(Minghui.org) Xuan Zang, qui a inspiré le personnage du moine Tang dans la Pérégrination vers l’Ouest, a voyagé pendant 19 ans en Inde à la recherche des écritures bouddhistes. Cette aventure a inspiré le peuple chinois pendant plus de 1000 ans sur l’importance de la foi.
L’aventure de Xuan Zang a été documentée dans Le grand registre Tang des régions de l’ouest, racontée par Xuan Zang et écrite par son disciple préféré Bianji. Après qu’on ait identifié chez lui un oreiller royal – qui s’est avéré être un cadeau de la princesse Gaoyang –, Bianji a été exécuté en public, soupçonné d’avoir eu une relation inappropriée.
Cette tragédie d'un moine prometteur est une sérieuse leçon. Un dicton chinois dit qu'il faut « éviter la luxure comme on évite les flèches », car toute obsession pour la luxure peut être fatale.
Le péché des œuvres obscènes
Gao, un érudit de la dynastie Qing, était bon en dessin. Au cours d’une fête de Qingming (également connu sous le nom de Jour du balayage des tombes), beaucoup de gens faisaient voler des cerfs-volants. Gao a dessiné diverses images obscènes sur ses cerfs-volants.
D'une certaine manière, le feu est descendu du ciel. Bien que Gao ait couru pour s'échapper, le feu l'a poursuivi directement. Au final, Gao a été brûlé et défiguré. Les gens de la région ont dit que c'était la conséquence des images obscènes.
Vivant à l’époque moderne, nous avons peut-être vu toutes sortes d’images et de contenus inappropriés tant dans les publications que sur Internet. En particulier en Chine, le Parti communiste chinois (PCC) a presque éliminé des milliers d’années de culture traditionnelle qu’il a remplacée par la cupidité pour l’argent, le pouvoir et la luxure. Les conséquences sont très graves.
Les œuvres littéraires ne font pas exception. Huang Tingjian, un poète renommé de la dynastie Song, avait l'habitude de produire des œuvres décrivant les relations entre hommes et femmes. Un jour, lui et l'artiste peintre Li Boshi sont allés rendre visite au moine Yuantong Xiu. Xiu conseilla à Li d'arrêter de dessiner constamment des chevaux : « Si tu penses aux chevaux et que tu dessines constamment des chevaux, ne finiras-tu pas par te réincarner en cheval ? »
Huang trouva cela amusant et rit. Xiu déclara que la même chose s’appliquait à lui aussi : « Que Li peigne des chevaux et qu’il se réincarne en cheval n’affecte que lui. Mais si tes poèmes attisent la convoitise chez beaucoup de gens les rendant incapables de se comporter correctement, un tel péché conduirait à l’un des niveaux les plus bas de l’enfer. »
En entendant ces paroles, Huang cessa dès lors de produire de telles œuvres.
Jin Ping Mei, un roman chinois notoire sur la sexualité sous la dynastie Ming, a été interdit à travers les dynasties. L’auteur, Lanling Xiaoxiao Sheng, a eu trois générations de descendants qui étaient tous muets. Les membres de la famille étaient tous médiocres et la famille a pris fin au bout de cinq générations lorsque plus aucun enfant n’est né.
Rétribution à travers les cycles de vie
Yuewei Caotang Biji, une collection de courts romans de la dynastie Qing, relate une histoire de châtiment à travers deux cycles de vie.
Un jeune homme de la ville de Jining, dans la province du Shandong, était souvent dérangé par un esprit de renard. Même quand il avait passé 20 ans, le renard venait encore toutes les nuits pour dormir avec lui. Quelqu'un lui a suggéré de se faire pousser la barbe. Après un certain temps, le renard la rasait quand l'homme dormait. Il le maquillait aussi pour s'amuser. La famille a invité des moines et des taoïstes pour l'aider, mais ils n'ont rien pu faire.
Un jour, un taoïste renommé est passé dans la région et l'homme a demandé de l'aide. Le taoïste donna un ordre au Chenghuan (une divinité en charge des affaires locales). Le renard est alors venu expliquer ce qui s'était passé.
Dans un cycle de vie, le jeune homme était moine et le renard était une fille. Une fois, en passant devant le temple, la jeune fille a été kidnappée par le moine. Gardée dans une chambre secrète, elle a subi l’humiliation et le viol pendant dix-sept ans avant de mourir dans la tristesse.
