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La nature perverse du PCC tranche avec le repentir des anciens empereurs face aux catastrophes

2 avril 2020 |   Écrit par Mingjian

(Minghui.org) Tout au long de milliers d'années de civilisation, le peuple chinois a toujours cru au divin et que le genre humain et la nature sont liés. Les anciens croyaient aussi que l'empereur était le Fils du Ciel, que sa position lui était conférée par le Ciel, et qu'il devait donc suivre la Voie du Ciel et respecter l'humanité. Ce n'est qu'en agissant ainsi qu'un État peut être en sécurité et son peuple heureux.

Si des inondations, des sécheresses, des invasions de criquets, des tremblements de terre, des météorites, des comètes, des éclipses solaires ou des glissements de terrain se produisaient, l'empereur pensait qu'il devait avoir mal fait dans sa gouvernance et que le Ciel lui donnait un avertissement. Il trouvait rapidement où il s'était trompé et publiait une « déclaration de repentir » pour expier ses méfaits afin que le Ciel lui pardonne et mette fin à la calamité.

Dans l'histoire chinoise, depuis Yu le Grand, la plupart des rois et des empereurs ont publié des « déclarations de repentir » à l'exception du premier empereur de la dynastie Qin et de l'empereur Yang de Sui.

Selon l'histoire, 89 empereurs en Chine ont publié des déclarations de repentir, certains à plusieurs reprises. Par exemple, le roi Cheng de Zhou a publié 260 de ces déclarations, tandis que Taizong de Tang en a publié 28. Même l'empereur Chongzhen, le dernier empereur de la dynastie Ming déchue, en a publié six, bien que dans sa dernière, il ait blâmé ses fonctionnaires pour la disparition de la dynastie.

La puissante impératrice douairière Cixi, qui a soutenu la révolte des Boxers ayant conduit à l'invasion de la Chine par l'Alliance des Huit Nations et à d'immenses souffrances pour les Chinois, a également publié une déclaration de repentir au nom de l'empereur Guangxu. Mais elle l'a fait pour faire porter la responsabilité aux fonctionnaires de la cour et au peuple.

D'après les exemples de l'empereur Chongzhen et de l'impératrice douairière Cixi, nous pouvons voir que ceux qui ont publié de tels écrits tout en rejetant la faute sur les autres l'ont fait en vain, leur repentir n’étant pas sincère.

Le roi Tang de Shang

Dans les premiers jours après que Tang a établi la dynastie Shang, il y a eu une grave sécheresse qui a duré des années et le peuple a terriblement souffert. Tang s'est offert comme offrande sacrificielle au Ciel en « se coupant les cheveux et les ongles » et en priant : « Je suis le seul à pécher, et non le peuple. Si mon peuple a commis des actes répréhensibles, je suis le seul à blâmer. C'est ma faute si quelqu'un manque de respect envers le Ciel et les esprits, ce qui a amené les gens à souffrir et à perdre la vie. » Les gens étaient profondément reconnaissants de ce que leur roi avait fait, et très vite, des pluies salvatrices se sont abattues.

L’empereur Taizong de Tang

Au cours de la deuxième année de Zhen Guang (628) sous le règne de l'empereur Taizong de Tang, il y a eu une invasion de criquets lors d'une grave sécheresse. L'empereur Taizong a publié une déclaration de repentir, dans laquelle il disait : « Pour que mon peuple ait de la nourriture à manger, je suis prêt à en prendre toute la responsabilité sur moi-même. »

Accablé de chagrin après avoir vu combien les gens souffraient, l'empereur Taizong a attrapé quelques criquets et les a avalés. « Si vous venez vraiment pour les péchés des gens, vous pouvez manger mon cœur, mais ne faites pas de mal aux gens ! » leur a-t-il dit.

La sincérité de l'empereur Taizong a ému le Ciel et les criquets ont rapidement disparu.

L'empereur Taizong disait souvent à ses sujets : « On doit vraiment avoir de la pitié et de la compassion et les garder dans son cœur à tout moment avec toute la sincérité due. On ne peut jamais se laisser aller à de mauvaises pensées. Pour soutenir sa vie, la miséricorde et la compassion sont aussi essentielles que la nourriture. »

L’empereur Dezong de Tang

Peu de temps après que Dezong de Tang est monté sur le trône, un certain nombre de généraux se sont rebellés, et en 783, les forces rebelles ont fait irruption dans la capitale Chang An. L'empereur Dezong s'est enfui dans la ville de Fengtian, où il a publié un long écrit de repentir au printemps suivant. Il a énuméré tous ses méfaits et a dit : « Je n'ai pas réussi à me réveiller quand le Ciel m'a condamné, et quand les gens me blâmaient je les ai ignorés. J'ai apporté la honte à mes ancêtres et perdu la confiance de mon peuple. J'ai tellement honte, je mérite vraiment d’être puni. »

Ce décret sincère de l'empereur a ému ses soldats aux larmes. Cela a remonté le moral de ses troupes et du peuple, et la rébellion a été réprimée peu après.

