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Le conseiller américain à la sécurité nationale parle des stratégies visant à endiguer le communisme chinois

3 juillet 2020 |   Écrit par Zheng Yan, correspondant pour Minghui

(Minghui.org) L'épidémie de coronavirus qui a débuté il y a plusieurs mois a causé plus de 10 millions d'infections dans le monde, avec plus d'un demi-million de décès à la fin juin 2020. Alors que de nombreux pays cherchent à tenir le Parti communiste chinois (PCC) pour responsable d'avoir dissimulé et mal géré l'épidémie de coronavirus, les États-Unis - qui comptent plus de 2,6 millions de cas - ont pris l'initiative de reconnaître les défaillances commises ces dernières décennies qui ont favorisé la croissance et l'expansion du PCC.

Le 24 juin, Robert C. O'Brien, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, a pris la parole à Phoenix, en Arizona, sur la politique américaine envers le Parti communiste chinois. Il a passé en revue les leçons apprises par le gouvernement américain par le passé et a énuméré un certain nombre de domaines sur lesquels la politique américaine se focalisera face au PCC.

Tout particulièrement, M. O'Brien a parlé de la persécution religieuse en Chine. En raison de la manipulation du PCC, de nombreuses organisations internationales comme le Conseil des droits de l'homme des Nations unies ou l'OMS n'ont pas réussi à limiter les dommages causés par le PCC à ses citoyens et aux populations du monde entier.

Le discours de M. O'Brien fait partie d'une série de discours qui seront prononcés par de hauts fonctionnaires américains. Le vice-président Mike Pence, le secrétaire d'État Mike Pompeo, le procureur général Barr et le directeur du FBI Chris Wray ont également prévu des discours au cours des prochaines semaines qui mettront en lumière la politique américaine à l'égard de la Chine.

Robert C. O’Brien, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis

Prendre ses désirs pour des réalités au sujet du PCC

M. O'Brien a commencé ses propos en passant en revue la politique américaine à l'égard de la Chine au cours des dernières décennies. Il a dit : « Pendant des décennies, la sagesse conventionnelle des deux partis politiques américains, du monde des affaires, des universités et des médias, a soutenu que ce n'était qu'une question de temps avant que la Chine ne devienne plus libérale, d'abord économiquement, puis politiquement. Plus nous ouvrirons nos marchés à la Chine, pensait-on à l'époque, plus nous investirons de capitaux en Chine, plus nous formerons des bureaucrates, des scientifiques, des ingénieurs, et même des officiers militaires pour la RPC, plus la Chine deviendra comme nous. »

Dans cet état d'esprit, en 2001, les États-Unis ont aidé la Chine à entrer à l'OMC et lui ont accordé d'autres privilèges. Les responsables américains ont également minimisé l'importance des graves violations des droits de l'homme commises par la Chine, notamment sur la place Tiananmen. Le vol de technologies par le PCC a également été largement ignoré.

M. O'Brien a reconnu : « Nous ne pouvons pas être plus dans l'erreur - et cette erreur de calcul est le plus grand échec de la politique étrangère américaine depuis les années 1930. Comment avons-nous pu commettre une telle erreur ? La réponse est simple : parce que nous n'avons pas tenu compte de l'idéologie du PCC. Au lieu d'écouter ce que les dirigeants du PCC disaient et de lire ce qu'ils écrivaient dans leurs documents clés, nous avons fermé nos oreilles et nos yeux. Nous avons cru ce que nous voulions croire - que les membres du Parti n'étaient communistes que de nom. »

En réalité, le régime communiste chinois est resté essentiellement le même. Citant des phrases de John Garnaut, un fonctionnaire du gouvernement australien, M. O'Brien a dit que l'histoire de l'Union soviétique et de la Chine avait prouvé que le communisme était une idéologie totalitaire. Il a expliqué : « Sous le communisme, les individus ne sont qu'un moyen utilisé pour atteindre les objectifs collectifs de l'État-nation. » Bien qu'abandonnée depuis 30 ans, il a ajouté : « Comme les doctrines du communisme sont l'expérience politique la plus coûteuse de l'histoire », elles « restent néanmoins aussi fondamentales pour le Parti communiste chinois que la Constitution et la Déclaration des droits le sont pour nous en tant qu'Américains. »

La nature du PCC

M. O'Brien a dit : « Le Parti communiste chinois cherche à prendre le contrôle total sur la vie des gens. Cela signifie un contrôle économique, un contrôle politique, un contrôle physique, et peut-être le plus important, un contrôle de la pensée. »

Comme l'a souligné M. Garnaut, le PCC exerce un contrôle grâce à deux ensembles d'outils, l'une est « les armes et la violence », et l'autre est « la langue et la culture ». Citant les paroles de M. Garnaut : « Les dirigeants chinois ont toujours cru que le pouvoir découle du contrôle à la fois du champ de bataille physique et du domaine culturel. » il a expliqué : « Les mots ne sont pas des véhicules de raison et de persuasion. Ce sont des balles. Les mots servent à définir, isoler et détruire les opposants. »

