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Les auteurs derrière la mise en scène des auto-immolations ont trompé les gens et se sont fait du tort à eux-mêmes

3 février 2021 |   Écrit par Yin Yan

(Minghui.org) Au cours des civilisations, il y a cette croyance selon laquelle le bien et le mal seront récompensés en conséquence. En Occident, cela peut être interprété comme « on récolte ce que l'on sème ». Plus précisément, si une personne reste honnête et traite les autres avec gentillesse, elle sera bénie. Si quelqu'un a mal agit en faisant des choses telles que tuer ou tromper les autres par des mensonges, il en résultera de graves conséquences.

Cependant, il n'y a pas tout le monde qui croit à la relation de cause à effet. Pour un gain à court terme, il y a des gens qui agissent mal et jouent avec le feu. La mise en scène des auto-immolations sur la place Tiananmen le 23 janvier 2001, à la veille du Nouvel An chinois, en est un exemple. Ce jour-là, cinq personnes se sont immolées par le feu, et le Parti communiste chinois (PCC) l'a rapidement diffusé sur tous les canaux, affirmant que les cinq personnes étaient des pratiquants de Falun Gong qui s'étaient écartés du droit chemin en suivant la pratique.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline de l’esprit et du corps basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

En juillet 1999, dix-huit mois avant l'épisode des auto-immolations, l'ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, avait lancé une campagne nationale contre le Falun Gong en promettant d'éradiquer le Falun Gong en trois mois. Comme cela ne s'est pas produit, Jiang et ses complices ont orchestré la scène des auto-immolations pour inciter la nation à la haine envers le Falun Gong et intensifier encore plus la persécution.

Comme l'indiquent les articles publiés sur Minghui ces derniers jours, l'événement des auto-immolations de janvier 2001 était une imposture complète, pourtant la propagande massive du PCC a induit les gens en erreur, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Chine. Les gens ont commencé à avoir peur du Falun Gong et à éprouver de la rancœur à son égard.

Dans les années qui ont suivi, des dizaines de millions de pratiquants et leurs familles ont été victimes de discrimination pour leur pratique du Falun Gong. Leur pratique les avait pourtant incités à s'efforcer d'être de meilleurs citoyens avec un niveau moral élevé. Il a été confirmé que plus de 4000 pratiquants sont morts suites de cette persécution. D'innombrables pratiquants de Falun Gong ont été harcelés, arrêtés, détenus, torturés, voire tués pour leurs organes.

Les prélèvements d'organes : un crime horrible

L'idéologie communiste est basée sur la brutalité, la haine et le mensonge. Depuis son arrivée au pouvoir en 1949, le PCC a lancé de nombreux mouvements politiques, dressant souvent un groupe de citoyens contre un autre ou désignant certains groupes comme étant des ennemis de l'État. Les auto-immolations, en particulier, ont poussé la persécution du Falun Gong à un autre niveau, comme le lavage de cerveau intensif, les abus psychiatriques et les prélèvements forcés d'organes.

Signalés pour la première fois en 2006, les prélèvements d'organes perpétrés par l'État sur des pratiquants de Falun Gong vivants et sur d'autres dissidents en Chine ont été confirmés par de nombreuses enquêtes indépendantes.

Dans un article publié le 17 janvier 2021 sur le site web Minghui, version chinoise, une pratiquante de Falun Gong vivant hors de Chine a rencontré un jour un médecin de l'hôpital Huashan à Shanghai, Chine. Lorsqu'elle a parlé au médecin de la persécution du Falun Gong, il lui a dit : « Je connais mieux que vous ces [prélèvements forcés d'organes]. Le PCC a tué plus de 100 000 [pratiquants de Falun Gong] par an. Je me sens mal à ce sujet et je vous souhaite de réussir [à mettre fin à ce crime]. »

Cette pratiquante a dit qu'elle croyait cette estimation du médecin, parce qu'elle avait appelé différents hôpitaux et autres lieux pour enquêter elle-même sur les prélèvements d'organes. Elle a déclaré que la profondeur et l'ampleur des prélèvements forcés d'organes étaient confirmées par des informations qu'elle avait obtenues d'autres sources.

Lorsqu'elle a appelé un chirurgien à la retraite du Premier hôpital de l'université de Lanzhou, il a dit avoir reçu une greffe de rein au Deuxième hôpital de l'université de Lanzhou, province du Gansu. Après l'opération, il s'est renseigné sur le donneur.

« Ce rein provient d'un homme âgé de 24 ans, en très bonne santé », a répondu le chirurgien en chef, « je ne peux vous en dire plus. »

Cette pratiquante a également appelé un employé du crématorium de la province du Zhejiang, qui lui a dit qu'il recevait des chargements de camions militaires pour la crémation une fois par mois ou toutes les deux semaines. « Chacun d'eux était emballé individuellement dans des sacs en plastique, tous étaient des intestins », a-t-il expliqué.

