(Minghui.org) La Fédération nationale des Assemblées républicaines (FNAR) a adopté une résolution le 9 octobre 2021, condamnant le Parti communiste chinois (PCC) pour les prélèvements forcés d’organes perpétrés, contre leur volonté, sur les pratiquants de Falun Gong en Chine.
La résolution, adoptée lors de la convention semestrielle de la FNAR à Scottsdale, en Arizona, exhorte le PCC à mettre immédiatement fin aux vingt-deux années de persécution du Falun Gong.
La résolution appelle en outre le Congrès américain et les États à adopter des lois pour lutter contre le crime horrible des prélèvements forcés d’organes et aider à mettre fin à la persécution. Elle demande également au Département d’État américain de ne plus délivrer de visas aux personnes impliquées dans les crimes de prélèvements forcés d’organes.
Le commanditaire de la résolution : « Tenir le Parti communiste chinois responsable des atrocités. »
M. Norman Reece
Cette résolution a été présentée par M. Norman Reece, président de l’Assemblée républicaine du comté de Solano, en Californie. Il avait déjà présenté une résolution semblable à l’Assemblée républicaine de Californie en 2018 et l’avait vue adoptée à l’unanimité.
M. Reece a écrit une lettre au média Daily Republic du comté de Solano après l’adoption de la résolution en 2018 : « C’est une question qui, j’en suis sûr, motivera le grand public et nos élus à agir une fois qu’ils auront pris conscience de ce traitement inhumain et déplorable des citoyens de Chine. »
« Je suis convaincu qu’en vous informant sur ce sujet et d’autres questions similaires, vous vous joindrez à d’autres personnes pour vous opposer à de telles atrocités, vous rechercherez et voterez pour des dirigeants qui prennent position contre ce mal, et vous prierez pour un renouveau dans notre pays et dans le monde entier. »
Avec la même motivation, M. Reece a proposé à nouveau la résolution lors de la convention de la FNAR de cette année, dans l’espoir d’attirer davantage l’attention sur les atrocités qui se déroulent en Chine. Dans une interview accordée à The Epoch Times, il a déclaré qu’il pensait « qu’il était important de continuer à tenir le Parti communiste chinois responsable des atrocités qu’il commet. C’est l’une des pires [persécutions religieuses]. »
M. Reece a aussi dit à un correspondant de Minghui que de nombreux délégués, originaires de 23 États, l’avaient remercié d’avoir proposé la résolution et qu’il était heureux de voir l’attention qu’elle suscitait.
« Je ne cesse de prier pour que le message passe et que les gens prennent au sérieux l’horreur des prélèvements forcés d’organes. » Il a ajouté que c’était un « plaisir de pouvoir faire ce qui est juste. Vous devez vous opposer au mal, mais cela demande de l’engagement et du courage. » Il a remercié les pratiquants de Falun Gong pour leurs efforts persistants de sensibilisation à la persécution et de résistance au PCC.
M. Reece a déclaré que de nombreuses personnes ont remarqué que les principaux médias traitent rarement du sujet des prélèvements forcés d’organes, soit parce qu’ils ont été menacés, soit parce qu’ils reçoivent des fonds du PCC.
Il espère que les mouvements populaires comme la FNAR pourront jouer un rôle plus important dans l’éveil du public et aider à mettre fin à la persécution. Il a noté que c’est « maintenant ou jamais » pour les États-Unis, et a exhorté plus de gens à prendre des mesures et à cesser d’être des spectateurs.
Vous trouverez ci-dessous le texte intégral de la résolution
Résolution de la Fédération nationale des Assemblées républicaines
Résolution pour mettre fin à la persécution religieuse de la République populaire de Chine et aux prélèvements forcés d’organes sur les prisonniers.