M. O'Brien a souligné que : « La propagande joue un rôle politique central pour le PCC. » Les citoyens chinois sont obligés d'étudier « la pensée de Xi Jinping », et les journaux et médias sociaux étrangers (tels que Facebook, Twitter) sont interdits, comme est interdit « tout contenu généré de l'intérieur de la Chine ». Il a ajouté : « Tout récemment, entre le 1er janvier et le 4 avril de cette année, près de 500 personnes ont été accusées de crimes pour avoir simplement parlé du coronavirus de Wuhan, de ses effets sur le Parti et de la dissimulation de la maladie par le Parti. »

Le PCC contrôle aussi étroitement les croyances religieuses, en censurant et en réinterprétant les textes religieux pour se conformer à l'idéologie du Parti communiste. Les contrevenants sont soumis à la détention, aux travaux forcés et à d'autres types de mauvais traitements. Le PCC a investi des milliards de dollars dans la propagande à l'étranger, en contrôlant ou en influençant presque tous les médias de langue chinoise.

Le PCC n'a pas seulement expulsé des journalistes étrangers, il a également abusé des médias sociaux étrangers pour sa propre propagande. Récemment, Twitter a suspendu plus de 23 000 comptes liés au PCC, mais il pourrait y en avoir d'autres qui n'ont pas été détectés. Cette influence du PCC s'est étendue aux campus universitaires américains, aux entreprises et à Hollywood.

Le PCC a également piraté des organisations américaines des secteurs privés et publics, comme Anthem insurance, l'Office of Personnel Management et Equifax, volant des données confidentielles et sensibles.

De nombreuses organisations internationales telles que l'ONU et l'OMS ont également été visées. M. O.Brien a dit : « Ces tactiques du PCC dans les organisations internationales, comme nous l'avons vu avec le coronavirus, sont une cause majeure d'inquiétude non seulement pour les États-Unis, mais aussi pour le monde entier. »

Des actions contre le PCC

M. O'Brien a énuméré six actions majeures que les États-Unis prennent pour contrer l'influence du PCC.

Premièrement, le gouvernement américain actuel a « empêché certaines entreprises qui dépendent du dispositif des renseignements et de la sécurité du PCC - comme le géant chinois des télécommunications Huawei - d'accéder à nos données personnelles et privées. » Il a ajouté que « l'administration a également imposé des restrictions sur la technologie américaine des semi-conducteurs pour qu'elle ne puisse pas aller à Huawei. »

Deuxièmement, le Département d'État a désigné « neuf médias de propagande contrôlés par l'État chinois et exploités aux États-Unis comme étant des missions étrangères » parce qu'ils « sont les porte-parole » du PCC et qu'ils seront désormais soumis à des obligations de déclaration et à des restrictions en matière de visas.

Troisièmement, des restrictions à l'exportation sont désormais imposées à « 21 entités du gouvernement chinois et 16 entreprises chinoises complices de la campagne de répression, de la détention arbitraire massive, des travaux forcés et de la surveillance de haute technologie menée par la Chine contre les Ouïghours et d'autres minorités », et des restrictions de voyage sont désormais imposées aux « fonctionnaires complices de ces abus qui veulent se rendre aux États-Unis ».

Quatrièmement, les États-Unis ont quitté le Conseil des droits de l'homme des Nations unies et l'OMS pour protester contre leurs liens étroits avec le PCC.

Cinquièmement, le gouvernement américain limite « la possibilité pour l'Armée de libération du peuple d'utiliser les programmes de visas étudiants pour placer ses officiers et employés dans nos collèges et universités afin de voler la technologie, la propriété intellectuelle et les informations américaines ».

Enfin, il est désormais interdit aux fonds de retraite des employés fédéraux américains d'investir « dans des entreprises de la RPC, y compris les prestataires militaires chinois et les fabricants d'équipements de surveillance utilisés pour opprimer les minorités religieuses ».

M. O'Brien a résumé les six principales mesures : « Ces mesures ne sont qu'un début, car l'Amérique corrige 40 ans de relations unilatérales et injustes avec la Chine, qui ont gravement affecté le bien-être économique et, récemment, la politique de notre nation. Tout comme les droits de douane qui ont été imposés par le président sur les pratiques commerciales déloyales au début de son administration, d'autres mesures sont à venir. »

À la fin, il a dit que le gouvernement américain maintiendra ses valeurs fondamentales telles que la liberté d'expression, et il a également différencié le PCC du peuple chinois. « Les États-Unis ont une longue histoire d'amitié avec la nation chinoise. Mais le Parti communiste chinois, ce n'est pas la Chine ni son peuple. »

Traduit de l'anglais