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Histoires de persécutions religieuses et leurs conséquences

15 avril 2021 |   Écrit par Qing Zhou

(Minghui.org) La foi dans les valeurs traditionnelles et le bien commun est un thème commun à toutes les cultures. En particulier en Chine, où la culture divine a inspiré une civilisation millénaire, il y a eu d'innombrables histoires dans lesquelles le fait de chérir la vertu a conduit à la santé et à la prospérité.

De temps en temps, cependant, il y a eu des exemples de personnes qui ont négligé le divin et qui ont déraisonnablement nuit à des innocents. Leurs mauvaises actions ont conduit à leur destruction.

En voici quelques exemples de l'Antiquité à nos jours.

Les jeux mortels de Wu Yi

De tous les rois et empereurs de l'histoire chinoise, Wu Yi, de la dynastie Shang (qui a régné de 1147 à 1112 avant J.-C.), est le seul à avoir été mortellement frappé par la foudre. Qu'a-t-il fait pour mériter un tel sort ?

Selon le Shi Ji (Registres historiques), l'un des livres d'histoire faisant le plus autorité en Chine, Wu Yi était impitoyable et méprisant. Il avait fabriqué une marionnette qu’il avait appelée « le divin ». Après avoir demandé à quelqu'un d'utiliser la marionnette pour jouer aux échecs avec lui, Wu Yi a gagné. Il a ensuite insulté et humilié la marionnette « divine ».

Wu Yi aimait le tir à l'arc et a inventé un nouveau jeu. Il a donné des instructions pour qu'un sac en cuir contenant du sang animal soit suspendu à une grande hauteur, afin qu'il puisse tirer dessus avec une flèche. Lorsque le sac se rompait, le sang jaillissait. Wu Yi appelait ce jeu « tirer sur le divin ».

Au cours de sa 35e année en tant que roi, Wu Yi est allé chasser entre le fleuve Jaune et le fleuve Wi. La foudre l'a frappé mortellement.

Le coût de tuer des innocents

Le Taishang Ganying Pian (Traité sur la réponse et la rétribution), un ouvrage taoïste de la dynastie Song, contient plusieurs cas où des fonctionnaires ont injustement condamné des moines à mort. Tant les fonctionnaires qui ont donné les ordres que ceux qui ont procédé aux exécutions en ont subi les conséquences.

Li Ruoshui, un juge de Huainan (dans l’actuelle province de l'Anhui), a une fois appris une affaire de vol impliquant cinq voleurs. L'un des voleurs a déclaré qu'un moine était impliqué dans l'incident. Après l'exécution des voleurs, Li a retrouvé le moine, qui a affirmé qu'il était innocent.

Parce que les voleurs étaient déjà morts et qu'il n'y avait aucune autre preuve contre le moine, Li aurait pu le laisser partir. Mais Li a cru ce que le voleur avait dit et il a fait mortellement empoisonner le moine.

Environ un mois plus tard, l'agent pénitentiaire Li Neng a crié sans raison : « Moine, ça ne dépend pas de moi. C'est le juge Li Ruoshui qui m'a menacé et qui a causé ta mort ! » Puis il est mort.

Le juge adjoint Liu Yuan est mort le lendemain.

Li lui-même est mort trois jours plus tard.

Persécution religieuse des temps modernes

Il est dit dans le Taishang Ganying Pian :

Le malheur et les bénédictions ne nous arrivent pas sans raison, nous les amenons sur nous-mêmes.

Les conséquences des bonnes et des mauvaises actions sont comme l'ombre qui suit le corps partout où il va.

Après que le Parti communiste chinois a pris le pouvoir il y a plusieurs décennies, les valeurs traditionnelles ont été presque anéanties et la persécution des croyances religieuses a été la norme. La persécution du Falun Gong, une méthode de méditation basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, a commencé en 1999.

Chen Yuanchao, juge du tribunal de Haikou, dans la province du Hainan, a jugé quatre pratiquants de Falun Gong le 12 novembre 1999 et les a condamnés à des peines allant jusqu'à douze ans de prison.

En tant que premier procès dans lequel des pratiquants de Falun Gong ont été condamnés, Chen et le tribunal ont reçu un prix de deuxième classe décerné par Luo Gan, alors secrétaire de la Commission centrale des affaires politiques et juridiques.

Deux ans plus tard, Chen a reçu un diagnostic de cancer du poumon et est décédé. Après que cela a été rapporté à la télévision, certains juges responsables d’affaires du Falun Gong ont demandé un congé maladie et certains ont voulu changer d'emploi.

Chen n'était pas seul. Zou Bihua, vice-président de la Cour suprême de Shanghai, est décédé à 47 ans en décembre 2014 après avoir condamné des pratiquants à la prison. Parce qu'ils ont été torturés en prison, certains de ces pratiquants ont fini handicapés et certains ont même perdu la vie.

Chen Jingqiang, vice-président du tribunal de Kangping dans la province du Liaoning, a également encouru une rétribution karmique après avoir persécuté le Falun Gong. Il a été licencié et condamné à trois ans de probation pour corruption. En août 2014, il est allé pêcher et a été mortellement frappé par un éclair.

Lorsque Wang Jingye, juge président du tribunal de Hecheng dans la province du Hunan, est allé pêcher en juillet 2013, il est tombé dans la rivière et s'est noyé. Il avait 48 ans. Wang avait condamné au moins 17 pratiquants de Falun Gong pour leur foi. Parmi eux, M. Pan Jianjun a été condamné à une peine de sept ans et est décédé des suites de la torture.

Depuis le début de la répression du Falun Gong en juillet 1999, des dizaines de milliers de pratiquants ont été persécutés. Beaucoup d'entre eux ont été détenus, emprisonnés et torturés, et leurs familles ont été victimes de discrimination et maltraitées.

Un rapport du site web Minghui liste plus de 20 000 fonctionnaires ayant connu des mésaventures après avoir persécuté des pratiquants. Nous espérons sincèrement que davantage de fonctionnaires y réfléchiront sérieusement, dans leur propre intérêt et celui de leurs familles.

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Traduit de l'anglais