Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Le Parti communiste chinois combat le coronavirus par la censure et la tromperie

17 mars 2020 |   Écrit par Shan Heqing

(Minghui.org) Dans sa réponse à l'épidémie de coronavirus, le Covid-19, le Parti communiste chinois (PCC) a montré comment un régime totalitaire considère qu'il est plus important de maintenir son pouvoir que d'assurer la santé et la sécurité de la population.

Couverture initiale

Selon une étude publiée le 24 janvier 2020 par The Lancet, intitulée « Clinical features of patients infected with 2019 novel coronavirus in Wuhan, China », le premier cas rapporté du nouveau coronavirus datait du 1er décembre 2019.

Un autre rapport du média chinois Caixin a aussi révélé que plusieurs hôpitaux de Wuhan ont envoyé neuf cas de pneumonie non identifiée pour séquençage avant la fin du mois de décembre 2019 dont les résultats indiquaient que les patients étaient infectés par un nouveau coronavirus semblable au SRAS.

Peu de temps après que les hôpitaux ont communiqué les résultats à la Commission municipale de santé du Hubei et à la Commission nationale de santé, il leur a été dit en janvier 2020 d'arrêter tous les tests et de détruire tous les échantillons. Toutes les données ont été interdites de publication.

Alors que quelques cas d'infection ont été rapportés en décembre 2019, le gouvernement local a affirmé dans les médias que le virus ne serait pas transmissible d'homme à homme et qu'il était « évitable et contrôlable ».

Huit médecins qui partageaient les informations sur le virus avec leurs amis sur un média social ont été arrêtés le 1er janvier 2020 et accusés de « répandre des rumeurs ». Le Dr Li Wenliang, un des lanceurs d'alerte, a contracté par la suite le virus létal et est décédé le 6 février à l'âge de 34 ans.

Malgré tous les premiers cas signalés, plusieurs grands rassemblements ont eu lieu à Wuhan en janvier 2020, notamment la réunion du Congrès du peuple, la Conférence consultative politique du peuple chinois, ainsi qu'un grand repas partagé auquel ont participé plus de 40 000 familles.

Quand Zhong Nanshan, spécialiste en médecine respiratoire, a finalement confirmé la transmission interhumaine du virus, le 20 janvier 2020, le virus s'était déjà répandu dans tout le pays par les personnes voyageant pour les vacances du Nouvel An chinois.

Le lendemain de l'annonce de Zhong, le nombre de cas confirmés d'infection a soudain bondi à plus de 300. Près de cinquante jours s'étaient écoulés depuis la déclaration du premier cas, mais aucune mesure n'avait été prise pour contenir le virus.

Zhou Xianwang, le maire de Wuhan, a déclaré à la télévision le 27 janvier 2020 dans un geste sans précédent que la ville devait attendre l'autorisation de Pékin avant de divulguer des informations sensibles. Beaucoup ont vu dans sa réponse une tentative de rejeter la faute sur le gouvernement central pour se protéger.

Après la mise en quarantaine de Wuhan, plusieurs internautes ont été arrêtés pour leurs reportages sur l'épidémie et beaucoup de comptes de médias sociaux et de messages en ligne ont été fermés et supprimés pour avoir publié des informations sur de nouveaux cas d'infection ou sur la vie misérable des citoyens de Wuhan.

Sous-estimation des cas de décès

Pour contrôler le nombre de cas d'infection et de décès signalés, les autorités de Wuhan ont limité la distribution de kits de dépistage aux communautés locales et aux hôpitaux. Certains habitants ayant de la fièvre n'ont pas eu l'autorisation de se faire soigner dans un autre district que leur district d'origine. Certains sont décédés avant même d'avoir été testés.

Selon une interview exclusive d'un journaliste d'investigation pour The Epoch Times, un haut responsable d'un crématoire de Wuhan a révélé que leur nombre de crémations quotidiennes était monté en flèche depuis le 22 janvier, pour atteindre un pic de 127 corps le 3 février. Le fonctionnaire a ajouté que c'était quatre à cinq fois plus élevé que d'habitude. Il s'est plaint que le personnel devait travailler presque 24 heures sur 24 pour incinérer les corps.

Quatre autres maisons funéraires à Wuhan ont aussi signalé une augmentation du nombre d'admissions, sur la base d'appels faits sous couverture et de révélations d'employés de crématoriums.

Beaucoup d'observateurs ont estimé que les cas de décès étaient plusieurs fois supérieurs aux nombres officiels.

Les entreprises ont eu l'ordre de rouvrir, il s'en est suivi des foyers de Covid-19

À la mi-février, alors que l'épidémie n'avait toujours pas diminué, le gouvernement central a ordonné aux entreprises de reprendre leurs activités normales afin de sauver l'économie durement touchée.

Peu après, des foyers de cas de Covid-19 ont été signalés à Pékin, Chongqing, Guangdong et dans la province du Shandong.

Refus de l'aide et retenue des ressources

Peu après que certains membres du personnel soignant eurent lancé un appel en ligne pour dénoncer le manque d'équipement de protection personnelle de base au début de l'épidémie, les dons des entreprises et des particuliers ont afflué vers la Croix-Rouge en Chine, mais ces dons de premiers secours ont été retenus et non distribués à ceux qui en avaient le plus besoin.

