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Les membres de ma famille ont changé quand j’ai bien cultivé

3 octobre 2022 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Shandong, Chine

(Minghui.org) En décembre 1983, il y a eu une grosse chute de neige qui a duré trois jours et trois nuits dans la région de la péninsule du Shandong. La température est brusquement tombée en dessous de zéro. Sans aucune préparation, mon fils est né dans un hôpital froid d’une région rurale à 1 heure du matin.

Le lendemain, nous sommes rentrés chez nous. À cette époque, nous n’avions pas de système de chauffage et la maison n’était pas isolée. La couverture que nous avions était vieille et tombait en morceaux. Il faisait si froid, et mon enfant n’était pas en bonne santé. Mes hémorroïdes se sont aggravées et j’ai sombré dans une profonde tristesse. Un mois après la naissance de mon enfant, j’avais des douleurs aux épaules et au dos, et je ne pouvais pas dormir de toute la nuit. J’ai également perdu environ 8 kg.

Mon beau-père a dit : « Les autres femmes pèsent généralement plus lourd après un accouchement. Comment as-tu pu perdre autant de poids ? » J’étais triste, j’avais mal et je n’avais pas de mots pour exprimer ce que je ressentais.

Afin de traiter mes maladies, j’ai essayé des traitements de la médecine chinoise et de la médecine occidentale, ainsi que de nombreux remèdes populaires. Cependant, au final, aucun médicament n’a pu guérir les maladies que j’avais développées pendant le mois qui a suivi mon accouchement.

Trois personnes de la famille de ma mère ont commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. Alors que j’étais alitée et que je ne pouvais pas aller travailler, ma jeune sœur m’a appris à faire la méditation assise. Comme elle devait travailler, elle ne m’a pas enseigné les exercices debout. Personne ne s’attendait à ce que je puisse marcher, mais deux jours plus tard, c’était le cas, et j’ai repris le travail en une semaine.

Persécutée par mon mari

Le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution contre le Falun Dafa en 1999. Contrôlé par la perversité, mon mari me battait quand il me voyait étudier le Fa ou faire les exercices. Quand il n’était pas à la maison, je faisais bon usage de mon temps et j’étudiais le Fa et pratiquais les exercices. Plus tard, il ne m’a pas permis de rendre visite à la famille de ma belle-mère et à ses proches, et il a collaboré avec des proches qui ne connaissaient pas la vérité sur le Falun Dafa pour me surveiller de près. Il a ordonné aux membres de ma famille de se tenir à distance de moi, et il a confisqué mes revenus. Il a endommagé des livres de Dafa, a calomnié le Maître, n’a pas permis aux autres pratiquants de venir chez nous, et a même chassé mon frère et ma sœur qui sont aussi des pratiquants.

Comme mon environnement familial n’était pas bon, je suis allée à mon bureau pour étudier le Fa et pratiquer les exercices. J’ai clarifié la vérité sur mon lieu de travail et mis des messages de clarification de la vérité sur le mur extérieur de notre école. Lorsque mon mari l’a su, il m’a signalée au directeur et au service de police.

J’ai développé un fort ressentiment envers mon mari, et j’ai même émis la pensée droite pour le punir des mauvaises choses qu’il avait faites. Cependant, son comportement s’est encore aggravé. Nous avons vécu séparément. Il ne m’a pas permis de vivre à l’étage, j’ai donc dû louer un appartement pendant six ans.

Le Maître a dit :

« Certains auront des situations comme celle-là où les membres de la famille s’opposent à la pratique. Cependant, ça dépend quand même de toi, après tout il y aura des tests quand une personne cultive et pratique. » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à Houston)

En étudiant le Fa par cœur et en partageant des expériences avec d’autres pratiquants, j’ai réalisé que j’étais une nouvelle pratiquante et que je devais assumer deux responsabilités. L’une d’entre elles était ma cultivation personnelle. L’autre responsabilité était de valider le Fa et de sauver les êtres. Je savais que l’on a des dettes karmiques à payer en cultivant. Cependant, je n’avais pas encore atteint cela.

Je n’ai pas été sincère avec mon mari lorsque j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, car je pensais qu’il était une mauvaise personne qui ne méritait pas de pratiquer Dafa. Par conséquent, lorsqu’il rentrait à la maison, j’éteignais la boîte à musique que j’utilisais pour écouter le Fa. Son attitude a immédiatement changé : « Qu’est-ce que tu écoutes ? Pourquoi fais-tu des choses derrière mon dos ? »

J’ai réalisé que je faisais cela parce que je n’avais pas de bonté, ce qui a conduit la perversité à persécuter mon mari et d’autres personnes. Sa santé s’est détériorée. Il a souffert de complications liées au diabète, a perdu la vue et a subi de nombreuses interventions chirurgicales. Ses pieds ont enflé et il avait de la difficulté à marcher. Ma famille n’était pas paisible, ce qui a nui à la réputation de Dafa.

