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Mon expérience : Clarifier les faits aux gens sans relâche pendant la pandémie

26 août 2020 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa dans la ville de Wuhan, province du Hubei

(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa le 28 avril 1996, et je suis désormais âgée de 72 ans. Par le passé, j'ai eu de nombreux problèmes de santé et comme je n'arrivais pas à garder le rythme au travail, on m'a placé à la réception jusqu'à ce que je prenne ma retraite. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, toutes mes maladies ont été guéries et j'ai vécu de nombreuses expériences incroyables. J'aimerais partager ce que j'ai expérimenté en sortant pour sauver les êtres lorsque le coronavirus a fait son apparition.

Surmonter l'interférence

Le matin du Nouvel An chinois, mon mari s'est rendu au travail, mais il est rentré plus tôt que prévu. Je lui ai demandé : « Pourquoi rentres-tu si tôt ? » Il a dit : « La ville est en quarantaine. Il n'y a plus de transport public. J'ai dû marcher pendant plus d'une heure pour rentrer. » Il m'a ensuite dit que cela était dû à l'épidémie de coronavirus, qui s'était maintenant généralisée.

Je lui ai dit de ne pas s'inquiéter et qu'il serait béni s'il gardait en tête les phrases « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». J'avais prévu d'aller expliquer aux gens les faits sur le Falun Dafa et la persécution, mais par considération pour lui, j'ai décidé de rester à la maison et de préparer le repas. Comme je ne suis pas sortie pour faire ce que j'avais prévu de faire, je me suis sentie un peu déprimée.

Le lendemain matin, après avoir pris le petit-déjeuner avec mon fils et mon mari, j'ai décidé de sortir. Lorsque j'ai passé le pas de la porte, ils ont tous les deux essayé de me retenir. Mon fils a non seulement fermé la porte à clé, mais en plus, il s'est mis devant la porte. Mon mari était contrarié et a dit : « La ville est en quarantaine. Il n'y a pas de bus, rien du tout. Tout le monde a peur de sortir, pourquoi pas toi ? Désolé, tu ne peux pas sortir aujourd'hui ! »

J'ai dit : « Tu ne me le permets pas, mais je sortirai quand même. » Lorsqu'il a dit qu'il était déterminé à me retenir, j'ai dit que je devais y aller. Mes mots l'ont vexé, et il m'a frappée. J'ai perdu l'équilibre. Je savais qu'on essayait d'interférer avec moi. Je me suis assise sur un tabouret et je lui ai dit : « Tu n'es pas responsable de moi. Je sortirai, c'est certain ! »

Voyant qu'il ne pouvait pas m'arrêter, il a dit : « Okay, je ne te forcerai pas, mais n'oublie pas de mettre un masque et assure-toi de te laver les mains lorsque tu rentres. » J'ai acquiescé et je suis sortie.

C'est ainsi que j'ai surmonté l'interférence familiale le jour du Nouvel An chinois. Depuis, à chaque fois que je me prépare à sortir, mon mari ne dit rien – il me rappelle simplement de mettre un masque. Ce jour-là, j'ai également enduré une élimination de karma de maladie. Le premier mois du confinement, cette élimination s'est produite chaque jour. Cela ne m'a pas empêchée de sortir. J'ai pensé que c'était une interférence, donc j'ai refusé de coopérer avec elle.

Au bout des deux premières semaines, voyant que j'étais occupée à sortir tous les jours, mon mari a pris en charge la préparation du repas. J'ai pensé : « C'est formidable ! Je peux passer plus de temps pour clarifier la vérité aux gens. » Il ne cuisine pas aussi bien que moi, mais ça m'était égal. Cela m'a également aidée à éliminer mon attachement au goût, ce qui s'est finalement avéré être une bonne chose. Au bout de vingt jours, il a arrêté de cuisiner, car on lui a demandé de retourner au travail.

Sauver des êtres malgré le confinement strict

Le onzième jour, à l'instant où je sortais de chez moi, j'ai été arrêtée par un nouveau fonctionnaire de notre localité. Lorsque je lui ai dit que je devais aller faire quelques courses, il a dit que le bureau de gestion s'occupait d'acheter des provisions pour les résidents. Par conséquent, il fallait que je rentre chez moi. J'ai passé la journée entière à étudier le Fa à la maison.