L’empereur Kangxi de Qing

Un grand tremblement de terre a frappé Pékin à l'époque du grand empereur Kangxi, sous la dynastie Qing. Il était très inquiet et se reprochait son manque de vertu et ses erreurs dans certaines de ses politiques. Il savait que le Ciel utilisait le tremblement de terre pour l'avertir. Il a examiné chaque petit détail pour voir si le gouvernement avait fait quelque chose de mal pour profiter du peuple. Dans ses déclarations de repentir, il réfléchissait sur lui-même et encourageait tous les fonctionnaires, de la cour impériale à la base, à travailler ensemble pour être justes et honnêtes.

Après que le PCC a pris le pouvoir, le lien spirituel de la Chine avec le Ciel a été remplacé par la violence et la lutte

Ce n'est qu'en reconnaissant ses propres erreurs et responsabilités, en se retirant avant qu'il ne soit trop tard et en élaborant de nouvelles politiques pour rectifier ses erreurs que l'on peut obtenir le pardon du Ciel, et ce n'est qu'alors qu'un pays peut atteindre la paix et la stabilité et apporter la paix et le bonheur à son peuple.

La profonde spiritualité et le lien du peuple chinois avec le Ciel qui se sont transmis de génération en génération au cours de ses 5000 ans de civilisation ont été complètement rompus après que le Parti communiste chinois (PCC) a pris le pouvoir en 1949.

Au lieu de suivre la tradition spirituelle et de gouverner l'État avec miséricorde et compassion, le PCC a gouverné la Chine avec l'athéisme et le matérialisme marxistes. Bien qu’il nie toute croyance au divin et attaque toutes les religions, il s'établit comme la puissance suprême et comme Dieu, au-delà de toute contrainte légale et morale.

Le PCC va à l'encontre de la loi du Ciel et de l'éthique humaine fondamentale, qualifiant les éléments essentiels de la culture traditionnelle chinoise, tels que le concept philosophique du lien entre l'humanité et la nature, de « superstition », à critiquer et à interdire. Il prend tous les avertissements du Ciel comme des « catastrophes naturelles » qui n'ont rien à voir avec sa gouvernance.

Mao Zedong a lancé une campagne politique après l'autre, comme la « Réforme agraire » la « Répression des contre-révolutionnaires » les campagnes « Anti-Trois » et « Anti-Cinq », le mouvement « Anti-droitier », le « Grand Bond en avant » et la « Révolution culturelle ».

Ces campagnes et mouvements ont conduit à des purges massives, des tueries, des persécutions, à la stigmatisation des dieux et à la destruction de statues de Bouddha et de dizaines de milliers de temples. Le PCC s'est même vanté de son « anarchie » et a encouragé le peuple chinois à « lutter avec le ciel, lutter avec la terre et lutter avec les gens ». Mao et ses partisans ont tué environ 80 millions de personnes de tous horizons au cours de son règne.

Réponses du gouvernement au mouvement des étudiants dans l'histoire moderne

Comparé à la façon dont le PCC a brutalement écrasé le mouvement étudiant prodémocratie avec des chars et des fusils sur la place Tiananmen le 4 juin 1989, les dirigeants et généraux post-impériaux en Chine avant le PCC se sont conduits conformément à la culture traditionnelle et croyaient en la « bienveillance , la justice, la courtoisie, la sagesse et la foi ».

Que ce soit le président Xu Shichang, le « chef de guerre » Duan Qirui ou Chiang Kaï-chek, ils ont tous toléré les manifestants étudiants et les ont traités de façon rationnelle sans recourir aux armes à feu, même lorsque les étudiants sont devenus violents et ont brisé et détruit les agences gouvernementales.

Lors de la Conférence de la paix de Paris en 1919, les puissances étrangères ont accédé à la demande du Japon et cédé la péninsule du Shandong occupée par l'Allemagne au Japon. La nouvelle a immédiatement suscité une vive indignation parmi les Chinois, et le 4 mai, 25 000 étudiants, travailleurs et hommes d'affaires sont descendus dans les rues pour protester contre le manque de réaction du gouvernement chinois au traité de Versailles, exigeant que le gouvernement ne signe pas le traité et punisse les traîtres Cao Rulin, Lu Zongxing et Zhang Zongxiang.