Pour sauver mon mari et les êtres, j’ai compris que je devais abandonner mon ressentiment envers mon mari. Lorsque j’ai abandonné mon attachement à me battre, mon ressentiment et mon mépris envers lui, je l’ai accompagné à ses traitements et je lui ai demandé de réciter : « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »

Il a changé d’attitude. Auparavant, il criait et m’ordonnait de me taire, ou bien il exigeait que je parte. À présent, il me regarde tranquillement lorsque je pratique les exercices devant lui.

Afin de sauver mes proches, j’ai essayé de les approcher, et de les aider à démissionner du PCC et de ses organisations pour la jeunesse.

Il est important de bien se cultiver, alors j’étudie le Fa et je pratique les exercices tous les jours. Maintenant, je suis en très bonne santé et pleine d’énergie, ce qui montre la beauté du Falun Dafa. Je ne me bats pas pour le profit, et je prends les choses plus à la légère. Au travail, j’ai fait du bon travail et j’ai reçu le premier prix pour une cinquième année consécutive. Cependant, je ne me suis jamais battue pour obtenir des prix ou des promotions.

Dans ma famille, comme j’ai plusieurs frères, ma mère a donné sa maison au plus jeune de ses fils pour son mariage. Mes parents n’avaient plus d’endroit pour vivre. Ma jeune sœur et moi avons donc acheté une maison pour eux. Avant que mon père ne décède à 85 ans, il était alité. Quand il avait besoin d’être retourné dans son lit, l’odeur était terrible. Personne d’autre ne voulait lui rendre visite. C’est principalement ma mère et moi qui nous sommes occupées de lui. Ma mère est décédée à 93 ans. Pendant ses cinq dernières années, j’ai été presque la seule à m’occuper d’elle.

Mes belles-soeurs disaient à tous ceux qu’elles rencontraient que j’étais si bonne. Ainsi, elles étaient sans souci, car je prenais soin de nos parents. Mes nièces ont dit que j’étais un modèle pour elles. Elles ont dit qu’elles étaient fières d’avoir une si grande tante. Je leur ai dit : « C’est Dafa qui bénit notre famille. Ce n’est que lorsque vous vous assimilerez à Dafa que vous serez vraiment fières. »

Mes deux frères aînés avaient des pensées négatives envers les pratiquants à cause de la propagande du PCC, et ils ont collaboré avec des personnes du comité administratif du village et du poste de police pour nous harceler. Sauf le matin de chaque année lunaire chinoise, ils n’ont pas rendu visite à nos parents ou à nous. Après le décès de nos parents, ils ont mis un verrou sur la maison que nous avions achetée pour eux. D’autres parents ont dit que c’était injuste et m’ont dit de récupérer la maison. Je n’étais pas touchée et j’ai pensé attendre qu’ils me donnent une raison. Cependant, quelques jours plus tard, une de mes belles-sœurs m’a demandé l’acte de propriété. Je lui ai demandé pourquoi je devais le lui donner, et elle m’a répondu qu’il fallait le lui donner puisque nos parents étaient décédés. Je n’ai rien dit et je le lui ai donné.

Ce printemps, j’ai appris que leur fille avait un cancer de la thyroïde, alors je les ai contactés et leur ai rendu visite. Ils étaient émus. Je leur ai dit la vérité sur la persécution, et ma belle-sœur a dit qu’elle voulait étudier le Fa et pratiquer les exercices. La nièce qui s’était toujours tenue à l’écart de moi a dit qu’elle voulait aussi les faire. J’ai commencé à faire jouer la vidéo du Maître enseignant les exercices. Mon frère s’est senti désolé de ce qu’il avait fait et a dit : « Je suis désolé. J’avais tort et j’ai été trompé par le PCC. Je ne savais pas que le Falun Gong est si bon. »

Mes beaux-parents ont démissionné du PCC et ses organisations pour la jeunesse, mais ils ont reconnu la liaison de mon mari avec une femme mariée. À chaque fête ou au Nouvel An chinois, bien qu’ils ne me permettaient pas d’entrer chez eux, je leur rendais visite et leur apportais des vêtements et d’autres présents. Mon beau-père est décédé en 2017. À ses funérailles, ma belle-mère m’a dit : « J’ai traité tout le monde équitablement, sauf toi. Je t’ai laissée tomber. »

Du côté de ma mère et de ma belle-famille, plus de 60 personnes ont appris la vérité et ont démissionné des organisations du PCC. Parmi elles, neuf ont commencé à pratiquer le Falun Dafa. Cela inclut ma belle-sœur aînée qui avait abandonné la pratique du Falun Dafa, mais qui a maintenant repris la cultivation.

Pendant plus de vingt ans, grâce à ma croyance inébranlable, le Maître m’a protégée. J’ai également pu me défaire de mes attachements à la combativité, au ressentiment, à la jalousie et au regard extérieur. Pour cette dernière étape de la cultivation, j’essaierai de bien faire les trois choses, de me défaire de mes attachements à l’esprit de parade, au confort, aux émotions humaines, et de suivre le Maître pour rentrer chez moi à tout moment.

Traduit de l’anglais