Après quatre jours, je n'étais plus capable de rester une minute de plus à la maison. Je me suis demandé : « Quel genre de disciple de la période de rectification de Fa suis-je exactement ?! Rester à la maison au lieu de sortir pour sauver les gens, comment est-ce que ça pourrait marcher ? » J'étais au bord des larmes et je n'avais de cesse de demander au Maître de m'aider. Aux environs de 17 heures, j'ai mis un masque et je me suis préparée à sortir. Lorsque mon mari m'a demandé ce que j'étais en train de faire, je lui ai dit que j'avais besoin de respirer un peu d'air frais. Il m'a suggéré d'aller sur le toit de notre immeuble.

Lorsque je suis arrivée sur le toit, j'ai vu un vieux monsieur. Nous nous sommes salués et nous avons entamé une discussion. J'ai appris qu'il avait 62 ans. Après avoir parlé pendant un petit moment, j'ai commencé à lui clarifier les faits. Il a été d'accord avec tout ce que je lui ai dit et il m'a donné des exemples pour montrer à quel point le Parti communiste chinois (PCC) était démoniaque. Je lui ai demandé s'il avait rejoint le Parti et s'il voulait démissionner. Il a dit que oui, et il a décidé de renoncer à son adhésion, en utilisant son vrai nom. Après cela, je suis descendue pour me promener dans la cour intérieure, où j'ai rencontré un jeune homme. Je l'ai aidé à renoncer à son adhésion à la Ligue de la Jeunesse communiste ainsi qu'aux Jeunes Pionniers (des organisations affiliées au PCC), avec son vrai nom. J'ai senti que tant que nous émettons le souhait de sauver les êtres, le Maître va tout arranger.

Ces deux rencontres m'ont montré que malgré tout, je pouvais éveiller la conscience des gens dans mon propre quartier. Notre quartier résidentiel est relativement grand, et de nombreuses personnes ont récemment emménagé ici. Même si certains avaient peur de sortir, d'autres sortaient pour faire leurs courses. Après avoir fini d'étudier le Fa, je regardais par la fenêtre pour voir quand il y avait beaucoup de monde dans les rues. Il y avait plus de monde entre 10 h 30 et midi, donc je sortais à ce moment-là. Je sortais également à un autre moment où la rue était très fréquentée, après 16 heures.

Sortir pour sauver les êtres

Pendant ces dix jours, j'ai pu parler à pratiquement toutes les personnes qui sont sorties de chez elles, ainsi qu'aux membres du comité de la gestion communautaire et aux agents de la sécurité. J'ai réalisé que les gens devaient se rendre dans les supermarchés pour acheter des provisions, je m'y suis donc également rendue. Un jour, lorsque j'ai commencé à parler avec une femme au supermarché, elle m'a gentiment rappelé : « Nous avons déjà parlé auparavant, vous ne vous en souvenez pas ? » J'ai dit qu'il était difficile de reconnaître les gens puisque tout le monde portait des masques. Elle m'a conseillé de sortir de notre quartier afin de parler aux gens. Personne ne me reconnaîtrait, ce serait donc moins risqué que dans mon propre quartier. Je l'ai remerciée. Avant de partir, je lui ai demandé de ne pas oublier que le Falun Dafa est bon.

Après avoir parlé avec elle, j'ai réfléchi : « Ce qu'elle a dit est sensé. N'est-ce pas le moment de sortir de mon quartier résidentiel ? » Dans un premier temps, je me suis rendue dans un bureau de gestion. Après avoir parlé avec la majorité des gens présents, je suis allée dans notre magasin communautaire. J'ai été choquée en voyant à quel point les prix étaient élevés. Un caissier m'a dit : « Vous trouvez cela trop cher ?! Allez dans un supermarché. C'est bien pire là-bas. » Lorsque je lui ai dit que je ne pouvais pas sortir, il a dit qu'à partir de ce jour, tout le monde avait la permission de sortir pour quelques heures.

Par conséquent, le lendemain, je suis sortie à 8 heures. À l'entrée de notre quartier résidentiel, j'ai vu que beaucoup de personnes scannaient leur laissez-passer vert et qu'on leur prenait la température, mais je suis tout simplement passée à côté d'eux. Personne ne m'a arrêtée. Je me suis rendue à un supermarché, où j'ai rencontré beaucoup de gens. Au moment où je m’apprêtais à rentrer, un agent de la sécurité m'a arrêtée et m'a demandé de scanner mon laissez-passer vert. Je lui ai objecté que je n'avais rencontré aucun problème pour sortir de notre communauté. Mais il m'a dit de me rendre au bureau de gestion de la communauté.

