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Une vie renouvelée par le Falun Dafa

23 juillet 2020 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Jilin, Chine

(Minghui.org) Ma vie s'est déroulée comme un film. Il y a eu plus d'amertume que de joie jusqu'à ce que je rencontre le Falun Dafa.

Une enfance misérable

Je suis née dans une ferme près de Changchun en 1953 et j'ai eu six frères et sœurs. Nous vivions dans une extrême pauvreté. Nous avons grandi en mangeant des pains de maïs et des légumes qui poussaient dans la nature. Je n'avais qu'une seule paire de chaussures qui m'avait été transmise. Je les chérissais tellement que j'allais à l'école pieds nus et que je mettais mes chaussures quand j'entrais dans la classe.

Un de mes plus jeunes frères est décédé à un très jeune âge et a été enterré près de notre maison. Chaque fois que je passais là, j'avais peur. Je pouvais voir des choses que les autres ne voyaient pas et je voyais des fantômes qui erraient aux alentours. Je me suis souvent demandé si mon jeune frère était parmi eux.

Plus tard, j'ai eu une étrange maladie. J'avais de la fièvre vers 11 h chaque jour. Les gens l'appelaient « malaria ». Je ne pouvais pas aller à l'école, car j'avais d'affreux maux de tête au niveau des sinus dès que j'entrais dans la classe. J'ai dû arrêter l'école et je suis devenue analphabète.

Un mariage malheureux

Je me suis mariée à 18 ans. Mon mari était tout aussi pauvre. Nous vivions dans une chaumière. Nous devions rester dehors quand il pleuvait, craignant que la maison ne nous tombe dessus. Le village de plus de 40 maisons nous a donné un cadeau de mariage – une horloge. Dans la culture chinoise, offrir une horloge en cadeau était un tabou. Cela signifie le dernier adieu. Ce cadeau de mauvais augure aurait pu être le signal que mon mariage était condamné.

Mon mari me maltraitait tout le temps. Il n'a jamais accepté sa responsabilité de père. Comme j'étais analphabète, je n'ai pas pu trouver d'emploi en ville, qui était pourtant considérée comme un bon environnement de travail. Mais mon mari a obtenu un emploi dans un marché là-bas en 1971. À partir de là, il rentrait très peu à la maison. J'ai souvent entendu des rumeurs comme quoi il avait des relations avec des femmes, les unes après les autres. Quand ma fille a eu un an, il a même amené sa maîtresse à la maison.

À la fin de l'année, il a obtenu une prime et a reçu du vin et des sucreries. Il les a partagés avec tout le monde sauf avec moi. J'utilisais habituellement des tiges de maïs pour préparer les repas et il fallait beaucoup de temps pour que cela soit prêt. S'il n'aimait pas la nourriture, il la jetait alors que notre enfant attendait son tour pour manger. Il a même vendu le cochon que j'avais élevé, a volé les fonds publics que j'avais reçus et les a dilapidés.

Durant les vingt ans de mariage, j'ai été maltraitée physiquement de nombreuses fois. J'étais timide et craintive. Il en profitait et me battait à volonté. Non seulement mon mari, mais aussi les membres de sa famille, excepté une de ses sœurs, m'injuriaient. Une fois, ma belle-mère est devenue folle et a tout détruit chez moi.

Une base pour le futur

Sa sœur qui ne m'a jamais maltraitée pratiquait le Falun Gong. Elle faisait de son mieux pour me protéger des mauvais traitements infligés pas sa famille. Je me suis souvent demandé pourquoi elle était différente, car toute sa famille était si cruelle et dure. Elle m'a parlé des principes qu'elle suivait et aussi des livres qu'elle lisait. Comme j'étais illettrée, je n'ai pas posé davantage de questions.

Elle était persécutée pour sa pratique du Falun Dafa. Elle a été arrêtée, battue et condamnée à la prison. Elle est décédée en hiver. J'ai vu deux hirondelles qui se reposaient sur le bord de sa fenêtre ce jour-là. Plus tard, je me suis demandé d'où venaient ces hirondelles dans cet hiver glacial.

Jamais je n'aurais rêvé pouvoir aussi lire un jour et devenir une pratiquante de Falun Dafa. J'ai réalisé que toute la misère et les épreuves que j'avais subies étaient dues au karma. Même si j'ai beaucoup enduré j'ai gardé une bonne nature, ce qui a établi la base de ma cultivation future.

Une année, mon enfant m'a demandé cinq yuans, mais je n'en avais qu'un. Je me tenais à la porte avec ma belle-mère quand un homme dans la trentaine est venu vers nous. Il s'est approché de moi et a demandé un yuan. Ma belle-mère me fixait, je me sentais désolée pour lui alors je lui ai donné mon dernier yuan. Après, ma belle-mère et les autres membres de la famille m'ont battue.

Ce n'est que lorsque j'ai commencé à pratiquer Dafa que j'ai réalisé que ceci avait été un test ! Malgré une telle pauvreté, j'avais toujours un cœur de bonté et je voulais aider toute personne dans le besoin.

Une mère en difficulté

Ma fille est née quand j'avais 19 ans. Dans la tradition chinoise, une jeune mère devrait être bien traitée pendant un mois pour éviter de développer de futures maladies. Mais il n'y avait personne pour m'apporter à manger. J'avais faim. Je devais ramasser des prunes dans le jardin pour avoir quelque chose à manger. Depuis, j'ai des problèmes d'estomac et de dents.

