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Un aperçu de l' « approche passive » de Xu Xu pour lutter contre un fléau

26 février 2021 |   Écrit par Yan Weimin

(Minghui.org) Il y a un récit, dans la compilation d’histoires Sou Shen Ji, à propos de Xu Xu qui, à la fin de la période Han, était largement connu pour son sens aigu de la justice dans l’application de la loi. Durant la période où il a servi en tant que magistrat du canton de Xiaohuang, une grande invasion de criquets s’est abattue sur le canton voisin et aucune végétation n’y a survécu. Toutefois, lorsque les criquets dévoreurs ont traversé le canton de Xiaohuang, ils ne se sont pas arrêtés et ont continué à voler plus loin sans causer aucun dégât.

Lorsque le gouverneur a appris que Xu Xu n’avait pas fait grand-chose pour contrôler les criquets, il est entré dans une telle rage qu’il a démis Xu Xu de son poste.

À la consternation de tous, aussitôt que Xu Xu a perdu son poste et quitté le canton de Xiaohuang, les criquets sont revenus en grand nombre. Les habitants se sont rassemblés et ont fait appel au gouverneur en faveur de Xu Xu, disant qu’il était un fonctionnaire d’une bonté peu commune et que lorsqu'il était en charge du canton de Xiaohuang, même les criquets n'osaient pas l'approcher.

Quand le gouverneur a appris la vérité, il s’est excusé auprès de Xu Xu et lui a demandé de réintégrer son poste. Alors que Xu Xu reprenait ses fonctions, les criquets dans le canton de Xiaohuang se sont immédiatement envolés.

Du point de vue du gouverneur, à l'apparition d'un désastre, les fonctionnaires locaux devraient s’en préoccuper nuit et jour, et ne pas ménager leurs efforts pour combattre ce désastre. Ils devraient demander des fonds et des vivres de secours auprès de la Cour centrale, et envoyer successivement des rapports express sur la situation. Mais le canton de Xiaohuang gouverné par Xu Xu avait adopté une « approche passive », et il s’était aussi avéré être le seul de la région à échapper aux dégâts causés par la peste acridienne.

Comment cela a-t-il pu se passer ainsi ?

Les fléaux ont des yeux

Les grands fléaux de l'histoire, que ce soit la peste dévastatrice de Justinien, la peste noire en Europe, la grippe espagnole mortelle ou d'autres, semblent tous s'être produits avec un arrangement prédéterminé.

Prenons la célèbre peste de Justinien par exemple. Au printemps de 542, une grande épidémie s’est abattue sur Constantinople, la capitale de l'Empire romain d'Orient, et elle a pris fin quatre mois plus tard. Les gens ont pensé que la catastrophe était terminée. Mais ce n’était qu’une pause temporaire pour ceux qui en avaient réchappé plus tôt.

L’épidémie a semblé suivre un itinéraire établi et s’est répandue d’un endroit à l’autre. En 558, elle est revenue à Constantinople et a tout à coup ravagé la ville tout entière pour la seconde fois, tuant un grand nombre d’habitants.

Entre-temps, Rome avait déjà accumulé pas mal d’expérience dans la prévention des épidémies, et l’offre de santé publique byzantine était bien développée et en mesure d’offrir des médicaments à la population pour empêcher l’épidémie de se propager. Les gens ont commencé à porter des masques et ont essayé de rester confinés dans leur maison.

Cependant, toutes ces mesures préventives ont semblé n'avoir guère d’effet. L’historien Évagre le Scolastique, qui a personnellement vécu la peste de Justinien, a décrit la situation dans son livre Histoire ecclésiastique (431-594 av. J.-C.) : « Les moyens de communication de la maladie étaient divers et inexplicables : certains périssaient en vivant simplement avec les infectés, d'autres en les touchant seulement, d'autres en entrant dans leur chambre, d'autres encore en fréquentant les lieux publics. Certains, ayant fui les villes infectées, s'en sont sortis, mais ont transmis la maladie aux personnes en bonne santé. D'autres encore étaient tout à fait à l'abri de la contagion, bien qu'ils aient été associés à de nombreux malades et en aient touché beaucoup, non seulement lorsqu'ils étaient malades, mais aussi morts. D'autres encore, qui désiraient mourir, en raison de la perte totale de leurs enfants et de leurs amis et qui, dans cette optique, se mettaient autant que possible en contact avec les malades, n'étaient cependant pas infectés ; comme si la peste luttait contre leur but. »

Jean d’Éphèse est un autre historien qui a été un témoin direct des ravages de la peste. Il est également l'auteur du livre La vie des saints d'Orient. Jean a décrit comment ils voyageaient dans la terreur d'un endroit à l'autre pour essayer de s'éloigner de cette maladie mortelle : « Jour après jour, nous aussi ‒ comme tout le monde – frappions à la porte du tombeau. Si c'était le soir, nous pensions que la mort viendrait nous visiter la nuit, et de nouveau, si nous voyions le matin se lever, notre visage était tourné toute la journée vers la tombe. »

Jean a tenté d’échapper à l’épidémie, mais peu importe où il fuyait, l’épidémie le suivait partout, jusqu’à ce qu’il n’ait plus nulle part où s’enfuir.

« Dans ces pays, nous avons vu des villages et des corps désolés et gémissants jonchant la terre, sans personne pour les prendre (et les enterrer) », décrit-il.

« Parfois dans une ville, seules une ou deux familles étaient infectées et le reste des foyers demeurait en bonne santé. Dans d’autres villes, très peu de gens survivaient, et la ville tout entière était détruite.