Après être partie, j'ai pensé que je ne devais pas perdre mon temps et que je devais essayer un autre endroit. J'ai trouvé deux supermarchés plus petits, mais là aussi, on devait présenter son laissez-passer vert. J'ai demandé au garde de la sécurité s'il pouvait me laisser entrer juste ce jour-là, et il a été d'accord. Je suis donc entrée, et il y avait beaucoup de clients. J'ai parlé à chacun d'entre eux jusqu'à 11 heures. Je suis ensuite rentrée à la maison.

Le lendemain, je me suis rendue au bureau de gestion de la communauté pour obtenir une lettre d'autorisation. Au moment où je suis entrée, on m'a dit que la personne responsable des autorisations venait juste de partir. L'autre membre du personnel m'a demandé de lui laisser mon numéro de téléphone, et m'a dit qu'il m'appellerait. Cependant, à 16 heures passées, je n'avais toujours pas eu de ses nouvelles. Je suis par conséquent retournée au bureau. Dès qu'ils m'ont vue, ils se sont excusés. Puis la personne m'a préparé une lettre.

Le lendemain matin, je n'ai pas été arrêtée ou interrogée du tout lorsque j'ai passé la porte de notre communauté. Lorsque je me suis rendue au supermarché pour parler à des gens, tout s'est bien passé. Le supermarché était plein, et ce que j'ai dit a été bien reçu. Je suis rentrée à la maison avant midi, et une fois de plus, personne ne m'a contrôlée. J'ai commencé à sortir tous les jours pour parler aux gens, et j'ai également acheté quelques provisions. Lorsque des gens de mon quartier ont remarqué que j'entrais et sortais librement, ils m'ont enviée et m'ont demandé comment j'avais fait. Je leur ai parlé de la lettre d'autorisation du bureau de la gestion de la communauté. Ils m'ont dit qu'ils s'y étaient rendus plusieurs fois, mais qu'ils n'avaient pas eu de chance. J'ai ensuite compris pourquoi j'avais pu obtenir une lettre sans difficulté et je n'ai rien dit.

Pendant les onze premiers jours, je suis entrée et sortie sans être arrêtée. Cependant, le douzième jour, un agent de la sécurité a voulu scanner mon laissez-passer vert. Je lui ai dit que je n'en avais pas. Il m'a ensuite demandé ma lettre d'autorisation. Lorsque je la lui ai montrée, il a crié : « Quel genre de preuve est-ce que c'est ? Elle a expiré il y a des jours. Je veux la lettre d'aujourd'hui. » Il l'a déchirée. J'ai dit que je ne savais pas et que je ne devrais pas être traitée de la sorte. Il a dit : « Okay. » Mais il a continué à être grossier et il ne m'a pas laissée sortir. J'ai pensé que je ne devais pas argumenter et je suis rentrée chez moi.

J'ai pensé : les choses se sont bien passées pendant les onze derniers jours. Pourquoi est-ce que cela est arrivé ? Je me suis souvenue que rien n'arrive par hasard. Comme le Maître nous a donné la capacité de regarder à l'intérieur, je devais me calmer et m'examiner. J'ai réalisé que mon exaltation avait surgi, donc j'ai rapidement dit au Maître, dans mon cœur : « Maître, j'ai fait une erreur. Sans votre protection, comment aurais-je pu passer sans accroc ? J'ai seulement le désir de sauver les êtres. Vous avez tout arrangé pour moi, et tout ce que j'ai fait était pour agir selon cet arrangement. » J'ai commencé à émettre la pensée droite pour éliminer mon exaltation. Le lendemain, je me suis rendue au bureau de gestion de la communauté et j'ai obtenu une nouvelle lettre d'autorisation.

Lorsque je suis retournée à l'entrée avec la lettre, le même garde de la sécurité était là. Il était complètement transformé. Il ne m'a pas demandé la lettre, ni vérifié ma température, et il m'a juste accompagnée à la porte. Lorsque je suis rentrée, il a souri et a dit : « Vous revoilà ? Bienvenue ! » Je l'ai remercié et j'ai franchi la porte. Je me suis alors rendu compte que lorsque nous nous rectifions, notre environnement est également rectifié. La cultivation est une affaire sérieuse, et aucun attachement humain ne doit s'entremêler lorsque nous faisons les choses. C'est seulement lorsque nous avons un état d'esprit pur que ce que nous faisons est le plus sacré.

Je suis illettrée et par conséquent, même si je pratique le Falun Dafa depuis plus de vingt ans, je n'ai jamais mis mes expériences par écrit. Cette fois-ci, le Maître bienveillant a arrangé qu'un autre pratiquant m'aide à écrire mon partage. Je vais m'efforcer d'aller de l'avant avec détermination, jusqu'à la fin, et je rentrerai à la maison avec le Maître.

Traduit de l'anglais