(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !
J’ai 51 ans et je pratique le Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong) depuis plus de vingt ans. J’aimerais partager avec vous comment nos pratiquants locaux ont coopéré en tant que corps entier et ont réussi à sauver plusieurs compagnons de cultivation qui avaient été arrêtés pour avoir parlé du Falun Gong à des gens.
Abandonner l’attachement à l’ego, coopérer avec les autres
En juillet 1999, après le début de la persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois, presque tous les coordinateurs de ma ville ont été harcelés ou arrêtés. Mais nous n’avons pas été intimidés et il y a toujours eu certains d’entre nous, dont moi-même, qui se sont levés pour reprendre les responsabilités du coordinateur arrêté. Après des années d’efforts, et grâce en particulier au dévouement désintéressé des coordinateurs, nous avons formé un seul corps et ensemble, nous avons fait de notre mieux pour sauver les gens.
Que ce soit à la campagne ou à la ville, les pratiquants ont établi partout des sites de production de documents à domicile. Par ailleurs, ils ont tous participé à des petits groupes locaux d’étude du Fa et ont appris les uns des autres.
Sous la pression, certains ont abandonné la cultivation, nous avons toujours trouvé une occasion de leur parler et de partager notre compréhension avec eux. Nombre d’entre eux ont ainsi repris la cultivation.
Nous avons également fait de notre mieux pour prendre soin des pratiquants qui traversaient un karma de maladie. Nous les avons encouragés, nous nous sommes relayés pour les aider à étudier le Fa et nous nous sommes occupés de leurs activités quotidiennes, parfois pendant des années.
Nous, les quelques coordinateurs principaux de notre ville, avons maintenu un contact étroit avec les pratiquants de chaque district. Nous avons toujours informé nos pratiquants locaux des événements importants à venir en temps et en heure, et tout le monde a coopéré activement. Par exemple, chaque fois qu’il a été temps de publier des articles pour le Fahui de Minghui annuel sur Minghui.org, nous avons contacté ceux qui avaient de bonnes capacités rédactionnelles et leur avons demandé d’écrire des articles. Ces derniers aidaient ensuite ceux dont l’écriture était moins bonne à rédiger et à réviser les articles qu’ils partageaient. C’est ainsi que nous nous sommes motivés les uns les autres pour soumettre des articles lors du Fahui annuel en ligne. Nous avons soumis de nombreux articles à chaque Fahui, et beaucoup d’entre eux ont été publiés.
Dès que nous apprenions l’arrestation d’un pratiquant, nous formions immédiatement une équipe pour le secourir. Les membres de l’équipe de secours travaillaient ensuite avec la famille du pratiquant arrêté pour obtenir sa libération. Ils aidaient également à engager des avocats dès que possible et couvraient parfois même une partie ou la totalité des frais d’avocat.
L’aide désintéressée des compagnons de cultivation a touché les familles des pratiquants arrêtés, qui ont souvent exprimé leur admiration : « Vous, les pratiquants de Falun Gong, êtes si étonnants que je veux rejoindre votre équipe. » De nombreuses familles sont passées du stade de la résistance à celui de la coopération active pour secourir leur être cher, et certains ont même commencé à pratiquer le Falun Gong eux-mêmes.
Lorsqu’une audience au tribunal était prévue contre un pratiquant détenu, nous mettions sur pied un groupe de personnes pour émettre la pensée droite près du palais de justice. Même les avocats ont ressenti cette puissante énergie, qui, selon eux, a renforcé leur confiance et chassé leur peur.
Par divers moyens, la perversité dans l’autre dimension a toujours essayé de nous persécuter, nous les coordinateurs. Mais nous nous sommes toujours encouragés les uns les autres et avons toujours regardé à l’intérieur face à une forme quelconque d’interférence. Avec l’aide du Maître, nous avons généralement passé les tests. Maintenant, nous nous faisons encore plus confiance et les conflits sont rares. Tous les membres de l’équipe de coordination réfléchissent à la meilleure façon d’abandonner son attachement au soi et de collaborer les uns avec les autres afin de maximiser les efforts du groupe pour sauver les gens.
Secourir des pratiquants dans toutes les régions
Il y a quatre ans, le pratiquant Yun et sa femme, tous deux originaires de notre ville et faisant des affaires dans une autre ville, ont été arrêtés après avoir été signalés à la police. Nous avons contacté leur famille et pendant la nuit, nous nous sommes précipités dans leur ville, distante de plus de 240 km.
