(Minghui.org) Un habitant de Chongqing a purgé trois ans et trois mois de prison, entre 2015 et 2018, parce qu'il pratique le Falun Gong, une ancienne discipline méditative et spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
M. Wu Lixing a récemment raconté son épreuve :
« Un groupe de policiers, ainsi que des agents du Bureau 610 et de la Commission des affaires politiques et juridiques, ont fait irruption chez moi le 30 juin 2014. Un des agents m'a maintenu à terre, tandis que les autres ont fait une descente chez moi et ont confisqué mes ordinateurs, mes imprimantes, des objets liés au Falun Gong ainsi que 37 215 yuans en espèces.
« Ils m'ont emmené au poste de police de Hanfeng, m'ont interrogé et empêché de dormir. Ils m'ont aussi battu et insulté.
« J'ai été emmené au centre de détention du canton de Kai le lendemain et y ai été détenu pendant quinze jours. J'ai ensuite été libéré sous caution pendant un an, après avoir payé une caution de 5000 yuans.
« Le procureur du canton de Kai m'a mis en accusation en mars 2015. Le 3 avril, j'ai comparu devant le tribunal du canton de Kai avec trois autres pratiquants, Wei Jiuqin, Luo Min et Xu Kaihua. Chacun de nous a dû témoigner personnellement pour sa propre défense. Le juge a dit qu'il annoncerait les verdicts plus tard. Je suis rentré chez moi après la comparution.
« Je me suis rendu au poste de police le 30 juillet 2015, en exigeant qu'ils me rendent ma caution de 5000 yuans. Au lieu de me rendre l'argent, la police m'a arrêté et m'a emmené au centre de détention du canton de Kai.
« Le juge nous a condamnés à la prison le 10 novembre 2015. Luo a été condamné à sept ans et demi, Wei à quatre ans et demi, et moi à trois ans et trois mois. Comme Xu vivait loin de chez lui pour éviter la persécution, le juge n'a pas annoncé le verdict prononcé contre lui.
« Nous avons tous les trois été emmenés à la prison de Yongchuan le 21 décembre 2015. J'y ai été détenu dans la huitième et la dixième section. Les gardiens m'ont transféré à la prison de Yudu le 14 mars 2016, où j'ai fini de purger ma peine.
« Les gardiens de la prison ont ordonné aux détenus de me surveiller 24 heures sur 24, y compris lorsque je faisais du travail non rémunéré, que je dormais ou que je faisais une pause. Je n'avais aucune liberté et ils m'humiliaient souvent.
« Je suis rentré chez moi le 12 mars 2018. »
Traduit de l'anglais