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Fahui de Minghui | Déployer plus d’efforts pour sauver les gens pendant la pandémie

29 novembre 2022 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Hebei, Chine

(Minghui.org)

Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

Je suis heureuse de participer au 19e Fahui de Chine. Je voudrais partager comment mon mari et moi avons dénoncé la persécution du Falun Dafa par le Parti communiste chinois (PCC) et avons surmonté les tribulations avec la pensée droite au cours des deux dernières années.

Sauver les gens

Après l’apparition de la pandémie, mon mari et moi avons réalisé l’urgence de dire aux gens les faits concernant le Falun Dafa et de les aider à couper leurs liens avec les organisations du PCC. Après discussion, nous avons décidé de distribuer des documents clarifiant la vérité à chaque foyer dans les dizaines de villages de notre région. Nous avons aussi reconnu que nous devions sauver les gens de tout cœur au lieu de nous contenter de faire semblant de faire les choses.

Nous avons travaillé ensemble avec une pratiquante âgée s’appelant Min. Pour des raisons de sécurité, nous sortions souvent tous les trois à midi, lorsqu’il y avait moins de monde dehors. Chaque matin, nous étudiions les enseignements du Falun Dafa et sortions après avoir émis la pensée droite à midi. Nous émettions aussi la pensée droite en chemin vers nos destinations, éliminant les éléments pervers qui empêchaient les gens d’être sauvés. En arrivant à destination, nous nous séparions, et chacun de nous couvrait une allée à la fois. De cette façon, nous distribuions les documents foyer par foyer, et allée par allée, jusqu’à ce que le village entier soit couvert.

Chaque semaine, nous choisissions un certain nombre de villages pour distribuer les documents. Ainsi, nous ne nous rendions pas dans le même village plusieurs jours à la suite, afin d’éviter les problèmes de sécurité. À chaque voyage, nous avons réussi à distribuer plus de 300 exemplaires de documents clarifiant la vérité. Comme Min marchait lentement, mon mari et moi allions l’aider après avoir terminé notre propre part. Parfois, Min ne faisait pas attention à la sécurité et finissait par faire une courte pause à des intersections de routes avec des caméras de surveillance. Mon mari et moi nous approchions, lui rappelant de se reposer plutôt dans une ruelle. Parfois, nous terminions, mais nous ne trouvions pas Min. Nous vérifions alors ruelle après ruelle jusqu’à ce que nous la trouvions.

Malgré son karma de maladie, Min était capable de surmonter la difficulté et de se joindre à nous dans l’effort. En la voyant marcher lentement mais sûrement avec les documents, mon mari et moi étions souvent émus. Tous les trois, nous avons travaillé en étroite collaboration et nous nous sommes entraidés. Avec peu de crainte, nous parlions aussi aux personnes que nous rencontrions et leur remettions directement les documents.

Chaque fois que les 300 exemplaires de documents étaient tous distribués, nous étions fatigués. Surtout à midi, en été, le soleil brûlant nous faisait transpirer et nos vêtements étaient trempés. Les jours de pluie, même avec des imperméables, nos vêtements étaient mouillés. Malgré le dur labeur et la souffrance, nous étions toujours heureux de voir les gens ramasser les documents et les lire attentivement. Notre souffrance en valait la peine, du moment que des gens pouvaient être sauvés.

Ayant été gâtée par mes parents depuis l’enfance, je n’avais pratiquement pas enduré d’épreuves. J’étais relativement faible et j’avais aussi un attachement au confort. Je marchais généralement très lentement. Cependant, avec l’aide de Maître Li [le fondateur du Falun Dafa], j’étais capable de marcher rapidement et avec agilité lorsque je distribuais les documents. Je n’avais peur d’aucune difficulté, comme si une forte énergie me soutenait. Ce n’est qu’après avoir distribué tout le matériel que je me sentais fatiguée. Je savais que le Maître m’aidait en me voyant prête à sauver les gens.

Un soir, en rentrant chez moi après avoir terminé la distribution des documents, il faisait déjà nuit. En regardant une ampoule chez moi, j’ai constaté qu’il y avait un halo de sept couleurs autour, c’était très beau. Bien que je pratique le Falun Dafa depuis vingt-trois ans, mon œil céleste est toujours fermé. Je n’ai rien vu de surnaturel, sauf dans ce cas précis. Cela a duré deux jours, et le troisième jour, l’ampoule est redevenue normale. Je savais que le Maître m’encourageait de cette façon à bien faire les trois choses.

