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Une femme du Heilongjiang a subi des tortures inhumaines dans des camps de travaux forcés

17 mars 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) Depuis que le régime communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong en juillet 1999, Mme Wu Xiaofeng de la ville de Harbin, dans la province du Heilongjiang, a été arrêtée à plusieurs reprises pour avoir défendu sa croyance. Elle a purgé deux peines de camp de travail et a été soumise à toutes sortes de tortures. Sa santé a rapidement décliné. Pendant un certain temps, elle a souffert de troubles mentaux, a perdu l'usage de la parole et a été frappée d'incapacité.

La pratique du Falun Gong

Mme Wu avait 22 ans lorsqu'elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995. Auparavant, elle souffrait de purpura allergique, de maladie cardiaque, d'hyperthyroïdie et de douleurs lombaires. Elle avait l'habitude de saigner sévèrement du nez et d'avoir des plaques de sang sur la poitrine. Sa peau ne guérissait pas lorsqu'elle se fendillait. À cause de la douleur dans le bas du dos, elle avait du mal à marcher. Son mauvais état de santé l'empêchait d'aller au collège ou de trouver un emploi.

Un mois après avoir appris le Falun Gong, les plaques de sang ont complètement disparu, son nez a cessé de saigner et tous ses autres maux ont disparu. Elle était en très bonne santé – jusqu'à ce que la persécution commence.

Arrêtée et torturée pour avoir lancé un appel en faveur du Falun Gong

Mme Wu s'est rendue à Pékin pour lancer un appel en faveur du Falun Gong sur la place Tiananmen en novembre 2000. Elle a été arrêtée et emmenée au poste de police de la place Tiananmen. On lui a demandé son nom et son adresse. Lorsqu'elle a refusé de répondre, les policiers l'ont giflée avec un livre à couverture rigide et l'ont menottée si fort que ses bras ont enflé. Elle a été détenue pendant deux jours avant d'être emmenée dans un poste de police de la banlieue de Pékin.

En transit, Mme Wu et d'autres pratiquants ont été mis dans une jeep et photographiés. Les policiers l'ont étranglée lorsqu'elle a résisté. Comme elle a refusé de leur donner son adresse, ils l'ont obligée à rester dehors dans le froid avec très peu de vêtements. Ils ont également menacé de la violer si elle ne coopérait pas à leur interrogatoire.

Mme Wu a été transférée au poste de police de Changping le troisième jour et y a été détenue pendant onze jours. Un autre pratiquant et elle ont été forcés à dormir sur le sol en ciment humide près des toilettes pendant cette période.

Première peine de camp de travail d'un an et demi

Mme Wu a été arrêtée à nouveau le 25 avril 2008, et son domicile a été saccagé. Elle a été détenue au centre de détention de Harbin pendant plus de trente jours. Lorsque les gardiens l'ont gavée, elle a saigné de la bouche et du nez.

Mme Wu a été transférée dans un camp de travail le 29 mai pour y purger une peine d'un an et demi. Elle a été choquée par des matraques électriques et on a restreint son accès aux toilettes. Elle a également été contrainte d'effectuer des travaux non rémunérés pendant la journée et de rester assise sur un petit tabouret ou debout pendant de longues heures la nuit. Elle était notamment obligée d'emballer des baguettes et des bâtonnets de glace à l'eau et d'arracher des mauvaises herbes.

Reconstitution de la torture : Gavage brutal

Mme Wu a été libérée le 29 octobre 2009.

Deuxième période d'un an et demi de camp de travail

Mme Wu a été arrêtée à nouveau le 6 février 2011. Ses bras ont été blessés lors de l'arrestation. Les agents ont ensuite fait irruption chez elle et ont pris ses livres de Falun Gong.

Lorsque trois agents ont essayé de forcer Mme Wu à donner ses empreintes digitales, ils ont blessé ses bras et ses mains, les faisant gonfler pendant longtemps. Le travail intense dans le camp de travail a aggravé les dommages, et elle n'a pas pu lever les bras pendant un certain temps. Le travail lui-même a blessé les articulations de ses doigts.

Mme Wu a été transférée au camp de travaux forcés de Qianjin pour y purger une nouvelle peine d'un an et demi en mars. En plus de se faire battre, le gavage et autres formes de torture, les gardiens lui ont également injecté des substances inconnues. En conséquence, elle voyait toujours quelque chose de noir devant elle. Elle se sentait somnolente, peu concentrée et faible.

Les gardes l'ont choquée dans le bas du dos et sur les cuisses avec des matraques électriques, la laissant dans l'incapacité de parler. Son bras gauche était handicapé et l'orbite de son œil droit était violette.