Un chirurgien de l'hôpital de la police armée du Shaanxi a dit à la pratiquante qu'ils contactaient souvent les tribunaux et qu'ils étaient autorisés à choisir les prisonniers selon leurs besoins. Ils se rendaient ensuite dans les prisons ou autres lieux de détention pour prélever des échantillons de sang des prisonniers. Lorsque le moment était venu de procéder à une transplantation d'organes, le prisonnier qui était considéré comme un donneur compatible était conduit à l'hôpital désigné, où plusieurs chirurgiens travaillaient ensemble pour extraire rapidement les organes. Ce médecin du Shaanxi a révélé que les organes prélevés sur le donneur étaient optimums s'ils étaient prélevés dans les six minutes. Il a ajouté que parfois ils prélevaient les organes de huit donneurs par jour.

Lorsqu'on lui a demandé comment les cadavres étaient gérés, il a répondu : « Parfois, la famille était informée que leur proche était subitement décédé, puis on lui donnait les cendres. Parfois, nous ne nous donnions pas la peine de le faire ou il n'y avait aucun membre de la famille dans le dossier, nous nous contentions d'incinérer le corps. »

Les conséquences pour les principaux coupables

La mise en scène des auto-immolations a entretenu la persécution du Falun Gong et les horribles prélèvements d'organes ont tué un nombre inconnu de pratiquants de Falun Gong. Les auteurs de ces crimes se retrouvent dans des situations où ils payent le prix pour le tort qu'ils ont fait à des personnes innocentes.

Li Dongsheng, chef adjoint de la Télévision centrale de Chine (CCTV, qui a diffusé la fausse histoire des auto-immolations) et directeur du Bureau 610, a été condamné à quinze ans de prison en 2016.

Chen Meng, directeur adjoint du Département des commentaires sur les actualités de CCTV, était responsable de Tell It Like It Is, News Probe et d'autres programmes. Toutefois, en ignorant les faits, il a produit des vidéos diffamatoires liées à la fausse histoire des auto-immolations. La veille de Noël 2008, il est mort d'un cancer de l'estomac à l'âge de 47 ans.

Luo Jing était un présentateur du journal télévisé de CCTV. Il a nié les événements de la place Tiananmen de 1989, il a attaqué le Falun Gong depuis le début de la persécution en 1999 et, après 2001, il a calomnié la pratique avec la fausse histoire des auto-immolations. En juillet 2008, on lui a diagnostiqué un lymphome. Le 5 juin 2009, Luo est mort à l'âge de 48 ans. Lorsque Luo a été hospitalisé à l'Hôpital universitaire des tumeurs de Pékin, sa mère a fait un accident vasculaire cérébrale et a été envoyée dans le même hôpital.

Fang Jing, une présentatrice de la télévision CCTV, était une autre personne clé qui a répandu des mensonges sur l'événement des auto-immolations. Après que son cancer gastrique s'est propagé au foie, elle est morte en novembre 2015 à l'âge de 44 ans.

Des gens peuvent rejeter ces exemples comme étant purement fortuits, tandis que d'autres peuvent les prendre comme un avertissement et y réfléchir à deux fois avant de faire des choses qui nuisent à des personnes innocentes. La gloire et l'argent vont et viennent, mais la façon dont nous y réagissons et si nous pouvons suivre notre conscience disent vraiment qui nous sommes.

Taishang Ganying Pian (ndt : Traité sur la rétribution par le Très-Haut), l'un des classiques du taoïsme, a écrit :

« Le malheur et les bénédictions ne nous arrivent pas sans raison, nous nous les infligeons.

Les conséquences des bonnes et des mauvaises actions sont comme l'ombre qui suit le corps partout où il va. »

De l'histoire ancienne à la vie moderne, il y a eu d'innombrables exemples de ce genre. Un rapport sur le site Minghui chinois datant du 9 février 2019 a indiqué que plus de 20 000 responsables du PCC avaient subi des rétributions pour leur implication dans la persécution du Falun Gong. En 2020 seulement, cinq hauts fonctionnaires du système de la Commission des affaires politiques et juridiques (PLAC), 73 fonctionnaires au niveau des départements ou des bureaux, et des centaines de fonctionnaires de rang inférieur ont été arrêtés. La majorité d'entre eux avaient participé à la persécution du Falun Gong.

Un proverbe chinois dit que « Ceux qui ne prévoient pas pour l'avenir trouveront des ennuis à leur porte ». Nous espérons que plus de gens se positionneront bien pendant la pandémie, mêlée à d'autres chaos. En embrassant l'honnêteté et la gentillesse, ainsi qu'en disant « non » au PCC totalitaire, nous aurons la chance de bénéficier de sécurité et de prospérité à long terme.

(Un article connexe est disponible dans la version chinoise.)

Traduit de l’anglais