D'autre part, le PCC a également rejeté l'aide d'autres pays et n'a jamais autorisé les experts américains du CDC (ndt : Centre pour le contrôle et la prévention des maladies) et d'autres responsables médicaux et de santé publique à entrer en Chine pour aider à évaluer la situation et à contenir le virus.

Remise en question de la diminution des nouveaux cas d'infection

Alors que le nombre de nouvelles infections augmente dans les pays extérieurs de la Chine, le nombre de nouveaux cas signalés en Chine diminue.

Selon un document interne de la commission de la santé de la province du Liaoning, obtenu par The Epoch Times, les hôpitaux locaux ont été tenus de détruire les données relatives à l'épidémie. Un autre document confidentiel obtenu par The Epoch Times montre également que les autorités de la province du Shandong ont délibérément sous-estimé le nombre de cas confirmés.

Un technicien en tomographie du premier hôpital de la ville de Qiqihar, dans la province du Heilongjiang, a été infecté par le Covid-19. Cet hôpital a reçu plus de 100 patients atteints de coronavirus, dont des membres du personnel médical. Aucun de ces cas n'a été signalé ou rendu public, selon NTDTV, un média chinois basé à New York.

Selon un lanceur d'alerte qui a révélé l'information à NTDTV, le personnel médical de l'hôpital a travaillé de longues heures pendant plus de vingt jours sans aucun congé. Il a également appris que certains employés d'autres hôpitaux avaient également été infectés, mais qu'aucun de ces cas n'avait été signalé non plus. Sinon, les dirigeants des hôpitaux auraient été punis pour avoir violé les « directives de propagande épidémique » émises par le régime communiste.

Par contre, face à l'apparent ralentissement de la propagation du virus en Chine, davantage de fonctionnaires ont été envoyés pour patrouiller jour et nuit dans les quartiers résidentiels et dans les rues afin de capturer les personnes qui sortent sans suivre les restrictions de la police.

De plus, des ambulances et des véhicules de police emmenant à l'hôpital des patients suspectés d'être atteints du Covid–19 n'enclenchent plus leur sirène. La police agit aussi discrètement quand elle bloque des patients suspects chez eux.

Déplacement des responsabilités

Maintenant que le virus s'est répandu dans plus de 100 pays et régions, le PCC essaye de déplacer la responsabilité à d'autres pays, disant que le virus serait venu de forces anti-Chine étrangères. Zhong Nanshan, spécialiste en médecine respiratoire et en virologie, a déclaré le 27 février dans les médias d'État que « le coronavirus est apparu d'abord en Chine, mais il n'est pas originaire de Chine ».

Selon un rapport de en.people.cn, porte-parole du PCC, un utilisateur a posté sur le Twitter chinois, Sina Weibo : « Peut-être que les délégués américains ont apporté le coronavirus à Wuhan [pendant les Jeux Mondiaux Militaires qui se sont tenus à Wuhan en octobre]. Et qu'une mutation du virus est arrivée, le rendant plus mortel et plus contagieux, et provoquant une épidémie généralisée cette année. »

Glorification du PCC

Alors que d'autres pays mènent une lutte acharnée contre le Covid–19, le PCC a intensifié sa machine de propagande pour vanter ses efforts pour contenir l'épidémie.

Un nouveau livre A Battle Against the Epidemic : China Combating Covid-19 in 2020 (ndt : Une guerre contre l'épidémie : Le combat de la Chine contre le Covid-19 de 2020) vient d'être publié récemment par le Département de la propagande et le Bureau d'information du Conseil d'État. Il célèbre la manière dont le PCC, sous la direction « héroïque » de Xi Jinping, a contrôlé et géré efficacement la propagation de l'épidémie, transformant cet événement tragique en une autre grande célébration. Le 10 mars, Xi a effectué sa première visite à Wuhan depuis le début de l'épidémie de coronavirus pour affirmer la victoire de la Chine dans sa lutte contre l'épidémie.

Dans le document interne des autorités de Shanghaï, dont The Epoch Times a pu se procurer un exemplaire, il a été ordonné aux autorités de produire des « histoires positives » pour « promouvoir les politiques gouvernementales », « de surveiller l'opinion publique en ligne », « de découvrir des modèles exemplaires de personnes travaillant aux premières lignes à contrôler l'épidémie » et « de créer une atmosphère solide de personnes unies dans un travail mené ensemble ».

Dans un autre effort pour louer son « chef suprême » et « sa victoire » dans la lutte contre le virus, le PCC a honoré 113 équipes médicales et 506 membres d'équipes médicales comme « citoyens modèles » pour leur participation à la réponse à l'épidémie. Les membres du personnel médical qui sont morts du virus et d'épuisement ont été promus martyrs, dans le but d'encourager plus de gens à faire des sacrifices pour le pays.

Voir aussi article en chinois :

新冠疫情-娴熟息音-疯狂巡逻-中共继续误导民众

Traduit de l'anglais