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Une ingénieure du Yunnan emprisonnée pour sa croyance est soumise à des tortures intensifiées et ne peut recevoir de visites familiales

28 août 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province de Yunnan, Chine

(Minghui.org) Une ingénieure en construction de 46 ans, qui purge une peine de sept ans pour sa croyance dans le Falun Gong, a été soumise à une gestion stricte et s'est vu refuser tout contact avec sa famille pendant plus de neuf mois.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme He Lichun, de la ville de Qujing, dans la province du Yunnan, a été arrêtée le 23 août 2017, après avoir été signalée pour avoir utilisé des billets de banque sur lesquels on avait imprimé des informations sur le Falun Gong. Avec la stricte censure de l'information en Chine, de nombreux pratiquants de Falun Gong utilisent des moyens créatifs pour diffuser de l'information sur leur croyance, notamment en imprimant des messages sur du papier-monnaie.

Mme He a été fouillée à nue, interrogée et maltraitée au poste de police. Les ecchymoses sur ses poignets, ses bras, son genou gauche et sa jambe droite n'ont disparu que des mois plus tard. Le tribunal du district de Qilin l'a condamnée à sept ans d'emprisonnement dans la prison pour femmes no 2 de la province du Yunnan en 2018.

Depuis juillet 2019, la prison a intensifié la persécution des pratiquants de Falun Gong. Elle a alloué des cellules spécifiques pour la gestion stricte des pratiquants, avec trois niveaux de torture désignés, allant du premier niveau le plus sévère au deuxième niveau intermédiaire, puis au niveau d'observation le moins sévère.

Mme He a été conduite à la cellule de gestion du premier niveau en novembre 2019. Là, durant toute l'année, elle a dû dormir sur du béton nu, avec seulement une fine couverture. Les gardiens lui ont retiré tous ses vêtements chauds, ne lui laissant que des vêtements légers. Qu'il fasse froid en hiver ou qu'il pleuve, elle n'avait pas le droit de fermer la fenêtre.

Les gardiens la réveillaient tous les jours à 5 h 40. Après s'être brièvement lavée, elle devait s'asseoir sur un petit tabouret jusqu'à minuit. Elle pouvait prendre une douche une fois par semaine pendant cinq minutes seulement. La lessive se faisait toutes les deux semaines, sans compter la couette. Pendant ce temps, les gardiens lui ordonnaient de nettoyer les salles de douche et les toilettes publiques. Si elle refusait, elle n'était pas autorisée à faire sa vaisselle ni à utiliser les toilettes.

Les gardiens lui ont également interdit d'acheter des serviettes hygiéniques et du papier toilette, ce qui la laissait démunie pendant ses règles.

Comme les détenues lui refusaient souvent sa nourriture et qu'elle n'était pas autorisée à en acheter d'autres, Mme He est émaciée et constamment affamée.

Voir aussi :

Une femme de l'ethnie Yi est condamnée à sept ans pour avoir utilisé des billets de banque portant des messages sur le Falun Dafa

Traduit de l'anglais