(Minghui.org) Une femme de 72 ans de la ville de Fushu, province du Liaoning, a été incarcérée à répétition et torturée en raison de son refus de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle qui est persécutée depuis vingt et un ans en Chine. Mme Wang Pinlan a été arrêtée à trois reprises et détenue deux fois pour un total de deux mois. Elle a été arbitrairement condamnée à trois ans dans le camp de travaux forcés de Masanjia et libérée au bout de neuf mois, car elle était au seuil de la mort après les passages au tabac, les gavages forcés et les injections de substances inconnues. Malgré la torture, elle n'a pas abandonné sa croyance.
Une nouvelle vie débute après avoir commencé le Falun Gong
Avant que Mme Wang ne devienne une pratiquante de Falun Gong, elle se disputait à propos de tout. Une fois, elle a essayé d'aider un voisin et celui-ci l'a mal comprise. Elle s'est disputée avec le voisin jusqu'à ce qu'ils soient tous deux hospitalisés. Elle souffrait souvent d'insuffisance cardiaque et d'une diminution de la circulation sanguine. Elle souffrait également de polyarthrite rhumatoïde, d'une commotion cérébrale, de purpura de Henoch-Schönlein (saignement sous la peau) et de fréquents maux de tête.
En juillet 1996, elle a commencé à pratiquer le Falun Gong et cela l'a aidée à se calmer. Elle a suivi le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans ses relations avec les autres et est devenue une personne attentionnée. Tous ses maux ont disparu. Elle était reconnaissante au Falun Gong de lui avoir donné une deuxième vie.
Un mois de détention pour avoir défendu le Falun Gong
Mme Wang s'est rendue à Pékin pour expliquer au gouvernement central pourquoi la persécution était inacceptable. La police l'a arrêtée sur la place Tiananmen le 1er janvier 2000. Elle a été enfermée dans un sous-sol du district de Haidian (peut-être un centre de désintoxication) pendant vingt-huit jours. Il y avait des détenus hommes et femmes, et la police a exigé que les pratiquantes se déshabillent pour une fouille corporelle. La police a même fouillé la doublure de leurs sous-vêtements.
Torturée et condamnée à trois ans de prison après avoir parlé du Falun Gong aux gens
Le fils de Mme Wang a eu un accident de la route et a heurté une femme en juillet 2004. Elle s'est rendue à l'hôpital pour prendre soin de la femme et a expliqué la vérité sur le Falun Gong aux autres patients. La famille de la femme l'a signalée et la police l'a arrêtée le 16 septembre. Au poste de police de Xinfu, elle a été menottée à des tuyaux de chauffage, un bras en l'air et l'autre en bas, de sorte qu'elle ne pouvait ni se tenir debout ni s'accroupir. La police l'a battue après qu'elle a refusé de répondre aux questions. La police a saccagé son domicile à minuit et a confisqué tous ses livres et ses documents sur le Falun Gong.
Illustration de torture : la victime est menottée dans une position telle qu'une main est au-dessus et l'autre au-dessous de la tête. Elle ne peut ni se tenir debout ni s'accroupir pendant une longue période, ce qui provoque une grande souffrance au corps.
Un agent a interrogé Mme Wang et lui a demandé pourquoi elle continuait à pratiquer le Falun Gong. Elle lui a répondu que la pratique avait guéri les maladies qui la tourmentaient chaque jour et qu'elle lui apprenait à être une bonne personne.
Insatisfaits de sa réponse, les policiers ont continué à la frapper en criant : « Jiang Zemin (l'ancien chef du Parti communiste chinois) dit que vous ne pouvez pas le pratiquer. Si tu meurs sous les coups, tu mourras en vain et iras directement à l'incinérateur. »
Un policier s'est assis sur elle et l'a frappée. En conséquence, sa clavicule a été fracturée. D'autres agents lui ont piétiné les pieds et ont frappé la plante de ses pieds avec ses chaussures.
Les policiers l'ont battue jusqu'à ce qu'ils soient fatigués. Mme Wang s'est échappée quand ils ont fait une pause. La police l'a retrouvée avant qu'elle ne puisse aller plus loin. Après l'avoir battue, ils lui ont attaché les mains et l'ont suspendue par les poignets, laissant ses orteils toucher à peine le sol. Cela lui a causé une douleur extrême aux mains et aux épaules.
