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Mon mari occidental m'aide à éliminer la culture du Parti communiste

15 juin 2021 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa aux États-Unis

(Minghui.org) J'ai déménagé aux États-Unis il y a dix ans, et je pensais avoir fait attention à éliminer la culture du Parti communiste. Après avoir épousé mon mari (un pratiquant occidental de Falun Dafa) il y a deux ans, j'ai commencé à remarquer à quel point la culture du Parti communiste était profondément enracinée en moi.

Étiquette

Je n'ai jamais pensé que j'étais une personne négligée. L'année dernière, mon mari et moi avons travaillé à la maison en raison de la pandémie. Je portais mes vêtements décontractés pendant que je travaillais. En revanche, après le petit-déjeuner, mon mari se changeait toujours et se peignait les cheveux avant de s'asseoir pour travailler, comme s'il était au bureau.

À chaque repas, mon mari commence toujours par disposer un set de table. Puis il pose son assiette remplie de nourriture sur le napperon avant de commencer à manger. Lorsque j'utilisais mes baguettes pour ramasser les aliments dans les plats partagés, il me jetait toujours un regard étrange. Lorsque je le remarquais et que je lui demandais s'il trouvait mes habitudes alimentaires impolies, il répondait : « Oh, je trouve cela un peu inhabituel. »

Je mange généralement très vite – mon esprit est occupé par d'autres choses pendant que je mange. Mon mari mange lentement. Parfois, il prend même une grande inspiration, ferme les yeux et savoure sa nourriture. Il fait attention et montre du respect pour tout, y compris pour la nourriture.

En fait, dans la culture traditionnelle chinoise, les gens mettaient l'accent sur l'étiquette. L'empereur conduisait toujours les hauts fonctionnaires à vénérer le ciel et la terre lors des fêtes importantes.

J'utilise souvent le haut-parleur de mon téléphone lorsque je passe des appels téléphoniques. C'est pratique pour moi, mais je n'ai pas réfléchi à combien cela affectait les autres. Mon mari met toujours des écouteurs et ferme sa porte lorsqu'il passe de longs appels téléphoniques afin de ne pas me déranger.

Lorsque j'explique quelque chose à mon mari, ma voix devient parfois de plus en plus forte. Il m'arrête généralement et me dit : « S'il te plaît, ne te mets pas en colère. » Je pensais que je n'étais pas en colère et que je voulais seulement expliquer clairement les choses. À ses yeux, j'étais déjà agitée.

Le Maître a dit :

« Les Chinois à l’étranger parlent fort, crient fort, les gens en Chine continentale y sont habitués, mais la société internationale ne peut le supporter, cela doit changer. Mais l’image des Chinois du continent a réellement créé cette impression dans le monde, les Chinois hors de Chine trouvent tous qu’ils perdent la face, qu'ils sont humiliés. Mais le sais-tu ? Le Parti communiste pervers n’informe pas les Chinois de cela, il n’enseigne pas aux gens les choses justes, le but est que les gens dans le monde considèrent que les Chinois sont comme ça, il veut détruire ton image, détruire ta dignité, les gens ont aussi beaucoup de mal à le percevoir par eux-mêmes. Je pense que peut-être lorsque les occasions de sortir seront nombreuses, ils pourront petit à petit ressentir que cette société est différente, que petit à petit ils pourront faire attention, cela ira aussi mieux. Une habitude développée est vraiment difficile à perdre, c’est la culture du Parti qui a enseigné aux gens à se battre entre eux, qui a fait changer leur nature. C’est une nature qui fait qu’on explose d’un coup puis qu’on est content, le PCC pervers enseigne ces choses, cela ne va vraiment pas si cela ne change pas. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2016 »)

La culture du Parti communiste dans mes paroles

En interagissant avec mon mari, j'ai découvert que la façon dont je parle et ce que je dis sont souvent influencés par la culture du Parti communiste. J'étais souvent égocentrique et je ne tenais pas compte des sentiments des autres.

