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L'honnêteté et l'intégrité sont la clé d'une société durable

21 juillet 2020 |   Écrit par Si Kao

(Minghui.org) Tout au long de l'histoire ancienne, les gens ont généralement cru aux valeurs traditionnelles et au bien commun. L'histoire de la Chine ne fait pas exception.

Des empereurs aux citoyens ordinaires, les sociétés chinoises appréciaient la vertu ; les gens étaient encouragés à laisser leur conscience guider leur vie quotidienne. Cela a conduit non seulement à une prospérité et une stabilité, mais aussi à une riche culture spirituelle. Pour certains individus, cela signifiait même atteindre l'illumination à travers le bouddhisme et le taoïsme.

Mais pour tous les zéniths que la Chine a atteints sous les dynasties Han, Tang et Qing, il y a eu aussi des chapitres malheureux dans son histoire. Beaucoup de ces nadirs correspondent à des périodes où la morale a été négligée.

Un exemple en est le règne de Chongzhen, le dernier empereur de la dynastie Ming. Un certain nombre de facteurs ont pu contribuer à la disparition de sa dynastie, mais sa cruauté en exécutant un général loyal, Yuan Conghuan, a peut-être joué un rôle crucial.

Un autre exemple est le Parti communiste chinois (PCC) de l'histoire contemporaine. Des dizaines de millions de personnes ont péri aux mains de ses divers programmes politiques, et pourtant la tragédie se poursuit encore aujourd'hui en pleine crise du coronavirus.

La tragédie de Yuan Chonghuan

Yuan Chonghuan, né dans la province actuelle du Guangxi, dans le sud de la Chine, aimait voyager et se faire des amis. Il était particulièrement intéressé par la défense nationale et la sécurité des frontières.

Après que les forces mandchoues ont attaqué la Chine continentale avec peu de résistance, Yuan s'est porté volontaire pour sauvegarder Shanhaiguan, l'un des cols les plus importants de la Grande Muraille. Après avoir comparé la dynastie Ming et les forces mandchoues, il a décidé de se concentrer sur la défense et d'arrêter le commerce frontalier pour affaiblir l'économie de l'ennemi. Ces stratégies ont bien fonctionné et il a pu vaincre l'ennemi à plusieurs reprises, des succès rares pour la dynastie Ming à l'époque. Ces réalisations et cette stabilité à long terme rendues possibles par ses stratégies ont fait de lui l'un des plus grands généraux de l'histoire chinoise. 

Face à des rumeurs croissantes propagées par l'ennemi, l'empereur Chongzhen a démis Yuan de ses fonctions et l'a finalement condamné à mort en le lacérant au moins 3600 fois vivant avec un couteau. De plus, les gens ayant cru à ces rumeurs, près de 10 000 habitants de la capitale ont obtenu des morceaux de sa chair et l'ont mangé. 

De grands fléaux ont rapidement suivi, en particulier dans la capitale. En plus des forces mandchoues, les armées de Li Zicheng ont également commencé à se rebeller. Finalement, la dynastie Ming a pris fin et l'empereur s'est suicidé à l'âge de 33 ans.

Pertes incommensurables causées par le PCC

Comparé au règne de l'empereur Shizhong, les dommages causés par le PCC au cours des dernières décennies l'ont largement dépassé en gravité. Et à chaque fois, plutôt que d'admettre ses propres méfaits, le régime a souvent qualifié ces calamités d'origine humaine de « catastrophes naturelles ».

Un exemple est le mouvement du Grand Bond en avant qui s'est déroulé de 1958 à 1962. Des documents internes du PCC indiquent que plus de 30 millions de citoyens chinois sont morts de faim pendant cette période. Plus d'un million ont péri dans la ville de Xinyang, dans la seule province du Henan.

Les statistiques ont montré que la récolte était normale pendant ces années, un fait qui va à l'encontre des catastrophes naturelles décrites par la propagande du PCC. En fait, le PCC a exporté 4,12 millions de tonnes de céréales en 1959 et 2,7 millions de tonnes de céréales l'année suivante. Un tel approvisionnement aurait facilement pu éviter qu'environ 30 millions de personnes meurent de faim pendant le pic du Grand Bond en avant, de l'hiver 1959 au printemps 1960.

Un autre exemple est le tremblement de terre de Tangshan, en Chine, le 28 juillet 1976. Bien qu'il n'ait été que le 18e plus grand tremblement de terre du siècle, ce séisme a probablement été le plus dévastateur, avec un bilan d'environ 240 000 morts. La raison principale de ce nombre élevé de morts est qu'aucun avertissement n'a été donné au public avant le tremblement de terre. 

En fait, lorsqu'une conférence nationale sur la prévention des tremblements de terre s'est tenue à Tangshan deux semaines plus tôt, le 14 juillet, les nombreuses tentatives des experts de faire part de leurs prévisions d'un prochain tremblement de terre à Tangshan ont été réprimées pour des raisons politiques, en raison de la proximité de la ville avec Pékin.

Wang Chengmin, un jeune scientifique de l'Administration nationale des tremblements de terre, a pris un risque et a partagé ses découvertes lors de séances de discussion en petits groupes les 17 et 18 juillet. Un délégué du canton de Qinglong, province du Hebei, l’a appris et a rapidement travaillé avec les responsables locaux pour prendre des mesures immédiates. Lorsque le tremblement de terre a frappé le 28 juillet, personne n'est mort dans le canton de Qinglong - un canton de 400 000 habitants - bien qu'il ne soit situé qu'à environ 115 km (71 miles) de Tangshan.

Le miracle de Qinglong a été documenté par les Nations unies comme un exemple de prévention, d'alerte et de gestion efficaces des catastrophes. Ce miracle a également démenti la propagande du Parti communiste chinois selon laquelle le tremblement de terre de Tangshan avait été « soudain » et sans aucun signe avant-coureur.

Les dangers de la tromperie

Conformément aux valeurs traditionnelles, les pratiquants de Falun Gong ont suivi le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour devenir des personnes en meilleure santé et de meilleurs citoyens. Bien que le PCC ait sévèrement réprimé les pratiquants depuis juillet 1999, avec des campagnes de propagande massives et avec brutalité, il n'a pas réussi à compromettre la foi des pratiquants et leur volonté de raffinement spirituel.

D'autre part, après avoir reconnu les mensonges et la cruauté du PCC, plus de 350 millions de personnes ont décidé de démissionner du PCC et de ses organisations pour la jeunesse.

En ce qui concerne le coronavirus actuel, un article publié dans le New England Journal of Medicine par un groupe de scientifiques chinois a déclaré qu'« il existe des preuves que la transmission interhumaine s'est produite entre contacts étroits depuis la mi-décembre 2019 ». Mais le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CCDC) n'a pas déclaré que la maladie était transmissible d'homme à homme avant le 20 janvier 2020.

En fait, huit médecins ont été punis par la police de Wuhan le 1er janvier, pour avoir parlé avec d'autres personnes de la recrudescence de l'épidémie. Parmi eux, le Dr Li Wenliang de l'hôpital central de Wuhan a été infecté par la suite, et il est mort du virus le 6 février 2020. Ces réponses différées et la dissimulation continue ont conduit à une dissémination rapide du virus dans toutes les provinces de Chine et dans plus de trente pays. 

C'est le dernier d'une série d'exemples, de l'Antiquité à la quasi-modernité, qui nous montrent que seule une société à l'écoute de sa conscience et agissant de bonne foi peut avoir un avenir prospère. Et, peut-être, la même chose s'applique également à l'individu.

(Un article connexe est disponible dans la version chinoise.)

Traduit de l'anglais