Les étudiants ont brûlé la maison de Cao Rulin et agressé Zhang Zongxiang, qui se trouvait à l'époque chez Cao. Xu Shichang a arrêté 32 étudiants.

La protestation s'est rapidement étendue à toute la Chine, et Xu Shichang a plus tard arrêté 170 personnes et déployé des troupes de cavalerie pour disperser les foules qui protestaient. Cependant, il n'a jamais ordonné à ses hommes de tirer sur les manifestants.

Finalement, Xu Shichang a fait un compromis. Il a démis de leurs fonctions Cao Rulin, Lu Zongxing et Zhang Zongxiang et a ordonné aux représentants participant à la conférence de refuser de signer. Le mouvement étudiant s'est terminé par un succès.

En 1926, le Japon, les États-Unis, la Grande-Bretagne et d'autres membres de l'Alliance des Huit Nations ont lancé un ultimatum au gouvernement de Beiyang pour qu'il retire ses forts et ses défenses militaires à Dagujou, à Tianjin. En réponse, plus de 5000 personnes de tous milieux à Pékin, y compris des enseignants et des étudiants, se sont rassemblées devant le bâtiment de l'administration de Duan Qirui le 18 mars, exigeant que le gouvernement rejette « l'ultimatum des Huit Nations ».

Duan Qirui ne se trouvait pas dans le bâtiment du gouvernement ce jour-là et la foule émotionnelle ont confronté les gardes. Craignant que la situation devienne incontrôlable, le capitaine a ordonné aux gardes d'ouvrir le feu pour disperser la foule. Quarante-sept personnes ont été tuées par balle et plus de 150 ont été blessées. L'incident a été connu sous le nom de « Tragédie du 8.13 ».

Duan Qirui a ressenti un profond « regret » et une grande « culpabilité » lorsqu'il a appris la tragédie. Bien que ce ne fût pas lui qui ait ordonné aux gardes de tirer, Duan a assumé la responsabilité de la tragédie. Il a dit avec émotion : « J'ai été honnête et j'ai apprécié l'intégrité toute ma vie, mais tout a été détruit en un jour. »

Duan a rapidement formé une équipe pour découvrir les noms des victimes afin qu'elles puissent être indemnisées. Lors de la cérémonie de deuil pour les victimes, Duan s'est agenouillé en public et a promis de devenir végétarien pour le reste de sa vie comme un moyen d'expier ses péchés. Il a tenu sa promesse.

Voici un autre exemple de la façon dont Chiang Kaï-chek, qui a été diffamé par le PCC, a traité un mouvement étudiant.

Après que les Japonais ont occupé le nord-est en 1931, le peuple chinois était scandalisé. Des étudiants de Pékin, de Shanghai, du Shandong et d'ailleurs se sont rendus à Nanjing pour protester contre l'inaction du gouvernement.

Le 8 décembre, Chiang Kaï-chek a rencontré personnellement les étudiants, a écouté leurs points de vue et a reconnu leur indignation.

Le 17 décembre, les étudiants se sont déchaînés à l'agence Central Daily News ; ils ont agressé Cai Yuanpei, membre du Comité exécutif central, et Chen Mingshu, président par intérim du Yuan exécutif ; et ont affronté la police militaire.

Le 18 décembre, Gu Zhenglun, commandant de la garnison militaire de la capitale, a reçu l'ordre de rassembler des milliers de policiers militaires pour encercler les étudiants, rapatriant de force 600 ou 700 étudiants de Peiping (Pékin), 2500 étudiants de Jinan et plus de 1000 étudiants de Shanghai. Ils n'ont pas tiré un seul coup de feu pendant tout le processus.

Lors des protestations étudiantes ultérieures suscitées par le PCC, Chiang Kaï-chek a rencontré à plusieurs reprises les étudiants en personne et leur a expliqué la politique de son gouvernement. Face à l'émotion intense des étudiants, Chiang Kaï-chek est resté rationnel et n'a pas ordonné à la police militaire de tirer sur les étudiants.

L'évolution de l'idéologie du marxisme-léninisme au 21e siècle

En entrant dans le 21e siècle et avec l'adhésion de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001, le monde espérait que le PCC changerait après avoir embrassé la civilisation et la démocratie occidentales.

Deux décennies se sont écoulées. Le PCC a pris un nouveau visage en tant que deuxième plus grande économie du monde, mais son désir de pouvoir et de contrôle n'a jamais changé, il est seulement devenu plus dissimulé et trompeur.

