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L’impact des serments

31 décembre 2021 |   Écrit par Wang Qinglan

(Minghui.org) Les serments ont toujours été pris au sérieux dans les cultures traditionnelles, en Orient comme en Occident. Une fois que l’on a fait un serment, on est lié par ce serment, et l’accomplir ou non entraîne les conséquences qui en découlent.

Une histoire de ce genre est relatée dans le Taishan Ganying Pian (Traité sur la réponse et la rétribution), un livre bien connu lié au taoïsme chinois.

Dans l’histoire, la femme de Yan Dian a volé un mouchoir à un voisin et a commis l’adultère. Lorsque le voisin l’a sermonnée pour son méfait, Yan Dian a défendu sa femme en disant : « Si ma femme a volé ton mouchoir et a commis l’adultère, que je sois frappé et tué par la foudre. Sinon, que tu subisses le même sort. »

Peu de temps après, Yan Dian a bel et bien été frappé et tué par la foudre, et sur sa poitrine il y avait les mots : « Un homme stupide a protégé sa femme. »

Sa femme a aussi été tuée par la foudre peu après, et sur sa poitrine il y avait les mots : « Adultère et voleuse. »

Sans connaître les faits, Yan Dian a fait un serment imprudent engageant sa vie et a fini par payer de sa vie – juste pour sauver la face.

Dans la Chine ancienne, les gens prenaient leurs paroles très au sérieux, comme en témoignent les nombreux dictons qui se sont transmis à ce sujet : « Un mot dit une fois ne peut être repris même par quatre chevaux au galop », « La parole d’un homme est aussi lourde que neuf trépieds » (Une promesse faite est une promesse tenue), « Un roi ne fait pas de remarques désinvoltes » et « Une promesse vaut mille taels d’or » (On est aussi bon que sa parole).

La plupart des gens aujourd’hui ne semblent pas comprendre pourquoi les anciens prenaient leurs paroles tellement au sérieux, alors ils ont tendance à faire des promesses désinvoltes, et même de faux serments par intérêt personnel. En voici un exemple :

Un homme trompait sa petite amie. Lorsqu’elle a découvert cela et l’a confronté alors qu’ils dînaient avec des amis, il a nié et juré : « Je n’ai vraiment rien à voir avec cette femme. Si je te mens, que mon père meure et que ma mère soit envoyée dans un camp de travaux forcés ! »

En entendant un serment aussi sérieux, sa petite amie a cessé de se disputer avec lui et a cru ce qu’il disait. Tous leurs amis présents ont été témoins de ses paroles.

Trois mois plus tard, le jeune homme a reçu un appel téléphonique lui annonçant le décès de son père. Il s’est précipité et on lui a dit que son père était mort d’une crise cardiaque dans la cuisine quelques jours auparavant. Il était déjà mort lorsque l’ambulance est arrivée.

Peu après les funérailles, la police a arrêté la camionnette que sa mère conduisait et l’a trouvée pleine de cigarettes de contrefaçon. Elle a été condamnée à deux ans de prison.

Cette histoire a largement circulé parmi leurs amis, qui ont secoué la tête et fait remarquer à quel point il était vrai qu’« il y a des divinités un mètre au-dessus de notre tête ! »

L’histoire de Pang Juan brisant son serment

Pendant la période des Royaumes combattants (475-221 av. J.-C.), Sun Bin et Pang Juan étudiaient ensemble la stratégie militaire, guidés par l’ermite Guiguzi. Pang Juan a ensuite été recruté par l’État de Wei.

Avant que Pang ne parte, lui et Sun ont brûlé de l’encens et Pang a promis : « Si je réussis, j’enverrai quelqu’un pour venir te chercher et partager ma gloire. Si je transgresse cette promesse, je mourrai avec des flèches dans le cœur ! »

Les succès militaires de Pang furent, en effet, brillants, et le roi Hui de l’État de Wei l’honora du titre de général. Mais Pang n’invita pas Sun à partager sa gloire comme il l’avait promis, car il était jaloux des talents de Sun.

Lorsque le roi Hui entendit parler des talents de Sun, il ordonna à Pang d’inviter Sun dans l’État de Wei. Pang s’exécuta à contrecœur.

Pang complota pour tuer Sun après son arrivée à Wei en l’accusant faussement de trahison. Sun fut puni en se faisant couper les rotules et en se faisant tatouer une marque de criminel sur le visage.

Un envoyé de l’État de Qi aida Sun à s’échapper pour rejoindre l’État de Qi, où on lui avait offert le poste de stratège militaire pour assister le général Tian Ji.

Plus tard, lors d’une bataille entre les états de Qi et de Wei, Pang tomba dans un piège et fut tué par des flèches qui lui transpercèrent le cœur, comme il l’avait promis à Sun des années auparavant.

Dans l’ancienne culture traditionnelle chinoise, faire un serment ou une promesse est une affaire très solennelle et sacrée. Lorsqu’un couple se mariait, ils s’inclinaient devant le Ciel et la Terre et juraient d’être bienveillants l’un envers l’autre pour le reste de leurs vies ; lorsque des amis devenaient frères ou sœurs jurés, ils brûlaient de l’encens, s’agenouillaient et prêtaient serment. En accomplissant ces rituels sacrés, les participants demandaient aux divinités du Ciel et de la Terre de les faire respecter leurs paroles et de les punir s’ils n’y étaient pas fidèles.

