(Minghui.org) Le 2 mars 2021 vers 18 h40, des agents en civil sont entrés par effraction chez Mme Zhao Deqiong, septuagénaire, et ont menacé de l'arrêter.
Un agent a appelé le beau-fils de Mme Zhao et lui a dit : « Le fait que votre belle-mère pratique le Falun Gong affectera les demandes d'inscription de vos enfants dans les universités ! » Dans une autre pièce, les agents ont également menacé le mari de Mme Zhao : « Pourquoi avez-vous acheté des timbres pour votre femme ? C'est illégal ! Nous pourrions aussi vous arrêter. »
Mme Zhao vit dans la ville de Nanchong, province du Sichuan, elle a réalisé que la police avait découvert qu'elle avait envoyé des lettres aux gens pour les sensibiliser à la persécution du Falun Gong, une discipline de l’esprit et du corps également connue sous le nom de Falun Dafa. Elle leur a raconté qu'auparavant, elle avait eu de nombreuses maladies, mais qu'elle s'était complètement rétablie depuis qu'elle avait commencé à pratiquer le Falun Gong. En raison de la popularité du Falun Gong en Chine, le régime communiste chinois a ordonné la persécution à l'échelle nationale en juillet 1999. Compte tenu de son principe universel Authenticité-Bienveillance-Tolérance, le Falun Gong est désormais adopté dans le monde entier, mais il est toujours persécuté dans son pays d'origine, la Chine.
Les policiers l'ont enregistrée avec leur ordinateur portable et s'en sont servis comme preuve pour dire que Mme Zhao faisait la promotion du Falun Gong. Ils lui ont également ordonné de signer le document reconnaissant qu'elle avait « perturbé l'ordre social » en pratiquant le Falun Gong. Mais elle a refusé d'obtempérer.
Bien que les agents soient partis peu après, ils sont revenus avec un mandat de perquisition tôt le lendemain matin et lui ont confisqué ses livres et ses documents de Falun Gong.
Ces dernières années, Mme Zhao, retraitée de la raffinerie de pétrole de Nanchong, a été persécutée à maintes reprises pour sa croyance.
En 2009, elle a écrit une lettre au bureau des appels du Sichuan pour expliquer comment elle avait été persécutée pour sa pratique du Falun Gong. Les autorités ont menacé de la condamner à quatre ans de prison, mais ils y ont renoncé, car elle était alitée et dans un état critique à la suite des persécutions antérieures.
Après son rétablissement, elle se rendait parfois dans un parc de la région pour parler du Falun Gong aux gens. Le 24 juillet 2011, elle a été signalée par une petite fille à qui elle avait dit : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »
La police a arrêté Mme Zhao et l'a détenue dans le centre de lavage de cerveau de Xishan, où elle a été torturée et est devenue incontinente. Ses enfants l'ont ramenée chez elle.
Au cours des mois suivants, les autorités se sont souvent rendues chez elle et ont tenté de la forcer à renoncer au Falun Gong.
Lorsqu'elle a refusé d'obtempérer à plusieurs reprises, une douzaine de personnes, dont la police, le procureur et le juge se sont rendus à son domicile vers 15 heures le 7 mars 2012. Debout devant la femme alitée et invalide, le juge Xu Wenying lui a demandé de s'asseoir pour répondre aux questions.
Xu a déclaré que Mme Zhao était coupable d'avoir « utilisé une organisation sectaire pour saper l'application de la loi », le prétexte standard utilisé pour inculper les pratiquants de Falun Gong. Xu a dit : « Nous allons attendre cinq minutes. Si vous coopérez, vous serez autorisée à retarder votre peine de trois ans et votre salaire ne sera pas suspendu. Si vous ne coopérez pas, vous serez condamnée à trois ans de prison et votre salaire sera suspendu. »
Comme Mme Zhao n'a pas répondu, Xu a annoncé au bout des cinq minutes qu'elle avait accepté le verdict.
Deux agents sont revenus vers 15 h 30 le 28 juillet 2015. Ils ont demandé à sa fille si Mme Zhao était sortie récemment. Sa fille a répondu qu'elle était toujours alitée et incapable de sortir. La police a annoncé que la peine de Mme Zhao serait prolongée de six mois, puis elle est partie.
Voir aussi :
Mme Zhao Dequiong condamnée à son domicile par les autorités judiciaires
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Traduit de l'anglais