C’était pendant le mois d’une importante réunion politique du régime communiste. Il y avait de nombreux points de contrôle le long du chemin. Nous nous sommes concentrés sur la récitation du Fa et l’émission de la pensée droite. Nous avons passé chaque point de contrôle avec succès jusqu’au dernier. Une camionnette avec plus de dix pratiquants a été arrêtée et les passagers ont été questionnés. Un pratiquant de cette camionnette a répondu aux questions avec sagesse. Avec l’aide du Maître, ils ont passé le contrôle sans aucun danger. Pour minimiser les interférences, certains pratiquants sont restés dans la camionnette toute la nuit au lieu de s’enregistrer dans un hôtel à leur arrivée dans cette ville.
Le lendemain, nous avons contacté le coordinateur de cette ville et nous avons convenu que le processus pour sauver le couple était aussi un processus de clarification de la vérité, que nous devions donc aider les fonctionnaires concernés à prendre conscience de l’illégalité de la persécution, et donc, à arrêter de poursuivre le couple.
Nous nous sommes d’abord rendus au département de la police municipale et on nous a dit que le couple n’y était pas détenu. Un policier a passé un appel téléphonique et nous a dit de nous rendre dans un certain poste de police.
Nous sommes allés en voiture jusqu’à ce poste de police. J’y suis entré avec la famille de Yun et ses collègues de travail. D’autres pratiquants sont restés à l’extérieur pour émettre la pensée droite. Nous avons demandé à rencontrer le directeur de la police. Nous avons été conduits dans une pièce et cinq jeunes policiers en civil sont arrivés, chacun portant une caméra. Pendant tout ce temps, ils nous ont filmés. Au début, j’avais peur. J’ai fait de mon mieux pour rester silencieux et éviter la caméra. Je n’ai pas arrêté d’émettre la pensée droite pour éliminer ma peur.
La mère de Yun a dit au directeur de la police : « Bien qu’il soit mon beau-fils, il est le plus dévoué de tous mes enfants. Vous ne devriez pas enfermer un homme aussi bon ! Ma petite-fille a un besoin urgent de son père pour s’occuper de certaines affaires scolaires. Elle pleure d’angoisse. Toute ma famille a besoin de lui. S’il vous plaît, libérez-le ! » Elle ne pouvait s’empêcher de pleurer. Le directeur, ému, a accepté qu’elle voie son fils par vidéoconférence. Je pouvais voir que le directeur avait un côté gentil.
Lorsque nous sommes sortis du poste de police, j’ai dit au directeur : « Vous serez béni pour avoir traité le pratiquant avec gentillesse. Yun a été arrêté de multiples fois simplement parce qu’il refusait d’abandonner sa croyance. Il venait juste d’être libéré avant cette dernière arrestation. »
Quand le directeur m’a demandé combien de temps avait duré sa dernière condamnation, je lui ai dit : « Sept ans. »
Il a été sous le choc.
J’ai dit : « J’espère que vous pourrez l’aider dans la mesure de vos moyens afin que sa fille puisse grandir dans une famille complète. Vous serez béni pour avoir fait de bonnes choses. »
Plus tard, la famille de Yun et nous-mêmes sommes retournés en ville et avons exigé que la police le libère à nouveau. Quelques jours plus tard, Yun et sa femme ont été libérés. Grâce à l’aide du Maître, l’affaire qui semblait grave a été résolue.
Il y a une chose que je dois mentionner. Soudain, sur le chemin du retour, il y a eu un gros bruit dans la camionnette et nous avons été un peu secoués sur la fin du trajet. Nous avons émis la pensée droite et prié le Maître de nous bénir pour que nous arrivions sains et saufs à la maison. Et c’est ce qui est arrivé.
Le lendemain, le conducteur est allé chez un garagiste pour la camionnette. Dès qu’il est arrivé, la camionnette a cessé de bouger. Après un contrôle, le mécanicien s’est étonné : « Je ne comprends pas comment vous avez réussi à conduire cette camionnette jusqu’ici. Le plateau d’embrayage est cassé. » Le conducteur a compris que c’était le Maître compatissant qui nous avait protégés et nous avait ramenés sains et saufs à la maison.
