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Une habitante du Liaoning privée de sa pension pendant quatre ans d'emprisonnement en raison de sa croyance

5 juin 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, en Chine

(Minghui.org) Mme Zhao Hongjun, 65 ans, de la ville de Chaoyang, dans la province du Liaoning, fait partie des plus de 200 000 pratiquants de Falun Gong qui ont déposé des plaintes pénales contre l'ancien dictateur chinois Jiang Zemin.

Quand Jiang était au pouvoir, il a ordonné en juillet 1999 une attaque sans précédent contre le Falun Gong, une cultivation et pratique spirituelle et méditative ancestrale de l'esprit et du corps d'origine chinoise. Au cours de la persécution qui se poursuit jusqu'à aujourd'hui, d'innombrables pratiquants ont été arrêtés, emprisonnés, torturés ou se sont même fait prélever de force leurs organes vitaux pour la transplantation alors qu'ils étaient encore en vie. Il est établi que des milliers de pratiquants sont morts des suites de cette persécution, mais le nombre réel de décès est probablement beaucoup plus élevé en raison du blocus de l'information imposé par le régime.

Après avoir découvert la plainte pénale de Mme Zhao, la police l'a arrêtée le 9 novembre 2015, ce qui a conduit les autorités à lui infliger une peine de quatre ans.

Pendant qu'elle était persécutée en prison, elle a été privée de sa pension de retraite. Elle a des difficultés financières depuis sa libération en novembre 2019.

Le cours de la vie a changé après la pratique du Falun Gong

Avant de pratiquer le Falun Gong, Mme Zhao était atteinte d'une longue liste de maladies, notamment des douleurs au dos et aux jambes, des allergies, des vertiges et des maux de tête, une épaule gelée, une hypertrophie de la colonne cervicale, une hypertrophie des seins et un fibrome utérin. Le fibrome utérin avait atteint la taille d'une balle de tennis et saignait abondamment. En raison de la perte de sang, elle souffrait d'insomnie grave et ne pouvait parfois pas dormir de la nuit. Le médecin lui a dit qu'elle devait subir une opération pour l'enlever. La douleur physique lui a fait perdre confiance dans la vie.

Un jour, en 1996, son cousin lui a suggéré d'essayer la pratique du qigong. Elle s'est donc rendue un matin dans un petit parc et elle s'est jointe à un groupe de qigong. Elle a suivi leurs mouvements et a eu un assez bon sommeil cette nuit-là. Elle a appris plus tard qu'il s'agissait du Falun Gong. À sa grande surprise, toutes ses maladies ont disparu en moins d'un mois de pratique. Son visage est devenu rose et elle était pleine d'énergie.

Elle est devenue une toute nouvelle personne, heureuse et pleine de confiance. Depuis lors, elle s'est engagée sur la voie de la cultivation, suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans sa vie et pensant toujours aux autres en premier. À la maison, elle respecte ses beaux-parents, traite gentiment les autres membres de la famille et entretient des relations harmonieuses avec tout le monde.

Arrestation et condamnation rapide à une peine de quatre ans d'emprisonnement

Trois ans après que Mme Zhao a adopté le Falun Gong, la persécution a commencé. Bien qu'elle n'a pas été arrêtée, elle vivait dans la peur tous les jours. 

En 2015, avec le raz-de-marée de poursuites judiciaires contre Jiang, Mme Zhao a participé à l'effort pour traduire Jiang en justice. 

Le 9 novembre 2015, les autorités de Chaoyang ont dépêché des milliers de policiers pour procéder à une arrestation massive des pratiquants qui avaient poursuivi Jiang en justice.

Plus d'une douzaine de policiers ont encerclé le domicile de Mme Zhao et l'ont arrêtée. Plus de vingt policiers se sont rendus à son domicile plus tard dans la journée pour le saccager. Ils ont menacé son mari de l'arrêter aussi s'il ne coopérait pas bien. Les policiers ont confisqué des imprimantes couleur, des ordinateurs, des disques durs externes, des clés USB, du papier photo et d'autres fournitures de bureau que son fils utilisait pour son entreprise de garderie. Aucune liste de confiscation n'a été fournie.

