(Minghui.org) Le 23 septembre 2022, la prison pour femmes de Tiantanghe à Pékin a informé la famille de Mme Jia Fengzhi de sa décision de refuser sa libération conditionnelle pour raison médicale, sur la base qu’elle ne souffrait d’aucune maladie mettant sa vie en danger.
Ironiquement, la prison a informé sa famille il y a plusieurs semaines qu’elle était dans un état critique, car son nombre de plaquettes était extrêmement bas.
Mme Jia, une habitante de Pékin dans la cinquantaine, purge actuellement une peine de trois ans et demi pour avoir distribué des calendriers contenant des informations sur le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Jia a été détenue au centre de détention du district de Pinggu pendant deux ans avant d’être emprisonnée le 18 novembre 2021. Vingt jours plus tard, elle a été admise dans une unité de soins intensifs, après qu’ils ont découvert qu’elle avait un nombre de plaquettes extrêmement bas, environ 20 000 plaquettes par microlitre de sang, soit moins d’un dixième de la normale.
Après avoir passé des tests, le médecin a découvert chez Mme Jia des anticorps qui attaquaient les plaquettes, excluant ainsi une transfusion de plaquettes. Les gardiennes de prison lui ont reproché de ne pas coopérer au traitement et ont exhorté le médecin à la laisser sortir.
Alors qu’elle était dans un centre de détention provisoire avant d’être ramenée en prison, des taches violettes ont commencé à couvrir son corps (purpura). Elle n’a pas bien dormi les premières semaines de retour en prison.
Les gardiennes ont forcé Mme Jia à avoir des injections, même si elle a protesté, car elle avait eu de graves effets secondaires après avoir reçu le même traitement plus jeune et que les résultats avaient été minimes.
Après avoir reçu les injections, Mme Jia a commencé à avoir de graves maux de tête, des étourdissements, des palpitations, un engourdissement dans les bras et a même commencé à bégayer. Elle se sentait également somnolente et très faible. Elle l’a signalé aux gardiennes et au médecin, mais le médecin a affirmé qu’il s’agissait de symptômes normaux dus au traitement. Alors que Mme Jia a été forcée de continuer les injections, son nombre de plaquettes est resté très bas.
Le 9 mars 2022, la prison a informé la famille de Mme Jia de son état critique. Par la suite, ils les ont également appelés plusieurs fois au sujet de son état.
Le 16 mai, lorsque son nombre de plaquettes a encore chuté à 15 000 plaquettes par microlitre de sang, elle a de nouveau été emmenée à l’hôpital pour être réanimée.
Le 2 juin, la famille de Mme Jia a déposé une demande auprès de la prison pour qu’elle soit libérée pour raison médicale. La prison a refusé, affirmant que Mme Jia n’avait pas coopéré au traitement.
Le 8 août, Mme Jian a été emmenée à l’hôpital une troisième fois pour une réanimation. Le 23 septembre, alors que la prison a informé sa famille à plusieurs reprises de son état, ils ont néanmoins de nouveau refusé sa libération conditionnelle pour raison médicale.
Informations sur les responsables de la persécution :
Chen Xiwei (陈熹微), secrétaire, prison pour femmes de Tiantanghe
Dong Xiaoqing (董晓庆), chef du troisième quartier, prison pour femmes de Tiantanghe
Xing Mei (邢玫), chef de la prison pour femmes de Tiantanghe : +86-18811666171
(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)
Voir aussi :
Une femme de Pékin est en danger de mort 22 jours après avoir été admise en prison
Une femme de Pékin emmenée en prison après que l’appel a été rejeté
Une femme de Pékin doit être jugée par le juge qui l’a condamnée il y a des années
Traduit de l’anglais