(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Gong de Nouvelle-Zélande ont organisé un rassemblement et une marche dans la capitale Wellington le 6 juillet pour sensibiliser le public à la persécution de leurs pairs, qui a commencé en Chine en juillet 1999.
Plusieurs membres du Parlement, dont Louisa Wall et James McDowall, ont assisté à l'événement. Ils ont salué les efforts persistants des pratiquants depuis vingt-deux ans pour dénoncer la brutalité du Parti communiste chinois (PCC) à l'encontre de cette pratique pacifique.
Rassemblement de pratiquants de Falun Gong à Wellington, en Nouvelle-Zélande, le 6 juillet 2021
La marche a eu lieu à midi, de la célèbre rue Cuba au parc Midland. À l'arrivée du cortège devant les bâtiments du Parlement, des orateurs ont parlé de la popularité du Falun Gong et de la répression de cette pratique par le PCC en Chine, notamment les prélèvements forcés d'organes visant les pratiquants de Falun Gong.
Le courage de parler des faits
Louisa Wall, députée du parti travailliste, a déclaré que la Nouvelle-Zélande est une société démocratique, où les pratiquants de Falun Gong peuvent pratiquer librement leur croyance. De plus, ils peuvent exercer leur droit à une vie paisible.
Louisa Wall, membre du parlement, a pris la parole lors du rassemblement.
Mais c'est une tout autre histoire en Chine où le Falun Gong est sévèrement persécuté. C'est pourquoi elle a tenu à remercier tous les pratiquants de leurs efforts au cours des vingt-deux dernières années pour dénoncer la brutalité du PCC à l'encontre du groupe, notamment les prélèvements d'organes forcés. Ce sont les pratiquants qui ont choisi de faire un pas en avant et d'exposer les crimes du PCC au public et d'appeler la communauté internationale à aider à mettre fin à ce crime impitoyable. C'est pourquoi elle tient à remercier les pratiquants pour leur courage.
Mme Wall a été la première personne membre du Parlement néo-zélandais à condamner ouvertement les prélèvements d'organes perpétrés par le PCC. En tant que membre de l'Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), elle a déclaré que le parlement néo-zélandais prêtera attention aux preuves de persécution que les pratiquants ont soumises au tribunal international et qui indiquent que les pratiquants de Falun Gong sont brutalement réprimés simplement pour leur croyance. Plus précisément, les pratiquants de Falun Gong sont des prisonniers de conscience en Chine et le PCC vend leurs organes à l'échelle internationale pour réaliser d'énormes profits.
Dans une émission de Radio de Nouvelle-Zélande intitulée Red Line, Mme Wall a critiqué l'atrocité du PCC contre le Falun Gong. « Sur la base d'un rapport de Lord Geoffrey Nice du Royaume-Uni, nous savons maintenant que le prélèvement forcé d'organes a lieu pour servir un marché mondial où les gens veulent des cœurs, des poumons, des yeux, de la peau », a-t-elle fait remarquer.
Selon elle, le gouvernement doit également adopter de nouvelles lois pour empêcher les citoyens néo-zélandais d'obtenir des greffes d'organes provenant de Chine ou de tout autre pays qui ne peut pas vérifier l'intégrité de son programme de don d'organes. « La population ouïghoure, et aussi celle du Falun Gong ont toutes deux été désignées comme des prisonniers d'opinion », a-t-elle déclaré. « Nous savons qu'ils sont des esclaves. Nous savons également qu'ils sont utilisés pour prélever des organes », a-t-elle ajouté. Son interview par Red Line a ensuite été couverte par les principaux médias de Nouvelle-Zélande.
Les gens écoutent
James McDowall, membre du parlement pour le parti ACT, a également pris la parole lors du rassemblement. Il a déclaré que la Nouvelle-Zélande embrasse la liberté de croyance. Il a remercié les pratiquants d'avoir partagé ce qui se passe en Chine. La répression des pratiquants de Falun Gong en Chine est horrible et maintenant toute la société en a entendu parler.
James McDowall est un membre du Parlement pour le parti ACT.
McDowall a déclaré que le PCC est un régime qui a un terrible bilan en matière de droits de l'homme. Il a déclaré que des événements comme celui-ci, qui permettent de dénoncer les atrocités commises en Chine, sont très importants, car ils donnent l'occasion aux députés d'écouter les voix des électeurs et de faire part de leurs préoccupations au Parlement. Il a assuré aux pratiquants que les gens les écoutaient, y compris les élus. Pour finir, il a souhaité le meilleur aux pratiquants.
Soutien des spectateurs
Pendant le rassemblement devant les bâtiments du Parlement, de nombreuses personnes ont pris les documents auprès des pratiquants. Deux jeunes filles chinoises ont lu les documents et ont parlé avec les pratiquants. Elles n'avaient jamais entendu parler du Falun Gong en Chine, et encore moins de la répression et des prélèvements d'organes. Une pratiquante a expliqué ce qu'étaient le Falun Gong et le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Elle a déclaré que le PCC trompait les gens depuis longtemps. En particulier, le régime contrôle tous les médias d'information pour dissimuler les crimes. Elle a exhorté les deux jeunes filles à écouter les faits au lieu de suivre aveuglément le PCC. Les jeunes filles étaient d'accord.
De nombreux piétons ont manifesté leur soutien et leur désir d'en savoir plus sur la persécution. Montrant une banderole sur laquelle on pouvait lire « Stop aux prélèvements d'organes par le PCC », un piéton a dit qu'il en avait entendu parler. « Le PCC a violé les droits de l'homme et commis des crimes », a-t-il ajouté.
Un homme âgé a cheminé avec les pratiquants tout au long de la marche. Il a déclaré que le PCC est vicieux et que le régime veut s'emparer de plus de pouvoir dans le monde. Il espère que davantage de personnes pourront voir clair dans le régime et le rejeter.
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Traduit de l'anglais