Plus tard, Mme Zhao a été emmenée au centre de détention de la ville de Chaoyang. Comme elle refusait de coopérer pour subir un examen médical, les policiers l'ont injuriée, bousculée et frappée à coups de pied.

À la suite de l'ordre de Jian Biao, le secrétaire du Parti de Chaoyang de l'époque, de poursuivre « strictement, durement et rapidement » les pratiquants de Falun Gong qui avaient intenté des procès contre Jiang, Mme Zhao a été condamnée à quatre ans de prison et à une amende de 2000 yuans par le tribunal du district de Shuangta, six mois et demi plus tard. 

Persécution en prison

Mme Zhao a été transférée à la prison pour femmes de la province du Liaoning avec des menottes et des entraves le 24 mai 2016. Lors de l'examen physique d'admission, on a découvert qu'elle avait des problèmes gynécologiques et une maladie cardiaque. Elle a été obligée de payer 400 yuans pour une ordonnance, mais elle n'a jamais reçu le médicament.

Elle a été forcée de faire des travaux forcés pendant toute la durée de sa peine. Deux détenues la surveillaient dans sa cellule après le travail et l'obligeaient à s'asseoir sur un petit tabouret en plastique tous les soirs jusqu'à 21 h 50, dix minutes avant l'heure du coucher. Les gardes ont aussi ordonné aux autres détenues de sa cellule de la menacer pour la rendre plus obéissante.

Les détenues l'empêchaient souvent d'utiliser les toilettes. Une fois, elle s'est évanouie et est tombée lourdement, lui causant de grandes ecchymoses sur sa tête, ses bras, son épaule gauche et le bas de son dos, après s'être vu refuser l'accès aux toilettes pendant une longue période. 

D'autres pratiquantes de Falun Gong et elle ne recevaient pas assez de nourriture pour leurs repas, et n'étaient pas autorisées à acheter de la nourriture dans le magasin de la prison. Elles étaient parfois si affamées qu'elles fouillaient dans les conteneurs de nourriture à la recherche de restes de feuilles de légumes ou de soupe.

Mme Zhao n'était pas non plus autorisée à se laver ou à faire sa lessive. Ses vêtements moisissaient et sentaient mauvais. Les gardes ne lui permettaient pas non plus d'acheter des produits de première nécessité, comme des serviettes, des bassines, du shampoing, du dentifrice, du savon ou du papier toilette. Au début, elle n'a reçu aucune literie et a dû dormir sur des planches de lit nues. Elle a ensuite emprunté un ensemble de vieux draps.

Tous ces actes de torture et ces mauvais traitements avaient pour but de faire renoncer au Falun Gong les pratiquantes emprisonnées. Quand les pratiquantes ont maintenu leur croyance, toutes les détenues de leur équipe ont été punies. Elles ont été toutes forcées de s'asseoir sur les planches avec les pratiquantes après être rentrées dans leurs cellules après le travail, et n'ont pas été autorisées à faire leurs activités normales, y compris se laver, regarder la télévision ou faire des achats au marché. Comme ces activités constituent la partie la plus essentielle de la vie des détenues, elles entretenaient de la haine envers les pratiquantes. 

Les coéquipières de Mme Zhao lui en ont voulu. Certaines l'ont maudite, d'autres se sont mises en colère au point de menacer de la battre, d'autres encore se sont agenouillées devant elle, et l'ont suppliée de renoncer au Falun Gong. 

Mme Zhao a été libérée le 8 novembre 2019, pour découvrir que le Bureau de la sécurité sociale de la ville de Chaoyang avait suspendu sa pension de retraite pendant ses quatre années d'emprisonnement. Sa famille n'est pas fortunée et a vécu sous la contrainte financière en raison de la suspension de sa pension.

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Traduit de l'anglais