Un jour, alors que mon mari se rendait à une maison, il a vu un vieil homme assis sur un balcon. Il a discuté avec l’homme au sujet du Falun Dafa et lui a remis une copie des documents. L’homme était très enthousiaste. « Je vous ai vu marcher vers moi comme un être divin gigantesque », a-t-il dit. Nous savions que c’était un encouragement du Maître, et l’homme savait que les pratiquants de Dafa le sauvaient.

En moins d’un an, nous avons couvert tous les villages de notre région, et chaque foyer a reçu des documents du Falun Dafa. En raison de la capacité de la batterie de notre véhicule, nous ne pouvions pas parcourir une trop grande distance en une seule fois. En plus de distribuer des documents, nous avons aussi élevé notre xinxing et nous avons pu nous défaire de la mentalité de vouloir nous faire valoir, de l’exaltation et de l’attachement au confort.

Au poste de police

Une fois, alors que je parlais du Falun Dafa à un groupe de villageois, l’un d’entre eux m’a signalée à la police et j’ai été emmenée dans un fourgon de police. Bien que j’aie vu plusieurs policiers au poste de police parler négativement de Dafa, j’étais très calme.

Je leur ai dit : « C’est une chance que nous nous rencontrions ici. Je peux vous dire quelque chose que vous ne savez pas. Le Falun Dafa enseigne à être une bonne personne et il est important pour notre société. » J’ai continué : « S’il vous plaît, souvenez-vous de “Falun Dafa est bon” et “Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon”. Cela vous aidera, vous et votre famille. »

Les policiers ont évoqué la propagande haineuse du PCC et je l’ai démentie en utilisant mes propres expériences comme exemple, en partageant mon expérience positive avec Dafa. Ils sont restés sans voix.

Après être arrivée au poste de police, j’ai eu une pensée : « En tant que disciple de Dafa, mon rôle ici est d’abandonner les attachements et de valider le Fa. Une fois que j’aurai sauvé tous ceux qui peuvent l’être ici, je rentrerai chez moi. »

Environ huit ou neuf policiers différents ont été désignés pour se relayer pour me surveiller. Presque tous avaient été empoisonnés par la propagande haineuse du PCC à l’encontre du Falun Dafa. Selon leur situation, j’ai expliqué ce qu’est le Falun Dafa et j’ai démenti la propagande diffamatoire. Certains étaient d’accord avec ce que je disais, d’autres en acceptaient une partie, et d’autres encore n’écoutaient pas du tout.

Le Maître a écrit :

« Si les disciples sont emplis de pensées droites

Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »

(« La grâce entre Maître et disciples », Hong Yin II)

J’ai continué à émettre la pensée droite pour éliminer les éléments pervers dans les autres dimensions. Pendant ce temps, je me suis calmée et j’ai regardé en moi. Je devais avoir des attachements ou des failles dont les forces anciennes ont pu profiter. Un après l’autre, j’ai trouvé l’exaltation, le désir de me faire valoir, la jalousie et un esprit de lutte. Oui, c’est surtout l’attachement à être combative qui m’a fait manquer de compassion. Cela m’a soudain réveillée.

Pendant longtemps, j’ai eu ce grave problème : lors de conflits avec d’autres personnes, que ce soit des pratiquants ou non, j’étais capable de paraître calme en apparence, mais j’étais bouleversée intérieurement. Les mots que je prononçais pour me défendre pouvaient sembler corrects, mais la plupart étaient sarcastiques. Lorsque quelqu’un refusait d’accepter ce que je disais ou menaçait de me signaler à la police, mon esprit de lutte se manifestait. J’avais aussi un fort ressentiment envers les policiers impliqués dans la répression. Après avoir identifié ces attachements, j’ai émis la pensée droite pour les éliminer tout en demandant l’aide du Maître. J’ai appris plus tard [après avoir été libérée] que d’autres pratiquants émettaient aussi la pensée droite pour moi.

Pendant l’interrogatoire, j’ai refusé de répondre aux questions des policiers et j’ai saisi l’occasion pour valider Dafa. Le policier qui m’a interrogée a écrit tout ce que j’ai dit, mot à mot.

