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Une personne âgée constamment harcelée pour sa croyance dans le Falun Gong

15 août 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Jilin, Chine

(Minghui.org) Mme Hu Xiuzhen, âgée de 79 ans, ne se souvient plus combien de fois elle a été harcelée pour défendre sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle, également connue sous le nom de Falun Dafa, que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Ayant adopté le Falun Gong en 1997, Mme Hu, de la ville de Jilin, dans la province du Jilin, a joui d’une bonne santé au cours des deux dernières décennies. Mais, parce qu’elle reste fidèle à sa croyance, elle a été persécutée à plusieurs reprises. Elle a été détenue deux fois et placée une fois dans un centre de lavage de cerveau, sans compter les nombreux harcèlements.

Cet article détaille l'expérience de Mme Hu, harcelée par les autorités depuis 2010.

Un jour de 2010, un policier et un directeur du comité résidentiel du nom de Cong se sont présentés au domicile de Mme Hu, prétendant faire une vérification de son domicile. Une semaine plus tard, plus d’une dizaine d’agents sont venus, l’ont poussée au sol, l’ont menottée et transportée dans un minibus. Elle a été emmenée dans un centre de lavage de cerveau et on lui a ordonné de signer une déclaration de renoncement au Falun Gong. Elle a refusé d’obtempérer et a entamé une grève de la faim en signe de protestation. Craignant qu’elle ne meure dans le centre de lavage de cerveau, la police l’a relâchée deux jours plus tard. Après le retour de Mme Hu chez elle, la police l’a encore intimidée et a obligé son mari à signer la déclaration de renoncement en son nom.

Mme Hu a déposé une plainte pénale en juin 2015 contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du régime communiste chinois qui a ordonné la persécution en 1999. Lorsque la police et le comité résidentiel local l’ont appris, ils l’ont harcelée à son domicile et par des appels téléphoniques.

Un secrétaire du Parti communiste chinois s'appelant Zhang, du comité résidentiel local, est venu à plusieurs reprises la harceler chez elle. Un jour, il a ordonné à deux agents de « surveiller » Mme Hu. Les deux agents ont dit qu’ils ne faisaient que suivre les ordres, et Mme Hu leur a dit : « Nous, qui pratiquons le Falun Gong, sommes tous de bonnes personnes. Sachez que le bien et le mal seront récompensés en conséquence. Je vous exhorte à vous souvenir que le Falun Dafa est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Deux autres agents se sont présentés à la porte de Mme Hu en septembre 2016. Elle a refusé de les laisser entrer.

Sept mois plus tard, à la mi-avril 2017, deux autres agents se sont rendus au domicile de Mme Hu et lui ont demandé si elle pratiquait toujours le Falun Gong. « C’est une pratique tellement géniale, comment pourrais-je ne pas la faire ? » a répondu Mme Hu.

La police a demandé à lui parler à l’intérieur de son domicile et lui a également demandé de baisser la voix. Mme Hu a répondu : « Mes voisins savent tous que j’ai recouvré la santé en pratiquant le Falun Gong. Je n’ai rien fait de mal. Pourquoi dois-je baisser la voix ? De quoi avez-vous peur ? » Voyant qu’elle ne voulait pas reculer, les policiers sont partis immédiatement.

Le 27 octobre 2020, Wang Hui et Li Li du comité résidentiel sont venus au domicile de Mme Hu et lui ont ordonné de signer la déclaration de renoncement au Falun Gong. Ils ont menacé Mme Hu que ses enfants ou petits-enfants auront des difficultés à trouver un emploi ou à s’inscrire à l’université si elle refusait d’abandonner le Falun Gong. Bien que Mme Hu ait refusé d’obtempérer, les fonctionnaires ont forcé sa fille à signer la déclaration à sa place.

Début 2021, un membre du personnel du comité résidentiel a de nouveau appelé la fille de Mme Hu pour la harceler.

Informations sur les responsables de la persécution :

Poste de police de Beiji : +86-432-64801766

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Traduit de l'anglais