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[Fahui du Minghui multilingue] Cultiver des choses banales

21 octobre 2022 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa hors de Chine

(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

J’aimerais partager certaines des expériences de cultivation que j’ai rencontrées au cours de l’année dernière. En jetant un regard en arrière, en dehors de ma routine quotidienne, il ne s’est pas passé grand-chose au cours de l’année écoulée mais, en même temps, j’ai l’impression de ne pas avoir eu beaucoup de jours tranquilles non plus. Presque chaque jour, il y a eu de nombreuses occasions où j’ai pu voir mes attachements remonter à la surface, ce qui signifie que je suis presque toujours en désaccord avec moi-même d’une manière ou d’une autre.

J’espère que mes expériences ci-dessous pourront aider d’autres pratiquants à surmonter les mêmes problèmes.

Se faire vacciner

Au début du mois d’avril, j’ai dû me faire vacciner pour un événement auquel je participais dans le cadre de mon travail ordinaire, et aussi parce que je pouvais en avoir besoin pour aider Shen Yun en mai. Même si je savais que nous pouvions nous faire vacciner, j’étais mal à l’aise à l’idée de le faire.

Pendant mon temps libre, je fais du bénévolat pour un autre projet médiatique en rédigeant des publications marketing. De ce fait, j’essaie souvent de me tenir au courant des dernières nouvelles qui intéressent les lecteurs afin de pouvoir mieux communiquer avec eux. L’un de ces sujets brûlants était la question de la sécurité des vaccins. J’ai fini par m’y intéresser et j’ai commencé à faire des recherches sur le sujet.

Par conséquent, lorsque le moment est venu pour moi de me faire vacciner, toute la matière qui s’était accumulée dans ma tête – sur la façon dont les sociétés pharmaceutiques n’avaient pas suivi le protocole, sur les effets secondaires et sur les jeunes gens qui mouraient après l’injection – m’a submergée. Lorsque je suis entré dans la pharmacie, je me battais avec ces pensées, entre faire ce que je devais faire et céder à une peur irrationnelle.

Encore et encore, j’ai récité le Fa, silencieusement dans ma tête, mais plus par désespoir qu’autre chose. Je récitais le Fa parce que je savais que, si je ne le faisais pas, la peur prendrait le dessus dans mon esprit.

Cet état s’est poursuivi jusqu’à ce que je sois vacciné et que je sois rentré chez moi. Cependant, quelques heures plus tard, j’ai commencé à sentir que cet état n’était pas correct. Je sentais que je ne devais pas être aussi tendu. Après tout, cette peur ne faisait pas partie de mon véritable moi et n’avait rien à faire dans mon espace. À partir de ce moment-là, j’ai commencé à traiter cette peur différemment : non pas comme un égal, mais comme quelque chose d’extérieur et de moindre que moi. Chaque fois qu’un doute ou une pensée surgissait, je l’imaginais comme un enfant qui fait une crise de colère et je l’ignorais et, lentement, les pensées sont devenues moins envahissantes et plus faciles à gérer.

Pourtant, lorsque j’ai étudié le Fa plus tard dans la journée, ma compréhension de la situation a encore changé. Je me suis rendu compte que, au lieu de combattre cette peur comme une menace extérieure uniquement, je devais aussi chercher à l’intérieur de moi mes propres problèmes. Si je n’avais pas de lacunes à cet égard, aucune interférence ne serait autorisée à me trouver.

Ce jour-là, j’ai trouvé deux attachements qui ont causé cette épreuve. Le premier était un attachement à vouloir connaître l’avenir et à faire en sorte que l’avenir suive mes plans. Cela a conduit directement à une incapacité à croire fermement dans le Maître et le Fa, parce que j’avais inconsciemment dicté comment l’avenir devait se dérouler dans des situations où j’avais besoin de l’aide du Maître, et si les choses ne répondaient pas à mes attentes, je croyais que le Maître ne s’occupait pas de moi. Rétrospectivement, c’est une pensée très irrespectueuse envers le Maître et le Fa, une arrogance qui présume que je sais mieux que le Maître quel devrait être le plan pour moi-même.

Le Maître a dit :

« Comment ceux qui doivent être sauvés peuvent-ils choisir comment eux-mêmes seront sauvés ? Tombés à l’eau, des gens veulent le sauver, pourtant il dit : vous ne pouvez pas me sauver directement avec les mains, vous devez me sauver avec le bateau qui me plaît. Comment cela peut-il aller ? » (« Enseignement du Fa lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-Unis 2002 », Enseignement du Fa dans les conférences II)

Le paragraphe précédent fait référence aux forces anciennes, mais c’est un type de pensée similaire qui a provoqué ma peur.