De sa « Communauté de Destin pour l’humanité » à son « Initiative Belt and Road », le PCC est également désireux d'exporter son idéologie marxiste-léniniste dans le monde et d'établir un nouveau modèle d'ordre économique mondial et de relations de pouvoir.

En octobre 2017, dès la fin du 19e Congrès national du PCC, le dirigeant du PCC Xi Jinping a conduit les sept membres du Comité permanent du Politburo à s'engager, sur le site où le PCC a tenu son premier Congrès national à Shanghai, à « lutter pour le communisme à vie ».

Le 23 avril 2018, le Bureau politique du Comité central du PCC a étudié le « Manifeste du Parti communiste ». Xi a encouragé tout le monde à « se souvenir de l'intention initiale et ne jamais oublier la mission ».

En mai 2019, une réunion de haut niveau a eu lieu pour commémorer le 200e anniversaire de Marx, appelant à la promotion des doctrines marxistes. Le 16 décembre 2019, les membres du 19e Bureau politique central du PCC ont à nouveau étudié le « Manifeste du Parti communiste » lors de leur cinquième réunion.

En février 2019, malgré l'accord du « Un pays, deux systèmes » conclu à huis clos, le PCC a ordonné au chef de l'exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, de faire passer un accord d'extradition avec la Chine continentale.

Le projet de loi sur l'extradition a cependant suscité une vive opposition de la part des secteurs commerciaux et juridiques de Hong Kong. Les protestations ont commencé à s'intensifier le 9 juin 2019. Cependant, l'administration de Hong Kong a non seulement refusé de retirer le projet de loi d'extradition, mais a également intensifié la violence, tirant des coups de feu et des gaz lacrymogènes sur les manifestants, suscitant une indignation encore plus grande parmi les Hongkongais.

Les manifestants ont crié : « Le Ciel désintégrera le PCC » et « Libérez Hong Kong, la révolution de notre temps ».

Bien que Carrie Lam ait retiré à contrecœur le projet de loi sur l'extradition le 4 septembre 2019, après des mois de protestations incessantes, il était trop tard pour le gouvernement de Hong Kong ou le PCC pour regagner le cœur des Hongkongais.

D'autre part, la façon dont le gouvernement de Hong Kong a traité son peuple pendant la manifestation a également aidé les Taïwanais à mieux comprendre le PCC. La victoire écrasante du président Tsai Ing-Wen a confirmé la détermination du peuple taïwanais à défendre la démocratie et à s'opposer aux menaces d'invasion du PCC.

En ce qui concerne l'épidémie de coronavirus, bien que des cas d'infection aient été signalés dès décembre 2019, le PCC a dissimulé les informations et réprimé quiconque les révélait sur les réseaux sociaux.

Pendant ce temps, Wang Guangfa, spécialiste des voies respiratoires à l'université de Pékin, a affirmé que l'infection était « évitable et pourrait bientôt être contenue », et qu'il n'y avait eu aucun cas de transmission d'homme à homme, alors que les faits montraient clairement le contraire.

Le Dr Li Wenliang, l'un des huit médecins qui ont envoyé des messages sur WeChat pour avertir ses amis et collègues de la possible épidémie de coronavirus, a été sévèrement réprimandé par la police pour « propagation de rumeurs visant à saboter la stabilité sociale ». Le Dr Li a été emmené de chez lui en pleine nuit et forcé à garder le silence sur la question.

Ce n'est que le 20 janvier 2020 que Xi Jinping a fait sa première annonce publique sur l'épidémie, et l'équipe de réponse à l'épidémie du PCC dirigée par le Premier ministre Li Keqiang n'a été créée que le 26 janvier.

Ce qui s'est passé ensuite a été une nouvelle dissimulation des faits de l'épidémie et une fuite des responsabilités par les fonctionnaires à différents niveaux lorsque les choses ont échappé à tout contrôle.

Au lieu d’assumer la responsabilité de l'épidémie, Xi Jinping s'est félicité le 23 février lors d'une vidéoconférence avec plus de 170 000 personnes de toute la Chine. Il s'est vanté de la façon dont il avait commencé à agir dès le 17 janvier, des nombreuses réunions qu'il avait tenues et des mesures efficaces qu'il avait prises pour lutter contre le virus.

Peu importe comment le PCC essaie de se déguiser et de se glorifier lui-même, les actes sont plus éloquents que les mots, et les faits parlent toujours d'eux-mêmes. De plus en plus de personnes dans le monde voient maintenant la vraie nature du PCC. Quel désastre pour le peuple chinois et pour un pays qui était autrefois connu comme la « terre du divin ».

Voir aussi en chinois :

为何求神、罪己诏失灵

Traduit de l'anglais