Après qu’elle a fait appel dans le monde souterrain, le moine a été condamné à rembourser la dette après avoir subi la torture en enfer. Pendant ce temps, la jeune fille s’est réincarnée en renard en raison d’autres crimes. Maintenant, elle a pu rencontrer le moine – un jeune homme dans ce cycle de vie – pour effacer ses dettes. « Je partirai de moi-même après dix-sept ans, tu n'as pas besoin de t’en inquiéter », a dit le renard.
En apprenant cette histoire, le taoïste n’a rien fait. Les dettes karmiques sont réelles et les rétributions n’arrivent pas sans raison.
Une cultivation de mille ans ruinée par la luxure
Wu, un magistrat cantonal, sous la dynastie Tang à Tanzhou (aujourd’hui le canton de Miyun à Pékin), avait une fille de 16 ans. La fille était extrêmement belle.
Une fois, la jeune fille était alitée, malade et est tombée dans le coma. Wu a contacté de nombreux médecins et a essayé toutes sortes de médicaments, mais ils n'ont pas pu aider. Plus tard, il a demandé de l'aide à un taoïste dans une montagne voisine. Le taoïste a prescrit des médicaments et la fille s'est rétablie en deux jours.
Wu était très reconnaissant et a offert beaucoup d’argent, mais le taoïste a aussitôt refusé. Pour exprimer sa gratitude, Wu a invité le taoïste à rester un mois.
Quelques jours plus tard, la jeune fille avait l’impression que quelqu’un entrait dans sa chambre la nuit et l’étreignait dans son lit. Cela s’est poursuivi pendant plus de dix jours. Alors elle en a parlé à sa mère.
Pour savoir ce qu’il se passait, Wu a demandé à déplacer le lit de sa fille à côté de sa chambre. Il a également percé un petit trou dans le mur pour vérifier. La troisième nuit, il a tout à coup remarqué que le rideau du lit de sa fille était soulevé. Il a envoyé quelqu'un pour attraper l'intrus, qui s'est avéré être le taoïste.
Le taoïste était plein de regret. Il avait cultivé pendant près de 1000 ans et n’était pas entré dans le monde séculier depuis plus de 600 ans. Cette fois, bien qu’ayant passé le test de l’argent, il avait échoué à l’épreuve de la luxure. Son pouvoir d’invisibilité était limité et c’était probablement son destin d’être pris.
Wu était furieux et a fait exécuter le taoïste.
Éviter la luxure comme on évite les flèches
Lu Qing, de la dynastie Ming, aimait parler d'histoires sexuelles et reluquer les femmes. À 30 ans, il était extrêmement pauvre et deux de ses fils étaient morts.
Un jour, Lu est tout à coup décédé. Il s’est avéré que son grand-père, qui était déjà décédé, a supplié le roi des enfers d’emmener temporairement Lu en enfer pour une leçon. Le grand-père a dit que les deux générations avant Lu avaient accumulé beaucoup de vertu. En conséquence, Lu avait le destin d’être riche. Parce qu'il aimait la luxure – y penser, la regarder et en parler –, la bénédiction prenait fin et sa progéniture pouvait être compromise.
Lu s'en défendit en disant qu'il ne faisait qu'en parler et jeter un coup d'œil aux femmes. Il n'avait pas de comportement inapproprié avec les femmes.
« Quand une personne a une pensée de convoitise, c’est une faute majeure. Le divin enregistre de tels incidents fidèlement et pas une seule pensée ne sera omise, répondit un officier du monde souterrain, le code d’éthique dans le monde des humains est trop lâche, dit-il, mais il est très strict dans le monde souterrain. »
On a ensuite montré à Lu certaines personnes qui avaient commis des actes répréhensibles liés à la luxure. Certains étaient devenus des mendiants muets, d’autres des prostituées, d’autres un bœuf pendant deux cycles de vie, et d’autres se sont réincarnés en cochon pendant dix générations. L’officier a dit que certaines personnes souffraient encore plus et l’a averti d’éviter la luxure comme on évite les flèches.
Après que Lu est revenu à la vie, il a écrit son expérience pour avertir autrui. Il a également fait de son mieux pour accumuler les bonnes actions. Son destin a de nouveau changé en dix ans. Il eut deux fils et devint très riche.
La recherche du plaisir terrestre n'est pas le but de la vie. S'assimiler aux valeurs traditionnelles et maintenir une conduite appropriée sera bénéfique pour nous-mêmes et pour la société.
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Traduit de l'anglais