Mme Wu a également été forcée à regarder des vidéos diffamant le Falun Gong et son fondateur. Parce qu'elle a refusé de renoncer au Falun Gong, sa peine a été prolongée de cinq jours. Elle a été libérée le 10 août 2012.

Torturée dans le camp de travaux forcés de Qianjin

Lorsque Mme Wu a été emmenée pour la première fois au camp de travail, malgré les blessures qu'elle avait au bras, le médecin de la prison lui a tordu le bras, en disant que c'était nécessaire pour l'examiner. Lorsque Mme Wu a crié de douleur, il a continué à la battre. Il l'a également nourrie de force et a fait saigner son nez et sa bouche. Parfois, il donnait un coup sur la bouche et la gorge de Mme Wu lorsqu'elle refusait de parler.

Mme Wu n'a pas été autorisée à utiliser les toilettes pendant longtemps et a mouillé son pantalon à plusieurs reprises. Parfois, elle avait du sang dans ses urines.

Une fois, alors qu'elle avait besoin d'aller à la selle, les détenues désignées pour la surveiller l'ont traînée de sorte qu'elle a souillé son pantalon. Elle n'a pas eu ses règles pendant un an et demi.

Les détenues l'ont affamée. Elle a perdu environ 18 kg en un mois et son poids est tombé à environ 45 kg. Quand elle a été libérée, elle ne pesait plus que 36 kg.

Les détenues lui ont piqué les mains avec des aiguilles et lui ont pressé et pincé les seins. Elles ont donné des coups sur ses parties intimes avec une canne à plusieurs reprises. De temps en temps, elles ont baissé son pantalon devant les gens lorsqu'elle marchait dehors. Elles l'ont même battue nue et lui ont fracturé la côte gauche.

Les détenues ont craché dans sa nourriture ou l'ont mélangée à des excréments de poulet ou de canard, lui ont craché au visage, lui ont fourré des déchets ou des chiffons dans la bouche, lui ont giflé le visage avec leurs chaussures, l'ont battue avec une pelle utilisée pour déplacer le fumier de porc, ont mis des chenilles ou des bousiers dans ses vêtements, ou ont mis des souris mortes dans sa bouche.

À plusieurs reprises, elles ont attrapé Mme Wu par les cheveux et lui ont cogné la tête contre le mur, des tuyaux d'eau et des chaises, lui laissant la bouche et le nez en sang. D'autres fois, elles l'ont poussée vers le bas alors qu'elle se changeait dans la salle de bain. Par conséquent, elle est alors tombée et s'est blessée à la tête. Parfois, elles la forçaient à rester debout toute la nuit.

Lorsque Mme Wu a été emmenée à la clinique de la prison, les gardiens ont empêché le médecin de lui faire passer un scanner. Le médecin a recousu sa tête sans anesthésie et a retiré les points de suture avant que la blessure ne soit complètement guérie. Cela a amené Mme Wu à se pencher inconsciemment sur le côté.

Parfois, les détenues poussaient Mme Wu pour qu'elle tombe. À une occasion, elle a été poussée dans les escaliers depuis le deuxième étage.

Les détenues versaient souvent de l'eau sale sur ses vêtements et dans ses chaussures. Au bout d'un certain temps, ses ongles d'orteil ont développé une infection fongique et ont commencé à tomber. Les os de ses pieds se sont déformés et ressortaient.

Une fois, les détenues ont frappé ses yeux jusqu'à ce qu'ils soient injectés de sang et meurtris. À une autre occasion, elles l'ont gavée avec de la saumure.

Elles ne donnaient pas d'édredon à Mme Wu en hiver et ne la laissaient pas porter ses propres vêtements chauds. Les gardiens l'obligeaient souvent à rester debout à l'extérieur ou près des fenêtres ouvertes à l'intérieur pour laisser le vent froid souffler sur elle. Elle souffrait alors de graves douleurs au cou et au dos. Les autres détenues prenaient la nourriture que sa famille lui envoyait.

La plupart du temps, les gardiens incitaient les détenues à torturer Mme Wu, mais il leur arrivait de la torturer eux-mêmes. Le capitaine de l'équipe Wang Min l'a battue et poussée à terre au moins deux fois, causant le déchaussement de ses dents de devant.

Le garde Liu Chang lui a donné un coup de pied dans les côtes. La douleur était si forte que Mme Wu ne pouvait même pas crier. Liu a également attrapé ses cheveux et lui a cogné la tête contre le mur. Mme Wu s'est protégé la tête avec sa main droite, et son index droit a été blessé. Cela a entraîné une hyperplasie de son index.

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Traduit de l'anglais