Considérant que le consentement volontaire et éclairé est la condition préalable à un don éthique d’organe et que les organisations médicales internationales déclarent que les prisonniers, privés de leur liberté, ne sont pas en mesure de donner un consentement libre et que la pratique des prélèvements forcés d’organes sur les prisonniers est une violation des directives éthiques en médecine ;
Considérant que le gouvernement de la République populaire de Chine et le Parti communiste chinois continuent de nier les informations selon lesquelles de nombreux organes sont prélevés sans le consentement des prisonniers, tout en empêchant une vérification indépendante de son système de transplantation ;
Considérant que le système de transplantation d’organes en Chine n’est pas conforme aux exigences de l’Organisation mondiale de la santé en matière de transparence et de traçabilité des circuits d’approvisionnement en organes ;
Considérant que le rapport du Département d’État des États-Unis sur les droits de l’homme en Chine en 2014 a déclaré : « Les groupes de défense des droits ont continué à signaler des cas de prélèvements d’organes sur des prisonniers » ;
Considérant que le Falun Gong, une pratique spirituelle impliquant des exercices méditatifs de « qigong » et centrée sur les valeurs d’Authenticité, de Bienveillance et de Tolérance, est devenu immensément populaire dans les années 1990 ;
Considérant qu’en juillet 1999, le Parti communiste chinois a lancé une persécution intensive à l’échelle nationale visant à éradiquer la pratique spirituelle du Falun Gong, reflétant l’intolérance de longue date du Parti à l’égard des grands groupes indépendants de la société civile ;
Considérant que depuis 1999, des centaines de milliers de pratiquants de Falun Gong sont détenus de manière illégale dans des camps de rééducation par le travail, des centres de détention et des prisons, où la torture et les abus sont routiniers ;
Considérant que la Freedom House a rapporté en 2015 que les pratiquants de Falun Gong constituent la plus grande partie des prisonniers d’opinion en Chine, et qu’ils font face à un risque élevé de mourir ou d’être tués en détention ;
Considérant que le Comité des Nations Unies contre la torture et le Rapporteur spécial sur la torture ont exprimé leur inquiétude face aux allégations de prélèvements d’organes sur les prisonniers du Falun Gong, et ont demandé au gouvernement de la République populaire de Chine d’accroître la responsabilité et la transparence du système de transplantation d’organes et de punir les responsables d’abus ; et
Considérant que le meurtre de prisonniers religieux ou politiques dans le but de vendre leurs organes à des fins de transplantation constitue une violation flagrante et intolérable du droit fondamental à la vie :
Par conséquent, il est résolu :
Que la Fédération nationale des Assemblées républicaines demande au Congrès des États-Unis ainsi qu’aux législatures des différents États d’adopter une législation qui :
(1) condamne la pratique des prélèvements forcés d’organes orchestrée par l’État en République populaire de Chine ;
(2) appelle le gouvernement de la République populaire de Chine et le Parti communiste chinois à mettre immédiatement fin à la pratique des prélèvements forcés d’organes sur tous les prisonniers d’opinion ;
(3) exige la fin immédiate des vingt-deux années de persécution de la pratique spirituelle du Falun Gong par le gouvernement de la République populaire de Chine et le Parti communiste chinois, et la libération immédiate de tous les pratiquants du Falun Gong et autres prisonniers d’opinion ;
(4) demande à la République populaire de Chine de permettre une enquête crédible, transparente et indépendante sur les abus en matière de transplantations d’organes ; et
(5) demande au Département d’État des États-Unis d’effectuer une analyse plus détaillée des prélèvements forcés d’organes orchestrés par l’État sur des prisonniers d’opinion non consentants dans le rapport annuel sur les droits de l’homme, et de rendre compte chaque année au Congrès de la mise en œuvre de la section 232 de la loi d’autorisation du Département d’État pour l’exercice 2003 (8 U.S.C. 1182f), qui interdit l’octroi de visas aux ressortissants chinois et autres personnes qui se livrent à des transplantations forcées d’organes ou de tissus corporels.
Traduit de l’anglais