Dans La Romance des dynasties Sui et Tang, Qin Qiong et son cousin Luo Cheng se sont promis de s’enseigner mutuellement la « Masse de la famille Qin » et la « Lance de la famille Luo » et ont juré de ne garder aucun secret.

Qin Qiong a juré : « Si je garde quelque chose pour moi, que je vomisse du sang et meure ! » Et Luo a juré : « Si j’ai la moindre réserve, que je meure par des flèches me transperçant le corps ! »

Cependant, chacun a gardé un seul secret de la spécialité de leur famille, et, par conséquent, l’un est mort en vomissant du sang, et l’autre sous des flèches lui transperçant le cœur.

L’empereur Qianlong a tenu sa promesse de prolonger la vie

Les dieux du Ciel et de la Terre déterminent le bien et le mal dans le monde humain, aussi tenir ses promesses n’est pas matière à plaisanter. Tous les êtres, y compris les empereurs, les généraux, les hauts fonctionnaires de la cour, les héros et le grand public, sont évalués selon la même loi. « La moindre de nos pensées est connue du Ciel et de la Terre », ce qui est vrai pour tout le monde.

L’empereur Qianlong de la dynastie Qing a régné pendant soixante ans ; il est aussi l’empereur qui a vécu le plus longtemps dans la dernière dynastie de l’histoire chinoise. Sous un déguisement, il a effectué six visites privées dans des endroits situés au sud du fleuve Yang-Tsé pour observer la vie des habitants.

On raconte qu’au cours de l’un de ces voyages, il est tombé sur un diseur de bonne aventure à Nanjing, qui prétendait connaître le passé et l’avenir de l’empereur Qianlong et la raison pour laquelle il engageait un diseur de bonne aventure. Il a même dit à l’empereur qu’il n’avait plus que « trois mois » à vivre.

L’empereur Qianlong pensa qu’il disait n'importe quoi et partit en riant. Il pensa ensuite que le diseur de bonne aventure n’était bon à rien et ordonna à ses aides de retourner le tuer, mais, le diseur de bonne aventure était alors déjà parti, laissant derrière lui un message : « Je suis un dieu des étoiles venu du Ciel. Lorsque vous êtes monté sur le trône, vous avez dit que vous ne régneriez pas plus de soixante ans. Nous sommes dans la 60e année de votre règne. Si vous n’abdiquez pas et ne transmettez pas le trône à votre successeur, vous régnerez plus longtemps que votre grand-père. Si, en tant qu’empereur, vous ne respectez pas votre parole, vous serez condamné par le Ciel ! Veuillez respecter votre promesse et faire attention ! »

Bien avant, l’empereur Qianlong avait en effet juré devant tous les fonctionnaires de sa cour qu’il ne régnerait pas plus longtemps que son grand-père, l’empereur Kangxi, qui est resté sur le trône pendant soixante et un ans.

Le diseur de bonne aventure n’avait fait que rappeler à l’empereur sa promesse, si bien qu’après son retour à la capitale, l’empereur Qianlong transmit le trône au quinzième prince Yong Yan, connu sous le nom d’empereur Jiaqing.

Démissionner du PCC (Parti communiste chinois) pour être en sécurité

De nombreuses personnes originaires de Chine se souviennent peut-être qu’elles aussi ont fait des serments lorsqu’elles ont rejoint les organisations du Parti communiste chinois, comme les Jeunes Pionniers, la Ligue de la jeunesse ou le Parti lui-même. Ils ont juré de « lutter pour le communisme toute leur vie » et de « donner leur vie au Parti et de ne jamais le trahir ».

Le PCC a causé la mort de plus de 80 millions de personnes au cours de ses campagnes politiques et est totalement corrompu. Il a persécuté des personnes pour leur foi, comme le Falun Gong, et a tué de nombreux pratiquants innocents pour leurs organes.

Mais comme le dit le proverbe : « Les tueurs doivent payer de leur vie » et « Le bien est récompensé et le mal est puni ». Ceux qui ont rejoint les organisations du PCC sont implicitement impliqués dans la corruption du PCC et dans le meurtre de personnes innocentes. Lorsque les gens font serment de « dédier leur vie au Parti », ils s’y sont liés pour toujours. Lorsque le divin réglera ses comptes avec le PCC pour ses crimes – ce qui pourrait prendre la forme de catastrophes naturelles ou de fléaux – ces personnes seront également impliquées.

Ceux qui ont rejoint les organisations du PCC peuvent se protéger en démissionnant des organisations du PCC avec toute la sincérité requise, et non en faisant simplement semblant.

Toute personne ayant participé à la persécution des pratiquants de Falun Gong ou ayant collaboré avec le régime du PCC par intérêt personnel ou pour en tirer un avantage politique doit cesser de le faire et trouver des moyens de se racheter pour ce qu’il a fait.

Révoquer les serments que l’on a faits de consacrer sa vie au PCC ne peut en aucun cas être un acte de pure forme. Il s’agit d’une étape tout à fait vitale qui déterminera le destin d’une personne au moment le plus critique de l’histoire.

Traduit de l’anglais