Une pratiquante arrêtée a été libérée le lendemain
Un jour de juillet de cette année, la pratiquante Zhuo a été arrêtée et emmenée au poste de police local. Le pratiquant Wei et moi, nous nous sommes précipités chez Zhuo afin d’emporter ses livres et ses documents de Falun Dafa pour éviter qu’ils ne soient confisqués. Nous avons parlé au mari de Zhuo et nous nous sommes assurés qu’il comprenait que sa femme n’avait commis aucun crime et qu’il ne devait pas avoir peur.
Nous avons informé tous les groupes d’étude du Fa de la ville d’émettre la pensée droite pour Zhuo. Certains ont rapporté l’information à Minghui pour dénoncer la persécution. Nous avons discuté du plan pour la secourir et décidé que nous profiterions de ce sauvetage pour clarifier la vérité à sa famille, aux policiers et aux autres personnes impliquées dans son dossier. Nous avons également compris que la libération de Zhuo dépendait principalement de son propre état de cultivation.
Nous sommes retournés chez Zhuo vers 22 heures. Son mari était surpris de nous voir, car la police venait de partir après avoir fait une descente. Nous l’avons réconforté et l’avons encouragé à se rendre au poste de police le lendemain pour demander la libération de son épouse.
Ensuite, nous avons prévenu les autres pratiquants vivant à proximité du poste de police pour que le lendemain, ils nous apportent leur aide dans l’émission de la pensée droite. Lorsque nous sommes rentrés chez nous, il était presque minuit.
Le lendemain, le pratiquant Qian a accompagné le mari de Zhuo au poste de police. Qian a clarifié la vérité aux policiers et leur a dit que la pratique du Falun Gong était légale en Chine et que la persécution était illégale. Cependant, les policiers ont fait obstruction et ont dit : « Nous ne pouvons pas prendre de décision. Veuillez attendre chez vous. » Le mari de Zhuo était déprimé, mais nous l’avons encouragé à ne pas abandonner et à persévérer tant qu’il y avait une lueur d’espoir.
Nous avons aussi parlé au frère et à la sœur de Zhuo, en espérant qu’ils se joindraient aux efforts pour la secourir. Cependant, ils ont trouvé toutes sortes d’excuses pour éviter de le faire. Nous n’avons pas abandonné et avons continué à leur parler. Finalement, la sœur de Zhuo a été touchée par notre sincérité : « Vous, les étrangers, vous vous souciez tellement d’elle. Je suis sa sœur, je devrais l’aider davantage. Laissez-moi réfléchir à ce que je peux faire. » Je me suis senti heureux qu’elle soit si gentille.
Il n’a pas arrêté de pleuvoir tout l’après-midi. J’ai appelé le mari de Zhuo pour savoir s’il s’était rendu à nouveau au poste de police. Il a dit : « Non, c’est inutile d’y aller. Ils m’ont dit d’attendre leur décision à la maison. »
Quand j’ai entendu cela, je me suis impatienté et je me suis plaint : « N’avez-vous pas accepté d’aller au poste de police pour demander la libération de votre femme ? Ils ont dit qu’ils allaient renvoyer votre femme cet après-midi. »
Il a répondu timidement : « Est-ce que ça aiderait si j’y allais ? »
Je me suis rendu compte que j’avais tort et je me suis calmé : « Absolument ! Ce sera utile même si vous ne dites rien et que vous restez là sans bouger. L’énergie positive vous aidera. »
Il a semblé reprendre confiance : « D’accord, j’y vais tout de suite. »
Après le coup de fil, je me suis reproché ma paresse. J’avais fait la sieste au lieu d’aller au poste de police avec lui. Vers 17 heures, alors que nous discutions des prochaines étapes, le pratiquant Wei est arrivé et nous a dit, tout excité : « J’ai reçu un appel du poste de police. On m’a dit que Zhuo avait été libérée. »
Nous avons pressé nos mains ensemble devant notre poitrine pour remercier le Maître. Le Maître compatissant nous a montré un autre miracle après avoir vu que chacun d’entre nous avait regardé à l’intérieur et travaillé ensemble comme un tout.
Je me sens extrêmement honoré d’être un pratiquant de Falun Dafa baigné dans la lumière de Bouddha du Maître. Cultivons-nous diligemment, faisons bien les trois choses, et retournons à notre demeure céleste avec le Maître.
Traduit de l’anglais