La police s’est aussi rendue à mon domicile et a confisqué plusieurs de mes biens personnels, tels que des ordinateurs, une imprimante et des documents de clarification de la vérité.

« Nous avons trouvé tellement de choses liées au Falun Dafa, y compris une imprimante », m’a dit un policier. « Vous devez avoir imprimé de nombreux documents. »

Je suis restée très calme et j’ai répondu : « Puisque je suis une pratiquante de Falun Dafa, bien sûr que je vais avoir des choses liées au Falun Dafa. C’est la même chose pour vous, vous êtes un policier et vous avez des choses liées à l’application de la loi, comme les uniformes de police. »

Il ne savait pas quoi dire et il est parti. Dans mon esprit, j’ai eu une forte pensée : « Les pratiquants ont pour mission de produire des documents et de sauver les gens. Cela ne peut jamais devenir une soi-disant “preuve” pour que le PCC nous persécute. »

Le lendemain, en fin d’après-midi, j’avais expliqué la vérité à presque tout le monde au poste de police et je savais qu’il était temps pour moi de rentrer chez moi. Au bout d’un moment, le policier qui avait traité mon dossier m’a emmenée dans son bureau. Il m’a montré un avis de détention et a dit que je serais envoyée au centre de détention local après le test de la COVID.

« Allez-vous faire appel de cette détention ? » m’a-t-il demandé. « Bien sûr ! » ai-je répondu. « D’ailleurs, je ne vais pas passer le test de la COVID. »

Sur le document d’appel, j’ai encore une fois expliqué ce qu’est le Falun Dafa et pourquoi la persécution est une erreur.

Le policier qui a traité mon dossier l’a lu et a dit : « Très bien ! Nous allons vous renvoyer chez vous. »

Deux autres policiers m’ont reconduite chez moi dans un fourgon de police. L’un d’eux a répondu à un appel téléphonique sur le chemin de ma maison.

« C’est encore ce cas. Le parquet l’a rejeté et c’est lié au Falun Gong », a-t-il dit.

De cette façon, avec l’aide du Maître, je suis rentrée chez moi saine et sauve en 24 heures. Mes voisins ont été surpris. Ils m’ont vue être arrêtée et pensaient que je serais détenue pendant un certain temps. Après cet incident, certains d’entre eux étaient intéressés et voulaient en savoir plus sur le Falun Dafa.

En rentrant chez moi, j’ai discuté avec mon mari et nous avons décidé de nous rendre à nouveau au poste de police pour demander la restitution de nos biens personnels confisqués et pour davantage clarifier les faits auprès du directeur du poste de police et des autres policiers. Après tout, mon arrestation avait été ordonnée par le directeur. Mon mari voulait m’accompagner à l’intérieur du poste de police, mais je lui ai demandé de rester à l’extérieur et d’émettre la pensée droite.

Nous avons aussi écrit une lettre pour clarifier la vérité. Nous sommes allés au poste de police sept ou huit fois au total avec des copies de la lettre. Chaque fois que nous y sommes allés, j’ai parlé du Falun Dafa et partagé mon histoire, et j’ai donné une copie de la lettre à tous ceux que j’ai rencontrés. J’ai vu le directeur du poste de police à quelques reprises au cours de mes visites, et je lui ai parlé aussi, avec compassion et dignité. À chaque fois, il semblait agité et partait après un certain temps. Je savais que c’étaient les éléments pervers derrière lui qui avaient peur. Je le suivais donc dans la cour et continuais à parler fort, pour que les autres policiers puissent aussi entendre.

La dernière fois que je me suis rendue au poste de police, le directeur est à nouveau sorti de son bureau lorsque j’ai essayé de lui parler. Je l’ai suivi dans la cour.

Il m’a dit : « Nous ne vous dérangerons plus. S’il vous plaît, partez. Si vous ne partez pas, je vais devoir contacter le Bureau de la sécurité intérieure. »

« Vous n’avez pas besoin d’appeler. Je peux leur rendre visite moi-même », ai-je répondu. « Pouvez-vous me dire où ils sont situés ? »

En entendant cela, le directeur est parti sans rien dire.

Sur le chemin du retour, mon mari et moi étions très heureux, comme si nous avions gagné une bataille.

Je partage ces expériences ici parce que j’espère que nous pourrons tous rester diligents, sauver les gens et être à la hauteur des attentes du Maître.

(Dix-neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale 2022)

Traduit de l’anglais