« Certaines personnes qui n’étaient pas affectées pensaient qu’elles avaient échappé à l’épidémie, mais elles mouraient l’année suivante. Ce qui était encore plus difficile à comprendre était que certains habitants avaient réussi à s’échapper de la zone épidémique et à arriver dans une ville exempte de toute infection. Cependant, lorsque l'épidémie s'étendait à cette ville, les personnes infectées étaient toujours celles qui avaient fui auparavant. Les gens parlaient de ces choses étranges et les trouvaient incroyables.

« Les villes étaient paralysées ; les activités de divertissements s’arrêtaient ; il n’y avait plus de commerce, l'artisanat et les services stagnaient, les récoltes dans les champs n’étaient pas moissonnées. La famine, l'inflation et la pénurie alimentaire ont suivi la fin de l’épidémie. Certaines personnes ont échappé à la peste, mais n'ont pas pu survivre à la famine et sont finalement mortes de faim. »

Leçons de l’histoire

Une ambiance pessimiste s’est emparée de la société durant l’épidémie, et les gens ont commencé à croire que personne ne pouvait savoir comment cela finirait en fin de compte.

Procope, un historien byzantin, a décrit les victimes dans son livre Histoire secrète comme souffrant d'illusions, de cauchemars, de fièvres et d'enflures à l'aine, aux aisselles et derrière les oreilles. Procope raconte que, tandis que certaines victimes tombaient dans le coma, d'autres déliraient beaucoup. De nombreuses victimes ont souffert pendant des jours avant de mourir, tandis que d'autres sont mortes presque immédiatement après l'apparition des symptômes. Il a rejeté la responsabilité de l'épidémie sur l'empereur, déclarant que Justinien était soit un démon soit que l'empereur était puni par Dieu pour ses mauvaises actions.

Les intellectuels byzantins partageaient eux aussi une compréhension similaire, beaucoup d'entre eux estimant que les Romains, riches et supérieurs, s'étaient depuis longtemps adonnés au luxe et à la luxure, et n'avaient pas respecté les enseignements du Créateur et l'État de droit dans la société humaine. En conséquence, les fléaux ont frappé comme un avertissement venu du Ciel.

Les personnes qui ont ressenti la douleur et la souffrance ont eu l'impression que l’épidémie avait des yeux ‒ les personnes qui voulaient désespérément s'enfuir n'ont pas réussi à le faire, et celles qui ne voulaient pas s'enfuir sont restées saines et sauves. Ils ont mis par écrit les leçons tirées de ce fléau dévastateur afin que les gens n'oublient pas la cause première de la peste ‒ les gens avaient oublié les enseignements du Créateur.

À mesure que plus en plus de gens comprenaient que leur déchéance morale et leurs vices sans scrupules avaient violé la volonté du Ciel et qu’ils étaient punis en conséquence, l’épidémie a progressivement disparu.

« S’écarter du divin » a fait dérailler l'humanité

Certains diront que nous sommes maintenant au XXIsiècle et que la science moderne a développé le « big data », la technologie génétique, la technologie quantique et que les êtres humains peuvent maîtriser les secrets d’un monde microscopique. Cependant, la vérité est que les scientifiques qui font davantage autorité dans leur domaine d'étude ont tendance à rester plus humbles et respectueux du mystère de Mère Nature. Le progrès et le développement scientifiques ne sont pas nécessairement en contradiction avec la foi spirituelle. En fait, parmi les lauréats du prix Nobel, plus de 80 % d'entre eux déclarent avoir une forme de foi religieuse.

Dans la Chine athée d’aujourd’hui, gouvernée par le Parti communiste chinois (PCC), les gens ne croient plus au divin ni aux divinités ; on leur a enseigné à lutter contre le Ciel et la terre, croyant que le pouvoir de l’homme peut vaincre et modifier Mère Nature. D’innombrables gens ont été trompés par l’athéisme et poussés à croire dans la lutte des classes, et que le pouvoir est au bout du canon d’un fusil. Ils ont oublié les grands principes de respect du divin et la due rétribution du bien et du mal.

La science de l’humanité est effectivement assez avancée, mais nous ne pouvons toujours pas vaincre les « divinités des fléaux ». Face à un tsunami, à un tremblement de terre, un grand incendie ou une grande épidémie, les êtres humains demeurent très faibles et vulnérables.

En ce moment même, l’humanité est à nouveau soumise à la pandémie dévastatrice de la COVID-19. Les « divinités des fléaux » pourraient-elles être chassées par les quarantaines et les restrictions de mouvement sévèrement appliquées par le PCC ?

Sans une compréhension claire du dangereux « athéisme » et une réflexion approfondie sur le déclin drastique de la morale sociale et la corruption des cœurs et des esprits, et sans une véritable restauration de la culture et des croyances traditionnelles, souhaiter que la pandémie disparaisse « de son propre chef » pourrait bien n'être qu'un vœu pieux.

Lorsque l'infection au coronavirus de Wuhan a éclaté en 2020, de nombreux citoyens de Wuhan infectés ont retrouvé une nouvelle vie dans la situation la plus désespérée en récitant sincèrement « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Leur rétablissement miraculeux ne pourrait jamais être expliqué par les doctrines athées, mais d’aucuns pensent que c'est parce que le bon cœur des citoyens et le soutien vertueux du Falun Dafa face à la persécution tyrannique du PCC ont été entendus par le divin qu'ils ont reçu des bénédictions en conséquence.

Traduit de l'anglais