Par exemple, lorsque quelqu'un me demande si j'ai besoin de quelque chose, je dis souvent : « Non. » Mon mari répond : « Tout va bien, merci. » En comparaison, ma réponse semble nier l'autre personne.

Je disais souvent : « Tu peux », par exemple : « Tu peux le manger. Je n'en veux plus. » Mon mari m'a appris plus tard que la bonne façon de faire devrait être : « Tu es le bienvenu pour le finir. » Sa réponse donne aux autres un choix, alors que ce que je dis revient à donner un ordre.

De plus, je dis souvent : « Tu devrais » et « Tu comprends ? » Mon mari m'a suggéré d'utiliser les expressions : « As-tu essayé de » et « Est-ce que ça fait sens ? »

En ce qui concerne le respect des autres, lorsque mon mari veut m'offrir quelque chose, il demande : « Cela te dérange-t-il... ? » En revanche, lorsque je veux qu'il goûte un bon plat, je le lui fourre directement dans la bouche sans lui demander. Je comprends maintenant qu'il n'est pas respectueux d'imposer à quelqu'un quelque chose que je pense être bon.

Lorsque je décris quelque chose que je n'aime pas, je dis souvent : « Ce n'est pas bon. » Mon mari m'a fait remarquer que je donnais une définition basée sur mes propres sentiments. Il m'a suggéré de dire plutôt « Je n'aime pas ça », puisque c'est mon sentiment personnel. En fait, je ne l'ai pas entendu utiliser « Je n'aime pas ça ». Il exprime son opinion de manière plus euphémique pour montrer son respect.

Une fois, je lui ai acheté une cravate. Il n'aimait pas vraiment ce modèle, mais au lieu d'exprimer directement son aversion, il a dit : « J'ai peut-être besoin d'un peu plus de temps pour me sentir bien avec cette cravate. » Peu de temps après, il a dit que son impression favorable de la cravate était « en train de grandir ».

J'ai été touchée. J'ai réalisé que j'avais encore un long chemin à parcourir pour cultiver ma parole.

Lorsque je me plaignais d'une personne à mon mari, il écoutait pendant un moment et demandait : « Tu n'aimes pas cette personne, n'est-ce pas ? » J'ai admis que c'était vrai. Il m'a alors fait remarquer que c'était ma jalousie.

J'ai appris qu'en général, les Occidentaux ne doutent pas des autres. Ils ne critiquent généralement pas les autres.

Je dis souvent « Pourquoi pas », et j'ai remarqué que ma façon de dire les choses contenait une mentalité de combat. Par exemple, je dis : « Pourquoi n'as-tu pas fermé la porte ? » Cette phrase consiste en fait à blâmer l'autre personne, ce qui fait partie de la culture de lutte du Parti communiste.

Identifier mes pensées négatives

L'une des caractéristiques de mon mari que j'admire le plus est sa façon positive de penser.

Lorsque je me suis plainte de la douleur dans mes jambes pendant la méditation assise, il a dit : « C'est merveilleux. La douleur pendant la méditation est une bonne chose. Plus c'est douloureux, plus tu élimines de karma ! »

Si son travail ne se passe pas bien, par exemple, s'il perd une affaire, il ne se plaint pas. Au contraire, il dit qu'il a appris de cette expérience.

Lorsque nous nous promenons, mon mari ne ferme jamais la porte à clé, car il pense qu'il n'y a pas de mauvaises personnes. Lorsqu'il sort de la voiture, non seulement il ne la verrouille pas, mais il lui arrive de jeter les clés sur le siège du conducteur. Je me dis toujours : « Il facilite la tâche aux voleurs de voitures ! »

Une fois, nous avons visité un musée, il avait apporté un appareil photo professionnel. Soudain, il a dit : « Où est mon appareil photo ? » Mon cœur s'est effondré et j'ai pensé que l'appareil photo avait été volé. Mais il est resté calme et a dit : « Ce n'est pas grave. Je vais aller demander au bureau d’assistance. » Il s'est éloigné tranquillement et est revenu un peu plus tard avec l'appareil photo. En effet, quelqu'un avait trouvé l'appareil photo et l'avait remis au bureau.

