a effectué une visite en juin 2004. Très peu de villages ou de communautés en Chine ont été aussi honorés et reconnus.
Quatre organismes du gouvernement central, dont le Département de la publicité du PCC, le Bureau du Comité central pour la construction de la civilisation spirituelle, le ministère du Logement et du Développement urbain et rural, et le ministère de la Culture, ont publié une déclaration commune pour promouvoir la communauté de Baibuting dans le reste du pays.
Les autorités de la province du Hubei et de la ville de Wuhan ont suivi le mouvement pour promouvoir davantage la communauté. D'autres provinces ont organisé des visites à Baibuting pour apprendre comment bâtir des collectivités similaires.
Un banquet « à ne pas manquer »
Depuis vingt ans, Baibuting organise chaque année un wanjiayan (fête des 10 000 familles) autour du Nouvel An chinois. C'est devenu un événement de marque pour la communauté et un outil de propagande pour le gouvernement.
La fête de 2020 a eu lieu le 18 janvier, une semaine avant le Nouvel An chinois. Environ 14 000 plats ont été préparés par 40 000 familles, et les résidents ont été affectés soit au lieu principal, soit à l'un des neuf lieux secondaires.
Selon les messages sur les médias sociaux, de nombreux plats étaient porteurs de messages chantant les louanges du PCC. Par exemple, « Célébrer le 70e anniversaire de la Chine » était écrit sur certains des gâteaux.
Un bénévole qui travaillait à la préparation de l'événement a révélé que lui et certains membres du personnel de la communauté avaient reçu des informations privilégiées selon lesquelles la ville de Wuhan allait être fermée, mais on leur avait dit que la fête devait avoir lieu.
Une habitante de Baibuting a écrit sur les médias sociaux qu'à trois reprises, elle a essayé de ne pas assister au banquet, mais en vain. Sa mère a dû préparer trois plats pour l'événement.
Une propagation du virus hors contrôle
Peu après la fête, des cas de fièvre ont été signalés à Baibuting. Le 5 février, Caixin signalait que dès le 1er février, plus d'une dizaine de cas suspects et deux cas confirmés ont été trouvés à Baibuting. Le 7 février, la BBC signalait qu'il y avait des résidents présentant des symptômes du coronavirus dans au moins 50 bâtiments.
Un membre du comité de quartier a déclaré avoir entendu parler du virus au début du mois de janvier. Le 15 janvier, après avoir été informés que la maladie pouvait se propager de personne à personne, lui et d'autres personnes ont suggéré d'annuler le banquet. Mais leur demande a été rejetée.
Il a dit qu'en date du 4 février, il y avait 42 patients sous la juridiction de son comité de quartier qui n'avaient pas encore été hospitalisés, mais « ce nombre n'inclut pas les sept qui ont été mis en quarantaine, les trois qui ont été hospitalisés, ni les trois qui sont morts. Et il pourrait y en avoir beaucoup qui sont malades sans que nous le sachions. »
Une communauté abandonnée
Le PCC a activement couvert le coronavirus depuis son apparition. Le 1er janvier, huit médecins ont été sanctionnés par la police de Wuhan pour avoir alerté les autres à propos de l'escalade de l'épidémie. L'un d'eux, le Dr Li Wenliang de l'hôpital central de Wuhan, a été infecté par la suite et est mort du virus le 6 février 2020.
Les habitants de Baibuting se sont conformés à l'ordre d'assister à la fête annuelle, pour ensuite être victimes de l'épidémie et ne recevoir aucune aide des responsables gouvernementaux.
Un habitant de Wuhan portant le patronyme Zhang a écrit sur les médias sociaux : « Les responsables ont déserté Baibuting, craignant que le fait de signaler un nombre élevé d'infections ne leur coûte leur emploi. » Il a également déclaré qu'un seul kit de test par jour était donné à chaque subdivision d'environ 4 000 familles, ce qui signifie qu'on est autorisé à signaler qu'un seul cas confirmé par jour pour chaque secteur.
Le 9 février, dans un message publié sur Sina Weibo (un site Web de microblogging chinois), un résident de Baibuting utilisant le pseudonyme « Hanniblo enfant sauvage », a écrit : « Un grand nombre de cas suspects ayant de la fièvre sont encore dans leur maison. Certains patients gravement malades courent partout cherchant de l'aide. Nous avons entendu dire que les autorités de Wuhan ont abandonné Baibuting par crainte d'être licenciées de leurs postes. Les gens de la rue Houhu, à côté de nous, reçoivent des fournitures et d'autres formes d'aide, mais rien n'a été donné à la communauté de Baibuting. Les résidents ici sont désespérés. »
Chen Jue, un autre internaute a écrit : « C'est le prix à payer pour croire au PCC. »
Une pensée peut faire toute la différence
Alors que les résidents de Baibuting et beaucoup d'autres espèrent un traitement rapide du coronavirus, les pratiquants de Falun Dafa encouragent tout le monde à prendre exemple sur ceux qui se sont remis de leurs maladies en démissionnant du PCC et de ses organisations affiliées, et en récitant : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ».
Le Falun Dafa est une pratique de l'esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, qui est persécutée par le PCC depuis juillet 1999.
On peut se demander pourquoi le fait de réciter quelque chose d'aussi simple que « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » peut avoir un effet aussi remarquable. Nous renvoyons le lecteur vers les articles suivants :
Un homme guérit du coronavirus en sept jours en récitant « Falun Dafa est bon »
En anglais :
Fighting the Epidemic: The Amazing Power of Believing “Falun Dafa is Good”
Some Thoughts on Why Reciting “Falun Dafa is Good” Can Cure Coronavirus Infection
The Importance of Holding Kind Thoughts
Traduit de l'anglais :