Cette pensée était la suivante : « Si le Maître prend soin de moi, alors je ne souffrirai d’aucun symptôme ou effet secondaire. Si je constate la moindre réaction indésirable, alors cela doit signifier que les forces anciennes ont trouvé une faille dans ma cultivation et que le Maître ne peut pas m’aider. »

J’étais tellement obsédé par les manifestations à la surface et par le fait de savoir si je serais aidé ou lésé d’une certaine manière que j’avais placé une fausse condition au soutien du Maître.

Tout ce que le Maître veut de nous, c’est que nous ayons le cœur de cultiver véritablement. Tant que nous cultivons vraiment, même si nous faisons une erreur et prenons le mauvais chemin, le Maître trouvera un moyen de nous remettre sur la bonne voie. Croire en cela et laisser cela guider chacune de nos actions est ma compréhension de la croyance qui est requise de nous. Il se peut que nous n’aimions ou ne comprenions pas toujours ce qui nous arrive, et ce qui se passe peut ne pas se dérouler selon nos propres plans, mais nous devons toujours avoir la croyance que nous ne sommes jamais en dehors du champ d’action du Maître, et que c’est le Maître qui guide tout vers le meilleur résultat.

Le deuxième attachement majeur est interconnecté avec le premier ; c’est la peur de la souffrance. La raison pour laquelle j’étais si préoccupé par ce qui allait se passer dans le futur – si je pouvais développer les symptômes de la COVID-19 ou avoir des séquelles durables – est que j’avais toujours peur, au fond de moi, de souffrir.

Cela a aussi révélé une autre de mes pensées troublantes, à savoir que je ne cultivais pas vraiment pour l’amour de cultiver, mais pour ne pas avoir à faire face à ce qui est désagréable. J’avais lu des histoires de karma de maladie, de persécution financière, de relations personnelles endommagées dans les partages d’autres pratiquants, et j’avais peur de vivre moi aussi ces choses si je ne cultivais pas bien. En d’autres termes, je cultivais pour protéger les choses agréables que j’avais dans la société des gens ordinaires.

Ce genre de pensée allait à l’encontre du principe de base de la cultivation qui nous a été dit dans le poème : « Prendre la souffrance comme de la joie. » (« Faire souffrir le cœur et la volonté », Hong Yin)

De plus, cela m’empêchait de vraiment me détacher de moi-même dans de nombreuses situations, puisque la protection de mes intérêts personnels était si profondément ancrée à l’intérieur de ma motivation à cultiver.

Après avoir découvert ces deux attachements, la pression sur mon esprit a commencé à diminuer. Alors que je me préparais à aller me coucher ce soir-là, une pensée est apparue dans mon esprit : ce vaccin n’était plus un problème et je devais laisser le reste au Maître et ne plus y penser. Juste comme ça, ce test était enfin terminé. Le lendemain, j’ai eu un mal de tête, mais rien de plus.

En réfléchissant maintenant à cette série d’événements, je me suis aussi rendu compte de deux autres attachements que je n’avais pas remarqués : être attaché aux nouvelles des gens ordinaires et être attaché aux résultats. Cette expérience m’a vraiment appris la subtilité de la cultivation et le fait que, parfois, les attachements peuvent être si complexes et multicouches que nous devons vraiment mesurer chacune de nos pensées et de nos actions par rapport au Fa pour nous assurer d’éliminer le plus grand nombre possible de nos attachements. De plus, cela m’a permis d’approfondir ma compréhension de la relation entre moi-même, le Maître et le Fa, et de voir à quel point notre cultivation s’incarne dans le fait de « faire ce que le Maître veut [que nous fassions]. »

Combattre la nervosité

L’une de mes plus grandes peurs depuis l’enfance est de me présenter ou de me produire devant un groupe de personnes. Ce n’était pas parce que je détestais l’attention ; c’était parce que j’avais peur de faire une erreur et de perdre la face devant les gens.

Dans mon emploi ordinaire, j’ai inscrit la prise de parole en public comme l’une des compétences professionnelles que je voulais développer. Bientôt, mon responsable m’a recommandé de travailler avec un coach en art oratoire, partenaire de notre entreprise.

Un jour, ma coach m’a demandé pourquoi je pensais être nerveux avant de parler. J’ai répondu que c’était parce que j’avais peur de me tromper. Elle m’a ensuite demandé pourquoi j’avais peur de me tromper. J’ai répondu que je ne voulais pas que les gens aient une mauvaise opinion de moi. Et elle a continué à me demander pourquoi jusqu’à ce que je dise ceci :

« C’est comme si je ne voulais jamais que quelque chose de mal m’arrive. »

À cela, ma coach a ri, et c’est à ce moment-là que j’ai réalisé à quel point cette pensée semblait ridicule, même pour une personne ordinaire. Mais, c’était précisément la racine de ma nervosité.

