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[Fahui de Chine] Clarifier la vérité pendant une année d’incarcération

1 décembre 2022 |   Écrit par Li Jingsi, une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Jiangxi, Chine

(Minghui.org) Deux autres pratiquantes et moi-même avons été arrêtées et emmenées dans un centre de détention à la mi-juillet 2020. Les gardiennes détenaient 24 personnes dans une cellule de 10 personnes. C’était l’été et il faisait très chaud. Les portes étaient fermées et il n’y avait pas de climatisation, l’air de la cellule était très vicié.

On m’a dit de dormir sur le sol près des toilettes. J’ai pensé : « Je suis une pratiquante de Falun Dafa. Je dois bien faire les trois choses, peu importe où je suis. » Je me suis calmée en mémorisant le Fa et en émettant la pensée droite.

J’ai saisi toutes les occasions possibles pour parler aux détenues. Je leur demandais les raisons de leur détention et l’état de leur dossier. J’exprimais ma sympathie pour leur souffrance, je les guidais et les réconfortais, et je faisais de mon mieux pour les aider. Après avoir appris à me connaître, elles ont été prêtes à accepter ma suggestion de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées.

Voici quatre histoires qui se sont déroulées pendant mon incarcération d’une année.

Une détenue suspectée d’incendie criminel est libérée sous caution après dix jours

Un jour du début du mois d’août 2020, une femme d’âge mûr a été envoyée dans ma cellule. Elle était soupçonnée d’incendie criminel. Le dos de ses mains était brûlé. Elle a été assignée à dormir à ma gauche. Je lui ai demandé ce qui s’était passé. Elle a dit qu’elle avait été piégée par son mari. Une nuit, alors qu’elle allumait une spirale antimoustiques, elle a brûlé la moustiquaire par accident, mais son mari l’a accusée d’avoir délibérément allumé le feu.

Elle était très déprimée après avoir appris qu’elle risquait d’être condamnée à une lourde peine pour incendie criminel. Elle avait presque perdu tout espoir. Je l’ai souvent réconfortée. Comme ses mains étaient brûlées, elle ne pouvait pas laver ses vêtements, alors je l’ai aidée. Elle était très touchée et était prête à m’écouter parler du Falun Dafa. Elle a accepté de démissionner du PCC.

Je lui ai dit aussi que si elle récitait sincèrement les phrases de bon augure « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », elle serait bénie. Elle était très heureuse d’entendre cela. Plus tard, elle m’a dit qu’elle récitait ces phrases cent fois par jour.

Environ une semaine plus tard, ses mains allaient beaucoup mieux sans avoir reçu de traitement. Le dixième jour, les gardiennes lui ont dit de préparer ses affaires pour partir et de s’attendre à être libérée sous caution.

Surprise, elle a sauté de joie à mes côtés : « Merci ! Merci beaucoup ! Le Falun Dafa est vraiment extraordinaire ! »

Témoins de ce qui lui est arrivé, plusieurs autres personnes qui m’avaient rejetée ont aussi démissionné du PCC et de ses organisations associées.

Pendant la pandémie, ma cellule a été utilisée comme une « salle de quarantaine » temporaire où toutes les détenues devaient rester pendant deux semaines avant d’être affectées à d’autres cellules. C’était une bonne occasion de parler à autant de personnes que possible. J’ai prié Maître Li (le fondateur de Dafa) : « Aidez-moi à rester ici afin de sauver davantage d’êtres. »

En conséquence, je suis restée dans cette « salle de quarantaine » pendant plus d’un an. J’ai parlé à plus de 100 détenues et les ai aidées à connaître la beauté du Falun Dafa et la brutalité de la persécution. La plupart d’entre elles ont accepté de démissionner du PCC.

Une détenue se débarrasse de sa toxicomanie

Un jour, à la fin septembre, une toxicomane a été envoyée dans ma cellule, et on a fait en sorte qu’elle dorme à côté de moi. Lorsqu’elle avait une crise de sevrage, elle criait, donnait des coups de pied et tapait du pied dans tous les sens. Tout le monde dans la cellule était contrarié. Je n’arrivais pas à dormir la nuit.

Je savais qu’elle souffrait aussi. Je ne la blâmais pas. Au lieu de cela, je lui préparais des collations et de l’eau et j’attendais qu’elle se calme. Je lui ai parlé du Falun Dafa et je lui ai dit les phrases de bon augure. Je lui ai aussi dit que j’avais rencontré une droguée dans un camp de travaux forcés, qui s’était complètement débarrassée de sa dépendance à la drogue après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa.