Illustration de torture : une forme de torture par suspension
La police a fait descendre Mme Wang pour la laisser utiliser les toilettes. Un policier lui a menotté la main avec la sienne avant de la laisser utiliser les toilettes. Une fois qu'elle a eu fini, il l'a de nouveau suspendue et l'a laissée ainsi toute la nuit. Le lendemain, elle a été transférée au centre de détention de Nangou, dans la ville de Fushun, avant d'être arbitrairement condamnée à trois ans dans le camp de travaux forcés de Masanjia.
Frôler la mort dans un camp de travaux forcés après l'injection d'un liquide inconnu
Après que Mme Wang a été emmenée au camp de travaux forcés de Masanjia, seule une division a accepté de l'accueillir, en raison de ses graves blessures. Mme Wang a refusé de porter l'uniforme de la prison et de répondre aux questions. Elle ne pouvait pas bien marcher en raison des blessures aux pieds qu'elle avait subies pendant l'interrogatoire de la police. Un garde l'a emmenée à l'hôpital de Shenyang pour un traitement médical. Mais dès qu'elle a expliqué au médecin comment elle avait été torturée, le garde l'a frappée à coups de poing et de pied. Elle a entamé une grève de la faim pour protester contre ces mauvais traitements. Les gardes l'ont gavée de force jusqu'à ce qu'elle vomisse du sang.
Pendant les séances de lavage de cerveau, Mme Wang criait : « Falun Dafa est bon » en signe de protestation et refusait d'écouter quiconque essayait de lui faire subir un lavage de cerveau. À partir de ce moment-là, les gardiens l'ont enfermée dans des endroits éloignés des autres pratiquants, comme le débarras sous l'escalier, la salle de bain ou le bureau des gardiens. À un moment, après qu'elle a crié : « Falun Dafa est bon », un garde lui a enfoncé des chaussettes malodorantes dans la bouche et lui a piétiné le visage. Une autre fois, ils l'ont mise dans une pièce où le bruit était si fort qu'elle s'est immédiatement évanouie. Ils l'ont traînée dehors et ont essayé de lui faire faire des travaux pénibles après son réveil. Elle a refusé.
Lorsque le fils de Mme Wang s'est rendu au camp de travail pour lui rendre visite, les gardes ont refusé. Elle a protesté, mais les gardiens lui ont mis du ruban adhésif sur la bouche et l'ont choquée avec des matraques électriques. Ils l'ont accusée de souffrir de troubles mentaux après qu'elle a refusé de céder et l'ont transportée au centre de santé mentale de Shenyang. Elle a refusé de coopérer lorsque le médecin a essayé de lui faire une prise de sang ou de lui faire prendre des médicaments.
Quelques jours plus tard, elle a été transférée à l'hôpital affilié au camp de travaux forcés de Masanjia. La première nuit, le médecin lui a administré six bouteilles d'un liquide inconnu par injection intraveineuse. Elle s'est sentie extrêmement mal à l'aise. Lorsque sa famille a été invitée à venir la chercher le lendemain, neuf mois après son admission au camp de travail, elle a vomi des caillots de sang sur le chemin du retour. Après avoir repris la pratique du Falun Gong à la maison, sa santé s'est progressivement rétablie.
Pendant son incarcération dans le camp de travail, Mme Wang a également assisté à la torture d'autres pratiquantes. Une pratiquante lui a raconté qu'elle avait été déshabillée et jetée dans les quartiers des hommes avec 17 autres pratiquantes. Une pratiquante a également été déshabillée et les gardes ont mis de la poudre épicée dans ses parties intimes. Une autre pratiquante a reçu des décharges électriques sur les seins.
Le harcèlement a continué après sa remise en liberté
Quatre agents se sont rendus à son domicile le 6 juin 2017 et ont commencé à tout enregistrer et documenter. Ils ont demandé à tout le monde, y compris à son fils et à sa belle-fille, s'ils pratiquaient le Falun Gong. Plus tard, ils ont demandé à Mme Wang de se rendre au poste de police pour vérifier certains détails. Mme Wang a refusé de s'asseoir sur la chaise d'interrogatoire. Elle leur a raconté les faits concernant le Falun Gong et la police l'a finalement raccompagnée chez elle.
Une dizaine d'agents de la sécurité intérieure de Fushun et du poste de police de Jianshe ont arrêté Mme Wang et quatre autres pratiquants dans la soirée du 25 juin 2019. À l'époque, tous les cinq étaient en train de parler aux gens de la persécution du Falun Gong près du lycée no 1 de la ville de Fushun. Après 35 jours de détention, on a demandé à Mme Wang de signer un document au poste de police de Jianshe. Elle a refusé et a été libérée par la suite.
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Traduit de l'anglais