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Des responsables américains et canadiens demandent la libération des pratiquants de Falun Gong détenus en Chine

26 janvier 2022 |   Écrit par Ying Zi, correspondant pour Minghui

(Minghui.org) Mi-janvier, après la condamnation de onze pratiquants de Falun Gong locaux par Pékin, trois semaines avant les prochains Jeux olympiques d’hiver, le Département d’État américain et d’autres représentants du gouvernement, ainsi que des avocats des droits de l’homme au Canada, ont condamné le Parti communiste chinois (PCC) pour ces condamnations injustifiées, et lui ont demandé de cesser de persécuter le Falun Gong et de libérer les pratiquants détenus.

Le 14 janvier, Mme Xu Na, artiste peintre, a été condamnée à huit ans de prison. Son mari est mort à l’âge de 42 ans, le 6 février 2008, onze jours après avoir été arrêté pour sa croyance dans le Falun Gong. Sa mort est survenue six mois avant les Jeux olympiques d’été de 2008.

Les peines de prison sont les suivantes : cinq ans pour quatre pratiquants (M. Li Zongze, M. Li Lixin, Mme Zheng Yujie et Mme Zheng Yanmei), quatre ans pour quatre autres pratiquants (Mme Deng Jingjing, M. Zhang Renfei, M. Liu Qiang et Mme Meng Qingxia), et deux ans pour deux autres pratiquants (Mme Li Jiaxuan et Mme Jiao Mengjiao).

Mme Xu Na, une artiste peintre, a été condamnée à huit ans de prison le 14 janvier 2022.

Le Département d’État américain : Mettre fin à la répression

L’édition anglaise de The Epoch Times a rapporté le 21 janvier qu’un fonctionnaire a écrit dans un courriel que le Département d’État américain a exhorté le PCC à : « Mettre fin immédiatement aux abus pervers et aux mauvais traitements qu’il inflige aux pratiquants de Falun Gong, à libérer ceux qui sont emprisonnés en raison de leurs croyances et à s’occuper du sort des pratiquants disparus. »

Dans ce même courriel, il poursuit : « Depuis 1999, le Parti communiste chinois (PCC) cherche à éradiquer le Falun Gong, une pratique spirituelle originaire de Chine, ainsi que ses pratiquants pacifiques et les défenseurs des droits de l’homme qui se sont battus pour leur droit de pratiquer leurs croyances. »

« De nombreux éléments montrent encore à ce jour que le gouvernement de la République populaire de Chine continue à réprimer et à maltraiter cette communauté », a écrit le fonctionnaire, ajoutant que chaque année des milliers de pratiquants de Falun Gong sont détenus, harcelés et, selon les rapports, torturés et maltraités simplement en raison de la pratique de leurs croyances.

De nombreux pratiquants ont été détenus pendant une longue période sans audience ni procès. Ils ont été privés de leur droit d’engager un avocat et ont souvent été condamnés sur la base de preuves fabriquées.

Liberté de croyance

Mme Xu Na, 53 ans, une peintre spécialiste des natures mortes a été emprisonnée à deux reprises en raison de sa pratique du Falun Gong avant sa dernière condamnation. Pour la forcer à renoncer à sa croyance, les gardiens de prison l’ont torturée de nombreuses façons, notamment en la forçant à s’allonger, puis en écartant ses jambes jusqu’à former une ligne droite. Trois détenues ont ensuite reçu l’ordre de s’asseoir sur ses jambes et son dos, lui causant des douleurs atroces.

Son mari, M. Yu Zhou, un musicien folklorique, a été arrêté fin janvier 2008, avant les Jeux olympiques d’été. Ils ont été détenus au centre de détention du district de Tongzhou, parce qu’un exemplaire du livre Zhuan Falun a été trouvé dans le véhicule du couple. Plusieurs jours plus tard, soit le 6 février, la veille du Nouvel An chinois, leur famille a été informée que M. Yu, 42 ans, était décédé plus tôt dans la journée. En novembre 2008, Mme Xu a été condamnée à une peine de trois ans de prison.

Garnett Genuis, député au Canada, a dit que les mesures extrêmes prises par le PCC correspondent aux antécédents du régime en matière de suppression des voix nationales.

Il a dit que le PCC accorde beaucoup d’attention à son image, et censure ou bloque souvent la fuite d’informations, ce qui a été clairement constaté lors de la situation de la COVID-19 en Chine, et avant les grands événements internationaux.

M. Genuis a souligné que les pays occidentaux devraient promouvoir la liberté d’expression en Chine, notamment pour les pratiquants de Falun Gong détenus pour leur croyance.

Un avocat des droits de l’homme : Le PCC supprime les voix discordantes

David Matas, un avocat spécialisé dans les droits de l’homme au Canada, a vu un lien direct entre les lourdes peines et les prochains Jeux olympiques d’hiver. Autrement dit, le PCC a l’intention d’intimider ceux qui osent exprimer des opinions différentes de celles autorisées par le régime.

En fait, c’est devenu un protocole pour le PCC d’intensifier les persécutions avant et pendant les Jeux olympiques afin de décourager les dissidents de dénoncer la brutalité du régime lors de ces grands événements. Cela s’applique à la fois à ceux qui ont été condamnés et à ceux qui pourraient être punis de la sorte.

De telles condamnations sont totalement motivées par des considérations politiques, a expliqué M. Matas. En Chine, une punition comme une peine de prison intimiderait tout comportement ou toute croyance différente de la voix officielle du PCC. La peine de prison est basée sur des besoins politiques et manque de cohérence. À l’approche des Jeux olympiques d’hiver, le PCC inflige des peines plus lourdes pour étouffer les voix discordantes afin de faire bonne figure devant les visiteurs.

Bien sûr, ces mesures font souvent paraître le PCC encore pire.

Un sénateur américain : Une persécution implacable

Lors d’une interview avec The Epoch Times, le sénateur Rick Scott a fait remarquer que : « Le Parti communiste chinois est implacable dans sa campagne contre les minorités religieuses. »

Il a ajouté : « Cette dernière attaque contre des membres du Falun Gong qui tentaient de fournir des informations sur la pandémie n’est que la dernière preuve de leurs attaques grossières, et une raison supplémentaire de couper les liens et de cesser de soutenir ce régime maléfique. »

La phrase a marqué « un moment qui appelle à la clarté morale », a expliqué Johnnie Moore, ancienne commissaire de la Commission américaine pour la liberté religieuse internationale.

Elle a expliqué : « Soyons clairs comme de l’eau de roche sur ce qui se passe ici : le PCC procède à des rafles juste avant les Jeux olympiques », a-t-elle expliqué. « Les démocrates et les républicains, ainsi que les alliés des États-Unis, doivent tracer leur ligne dans le sable. Cela s’applique également à toutes les entreprises qui ont agité leurs drapeaux de justice sociale : elles sont maintenant confrontées à un test. »

Selon le site Minghui, les statistiques suivantes ont été rapportées en 2021 : au moins 132 pratiquants ont perdu la vie à cause de la persécution, 1184 ont été condamnés et 16 413 ont été arrêtés ou harcelés. Comme Mme Xu, de nombreux pratiquants condamnés pour leur croyance dans le Falun Gong sont des professionnels accomplis, notamment des militaires, des fonctionnaires, des professeurs, des enseignants exemplaires, des cadres bancaires, des professionnels du commerce, des ingénieurs, des comptables, des avocats, des médecins et des policiers.

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Traduit de l’anglais