Par défaut, mon évaluation des situations de la vie se résumait toujours à mon propre intérêt : quels choix pouvaient maximiser mon propre bénéfice, et quels choix feraient le moins de mal à mes intérêts personnels. Je devenais nerveux et anxieux avant d’entreprendre toute action dont je pensais qu’elle pourrait nuire à mes intérêts personnels, en ce qui concerne la renommée, le profit ou les émotions.

Cependant, cette nervosité se déguisait en un objectif noble. Dans mon travail ordinaire, j’étais anxieux lorsque je participais à des réunions avec des cadres supérieurs, par exemple, parce que la nervosité me disait que si je commettais une erreur embarrassante, cela diminuerait l’opinion que les cadres avaient de moi et qu’il serait plus difficile de leur expliquer la vérité à l’avenir.

Mais c’était une pensée erronée basée sur ma compréhension peu claire du Fa, et une pensée erronée qui permettait à mon égoïsme de se réfugier.

J’ai récemment lu le partage d’une compagne de cultivation où elle cite cette section du Fa :

Le Maître a dit :

« Lorsque vous voyez quelqu’un qui n’a pas un comportement droit, en fait c’est parce que ses pensées droites ne sont pas suffisamment fortes. Parce que la pensée dirige l’action d’une personne, lorsque votre pensée droite est suffisante, votre comportement sera certainement droit, lorsque la pensée droite n’est pas suffisante le comportement ne sera pas droit. » (« Enseignement du Fa et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain », Enseignement du Fa dans les conférences III)

Sa compréhension de ce passage était en gros que nos actions ne sont que la manifestation de nos pensées intérieures. Souvent, nous pensons que c’est quelque chose que nous avons dit ou fait de mal qui a causé nos ennuis, mais en réalité, ces mots ou ces actions sont les symptômes de pensées erronées.

De même, lorsque je suis nerveux, toutes les pensées que j’ai à l’esprit sont égoïstes. Elles se concentrent toutes sur moi, sur les choses que je ferais, sur ce qui m’arriverait ou non et sur ce que les autres penseraient de moi. Il y a à peine assez de place pour les autres personnes. Comment de telles pensées peuvent-elles produire des actions bienveillantes ?

À l’heure actuelle, je ne suis pas encore libéré de la nervosité qui survient avant que je doive me présenter ou m’exprimer devant des inconnus. Cependant, je sais maintenant que cela n’a rien de productif et ne m’aidera pas à être plus performant. C’est un attachement et il doit être rejeté comme tel. La seule façon de faire vraiment de mon mieux est de devenir altruiste et de faire en sorte que mes pensées soient alignées avec le Fa, c’est seulement ainsi que je peux produire les actions les plus efficaces.

Et si je fais une erreur, ce n’est qu’une occasion de regarder à l’intérieur et de découvrir quelles sont mes lacunes dans ma cultivation.

Après tout, le Maître nous l’a déjà dit :

« Les choses que vous rencontrez au cours de votre cultivation et pratique – qu’elles soient bonnes mauvaises – sont toujours de bonnes choses, car cela apparaît uniquement parce que vous êtes en train de cultiver et pratiquer. » (« À la Conférence de Loi à Chicago », Points essentiels pour avancer avec diligenceIII)

Maintenant, c’est à moi de le croire, de me laisser aller et d’abandonner ma peur.

Conclusion

Depuis un an environ, j’ai vraiment l’impression d’être poussé en avant dans ma cultivation personnelle. Chaque jour, il semble que je trouve de plus en plus d’attachements dans mes pensées quotidiennes, même celles que je croyais inoffensives.

Bien qu’il soit parfois épouvantable de découvrir à quel point certains de mes attachements sont profonds, je suis en même temps reconnaissant au Maître de ne pas abandonner un pratiquant comme moi et de me permettre de jouer un rôle dans la rectification par le Fa. En regardant en arrière, j’ai trébuché et suis tombé en de nombreux endroits, et je n’aurais pas pu m’en remettre sans les directives compatissantes du Maître.

Ce n’est qu’en faisant de mieux en mieux dans la cultivation et dans le salut des êtres que je peux remercier le Maître de son aide.

Veuillez m’indiquer si ce que j’ai partagé n’est pas en accord avec le Fa.

Merci Maître ! Merci compagnons de cultivation !

(Présenté lors de la Conférence de partage d’expériences des équipes multilingues de Minghui 2022)

Traduit de l’anglais