J'ai été très impressionnée par la civilisation de la société occidentale ! J'ai également été impressionnée par mon mari qui n'a jamais pensé que l'appareil photo avait été volé. J'ai senti que cela montrait qu'il croyait fermement en Dafa : si c'est à vous, on ne peut pas vous le prendre.

Je me souviens du poème du Maître :

« Une chute d'eau sépare profane et sacré

En avant ou en arrière, deux niveaux de Ciel »

(« Une pensée », Hong Yin III)

J'ai fini par comprendre que lorsque les pensées d'une personne sont négatives ou mauvaises, le monde qui lui correspond est sombre et négatif. Lorsque les pensées d'une personne sont positives et bienveillantes, son monde est lumineux et la lumière de Bouddha l'illumine partout.

J'ai réalisé que mes pensées étaient souvent négatives. Lorsque j'avais des difficultés, j'avais tendance à penser à de mauvais résultats et à me mettre en garde contre les autres. Dans une société sous contrôle communiste, les gens ne croient pas aux divinités et le niveau moral est très bas. Les gens sont habitués à penser que tout le monde est un ennemi. Les gens sont constamment sur leurs gardes, et ce n'est qu'en agissant ainsi que l'on se sent en sécurité.

En voyant comment un Occidental normal se comporte dans une société normale, j'ai réalisé que les pensées et les émotions négatives ne proviennent pas de notre nature pure. Les Analectes de Confucius nous disent : « Les gens du monde entier sont comme des frères. » Telle est la relation humaine dans la culture traditionnelle chinoise.

Récemment, un membre de ma famille en Chine m'a dit au téléphone : « De nos jours, le Parti communiste chinois encourage la restauration de la culture traditionnelle. » J'ai répondu : « Le cœur de la culture traditionnelle chinoise est la croyance dans les divinités et le respect de la nature. »

Éliminer mon habitude de contrôler

Je n'ai pas réalisé que j'aimais contrôler les autres jusqu'à ce que je sois avec mon mari.

Lorsque mon mari conduit, même si je suis sur le siège passager, c'est moi qui commande. Je ne cesse de lui dire : « Ralentis, regarde ici, regarde là », etc. Il a fini par me dire : « C'est moi qui conduis. Je vais surveiller. » J'ai finalement dû fermer les yeux pour ne pas continuer à lui donner des instructions.

Pourquoi suis-je comme ça ? J'ai découvert que je voulais avoir le contrôle. Je ne lui faisais pas entièrement confiance.

Une fois, alors que nous déplacions un canapé, j'ai immédiatement commencé à donner des ordres : de quel côté il devait porter, qui devait passer en premier, quelle route nous devions prendre... jusqu'à ce que mon mari dise : « C'est moi l'homme ici. »

Je me souviens que le Maître a dit :

« Des femmes fortes, malignes, dressées sur leurs ergots

Frivoles, la langue acérée, dominatrices »

(« Le Yin et le Yang inversés », Hong Yin III)

J'ai vu dans certains de mes comportements passés un élément maléfique du Parti communiste chinois : « Le contrôle total ». Dans une société normale, tout le monde fait attention à bien faire les choses. Les gens se respectent mutuellement. Un contrôle inutile n'est ni nécessaire ni bienvenu.

Un dernier mot

Je suis très reconnaissante envers mon mari pratiquant qui a été comme un miroir me montrant la culture communiste dans mes pensées et mon comportement. J'ai vu à quel point la culture communiste empoisonne les gens. Dans une famille sans culture communiste, nous sommes détendus, en harmonie et nous nous respectons mutuellement.

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Traduit de l'anglais