(Minghui.org) Lorsque M. Zhou Yubao s'est rendu à sa banque pour obtenir ses relevés le 12 janvier 2021, il a été surpris de constater que le bureau local de la sécurité sociale avait suspendu sa pension depuis août 2020.
Entre le 21 janvier et le 19 février 2021, cet habitant de la ville de Deyang, dans la province du Sichuan, s'est rendu à quatre reprises au bureau de la sécurité sociale pour s'enquérir de ce qu'il était advenu de sa pension.
Les membres du personnel ont affirmé que, selon un avis publié en 2006, tous les pratiquants de Falun Gong condamnés pour leur croyance n'ont pas droit au versement d'une pension pendant leur détention.
Le Falun Gong est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Les employés ont affirmé que, puisque M. Zhou a purgé une peine de trois ans entre 2012 et 2015, ils lui demandaient maintenant de rembourser la pension qu'il a reçue pendant cette période.
M. Zhou a fait valoir que si l'avis avait été émis le 1er janvier 2006, pourquoi les autorités ont attendu 2021 pour le mettre en œuvre. De plus, comme sa peine de prison s'est déroulée entre 2012 et 2015, pourquoi les autorités n'ont-elles pas retenu sa pension à l'époque et pourquoi ont-elles attendu cinq ans avant de lui demander de la rembourser ? Il ajoute que l'avis n'est qu'un avis et n'est pas juridiquement contraignant. La législation officielle du travail en Chine n'a jamais stipulé que les personnes purgeant une peine ne pouvaient pas recevoir leur pension.
M. Zhou a dit que sa pension est sa propriété personnelle qu'il a gagnée pendant ses années de travail et non quelque chose que le gouvernement ou une autre personne lui a donné. Il a dit qu'il était illégal pour le bureau de la sécurité sociale de suspendre sa pension.
M. Zhou a également dit que la persécution du Falun Gong n'avait aucun fondement juridique et qu'il n'aurait jamais dû être emprisonné pour sa croyance en premier lieu.
Les employés du bureau de la sécurité sociale ont refusé de l'écouter ou de lire les documents pertinents qu'il avait préparés. Au lieu de cela, ils ont essayé de lui faire signer une lettre d'entente qui stipulait que le versement de sa pension reprendrait en mars, mais que l'augmentation mensuelle de 682,51 yuans serait effacée, ce qui lui laisserait 2660,01 yuans par mois. Il doit encore rembourser les 121 643 yuans qu'il a reçus pendant son emprisonnement, pour lesquels les fonctionnaires doivent encore préparer un autre contrat. Ils ont dit qu'il pouvait effectuer un paiement en une seule fois ou en plusieurs fois.
M. Zhou a refusé de signer la lettre.
M. Zhou s'est rendu au Bureau des pétitions de la ville de Deyang le 5 mars et a déposé une plainte contre la suspension de sa pension. L'employée à qui il a parlé lui a dit qu'elle n'avait jamais entendu parler de personnes ayant purgé une peine de prison qui ne pouvaient pas recevoir leur pension. Elle a demandé à M. Zhou de revenir quatre jours plus tard pour parler au directeur chargé de superviser les plaintes contre le bureau de la sécurité sociale.
M. Zhou est retourné au Bureau des pétitions le 9 mars et a parlé au directeur Kuang. Ce dernier a pris des notes sur son cas et a promis de lui donner des nouvelles. Au moment de la rédaction de cet article, on ne sait pas si M. Zhou a reçu une réponse de Kuang.
(Des articles connexes sont disponibles dans la version anglaise.)
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Traduit de l’anglais