J'ai accouché de mon deuxième enfant à la maison, par terre, sur une fine couche de paille. Quand mon mari et ma belle-mère ont vu que c'était une autre fille, ils sont partis immédiatement. J'ai dû retourner travailler aux champs trois jours après l'accouchement.

Quand j'étais au neuvième mois de grossesse de mon troisième enfant, le Parti communiste chinois (PCC) a renforcé la politique du planning familial. J'ai été forcée d'avorter, c'était un garçon et il était vivant ! Mais les communistes l'ont tué avec des ciseaux !

Ma santé était détruite après cet avortement forcé. Plus tard, quand j'ai commencé à cultiver et que mon œil céleste s'est ouvert, j'ai vu mon frère et mon garçon bébé dans leur triste situation. Ils erraient sans aide et n'avaient rien à manger ni à boire et aucun abri.

Après la naissance de mon quatrième enfant, un garçon, j'ai eu une douleur généralisée. Quand mon fils a eu huit ans, ma belle-mère nous a forcés à divorcer.

Nous avons continué à vivre ensemble après le divorce, mais mon mari m'a convaincue que nous ne pouvions pas tromper sa mère. Nous avons ouvert un magasin d'articles ménagers à Changchun. Quand je suis tombée malade et que j'étais alitée, il s'est remarié et m'a abandonnée avec mes trois enfants. Quand je lui ai demandé de l'argent, il m'a tellement battue qu'il m'a percé le tympan et m'a mise dans le coma. Il a vendu le magasin, a empoché tout l'argent puis il est parti.

Il ne m'a rien laissé. Je n'avais pas d'argent. J'ai emprunté 200 yuans à ma sœur et j'ai acheté un poêle. J'ai aussi acheté cinq cuillères de cuisson en fer et je les ai revendues. C'était incroyable de voir que je pouvais revendre ce que j'achetais chaque jour. Je me suis sentie un peu mieux et au moins, je pouvais nourrir mes enfants. Comme mon beau-frère m'avait volé ma charrette, je devais prendre un vélo pour transporter les lourdes cuillères de cuisson en fer. Je devais pousser le vélo et marcher sur une longue distance pour les rapporter en ville. Je marchais, le cœur brisé et des larmes qui coulaient le long de mon visage. Il fallait que je sois forte, car j'avais trois enfants qui dépendaient de moi.

Protégée de graves brûlures

En 1991, la maison que je louais a pris feu à cause de pétards jetés par quelqu'un. Je me suis précipitée dans la maison pour sauver les 10 000 yuans péniblement gagnés. La flamme a touché mon visage et j'ai senti la peau de mon visage se détacher.

J'ai été hospitalisée pendant vingt jours. Mon visage était si enflé que mes yeux étaient complètement fermés. L'argent que j'avais épargné a été dépensé en quelques jours. Je ne pouvais pas m'offrir de médicaments. La douleur était extrême. J'ai perdu tout espoir de vivre à l'âge de 38 ans. Je suis rentrée chez moi et j'ai voulu me suicider avec mes enfans. Ils criaient et ne voulaient pas mourir.

Je pensais que mon visage était dévasté car je vois souvent des victimes brûlées avec des visages défigurés. Mais je n'ai pas eu les cicatrices des graves brûlures. Mes cheveux et mes sourcils ont repoussé.

Ce n'est que lorsque j'ai commencé à cultiver que j'ai réalisé que Maître Li (fondateur de Dafa) m'avait protégée. Dans la période la plus sombre de ma vie, j'ai toujours vu la lumière et trouvé un guide.

Pratiquer le Falun Dafa

Ma possibilité de pouvoir cultiver est enfin arrivée. Je me suis réveillée un jour en 2004 avec un fort besoin d'apprendre le Falun Dafa. Je voyais des livres de Dafa partout, j'ai même appris que mon voisin du dessus était un pratiquant de Falun Dafa.

Mon mari actuel m'a appris à lire le livre – caractère après caractère. Maintenant, je peux lire ! Le Falun Dafa m'a apporté la sagesse. Je peux lire l'Hebdomadaire Minghui et aussi écrire les noms pour aider les gens à démissionner du PCC et des organisations pour la jeunesse.

Mon mari actuel est très gentil. Il a pris mon ex-belle-sœur chez nous quand elle était persécutée et n'avait nulle part où aller. Il l'a aussi aidée à se cacher et à protéger les documents de Dafa. Il est béni pour ses bonnes actions. Il est en bonne santé et toujours très actif malgré ses 80 ans.

Ma purification corporelle était un peu effrayante pour les autres. J'ai eu une forte fièvre pendant neuf jours et des pertes de conscience. Ma famille était inquiète. Mais j'ai survécu et je me suis remise de toutes mes maladies.

J'ai expérimenté le pouvoir de Dafa. Mon œil céleste s'est ouvert assez vite. J'ai pu voir que les caractères du livre étaient en trois dimensions et de différentes couleurs. Le signet de Dafa fait à la main et les fleurs de lotus portaient des Falun (roues de Loi). Je voyais des livres célestes dans les autres dimensions quand je méditais ou émettais la pensée droite. J'ai remarqué que nos actes de cultivation quotidienne étaient enregistrés dans les autres dimensions.

Me rappelant le passé, je comprends maintenant que lorsque je semblais être dans une impasse, une autre porte s'ouvrait. Je sais maintenant que le Maître m'a protégée tout du long, sinon je serais partie depuis longtemps.

Après des années de cultivation, je ne ressens plus l'amertume du monde. La compassion de Dafa a réglé tous mes ressentiments, mes griefs et ma haine. Ma vie a été renouvelée par le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Traduit de l'anglais