En entendant cela, elle m’a immédiatement demandé de lui enseigner la méthode du Falun Dafa. « Je veux vraiment vivre une vie normale. Après ma libération, je veux vous retrouver et pratiquer avec vous. » Je lui ai promis qu’on le ferait et lui ai donné mon adresse.

Depuis lors, elle récite souvent : « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Et étonnamment, elle n’a plus jamais eu de crise de sevrage.

L’histoire d’une détenue épileptique

Un mois plus tard, une détenue épileptique est arrivée. Au début, elle avait un regard hostile. Elle avait une crise presque chaque semaine et mouillait son pantalon et le lit. Elle se mordait aussi la langue. Personne n’osait s’approcher d’elle. Pire encore, les détenues se moquaient d’elle et la traitaient de « stupide » et de « folle ».

La responsable de cellule s’est arrangée pour qu’elle dorme à côté de moi. Elle savait que j’étais gentille et que j’avais bon cœur. Je n’avais pas la moindre aversion ni le moindre ressentiment envers la détenue. Au contraire, j’ai pensé que c’était une bonne occasion de lui parler du Falun Dafa.

Je parlais souvent avec elle, et je lui ai offert de la nourriture. Elle a dit : « Non, merci ! » Je l’ai complimentée sur ses bonnes manières. Elle m’a regardée avec des yeux grand ouverts, pensant qu’elle avait mal entendu. Je lui ai dit qu’elle était intelligente. Elle a répondu : « Personne ne m’a jamais dit que j’étais intelligente. Tout le monde me traite de stupide et m’ignore. Vous êtes la seule à m’avoir complimentée et à ne pas me détester. Vous êtes même prête à partager votre couette avec moi. Je suis vraiment touchée. Vous êtes une personne si gentille. Quel crime avez-vous commis ? »

J’ai répondu : « Je suis détenue parce que je défends ma croyance. Je suis une pratiquante de Falun Dafa. » Elle a dit : « Pas étonnant que vous soyez différente des autres. Le Parti communiste est si mauvais qu’il persécute d’aussi bonnes personnes. »

Je lui ai dit que toutes mes maladies avaient disparu après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa et que je n’avais pas pris de médicaments depuis plus de vingt ans. Elle était très intéressée : « Vraiment ? Si je le pratique, puis-je aussi guérir ? »

« Tant que vous le prenez au sérieux et que vous le pratiquez sincèrement. Certains patients atteints de cancer ont guéri après avoir pratiqué le Falun Dafa », ai-je répondu.

Elle était enthousiaste. Mais elle n’était jamais allée à l’école, elle était analphabète et avait une très mauvaise mémoire. Je lui ai enseigné les phrases suivantes : « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ».

Elle était très heureuse de les apprendre. Elle les récitait trois cents fois par jour. Au cours du mois suivant, elle n’a pas eu une seule crise. Elle n’arrivait pas à le croire et m’a promis qu’elle continuerait de le faire après avoir été libérée. Elle m’a donné l’adresse de son domicile et m’a demandé de la retrouver et de lui enseigner les cinq séries d’exercices.

Quelques jours plus tard, j’ai constaté qu’elle était malheureuse et peu disposée à me parler. Le lendemain, pendant la pause déjeuner, elle a soudainement fait une crise et même plusieurs personnes n’ont pas pu la retenir. La responsable de cellule a appelé un médecin qui est venu et lui a fait une injection.

J’ai essuyé son visage et ses mains avec une serviette et lui ai demandé si elle avait cessé de réciter les neuf mots. Elle a pleuré et a hoché la tête. Je lui ai demandé pourquoi, elle m’a répondu qu’une détenue s’était plainte qu’elle récitait tout le temps des choses et l’avait menacée que si la responsable de cellule ne l’arrêtait pas, elle le signalerait à la gardienne. La responsable de cellule a eu peur et lui a dit de ne plus réciter.

Je lui ai dit : « Tu sais que ce que tu fais est bon pour toi, pourquoi devrais-tu être affectée par les autres ? En fait, tu peux réciter dans ta tête. »

Elle m’a écoutée et a continué à réciter les phrases dans son esprit. Depuis lors, jusqu’à sa libération cinq mois plus tard, elle n’a jamais eu de crise.

La responsable de cellule : « Falun Dafa est bon ! »

Après que la précédente responsable de cellule a été libérée en avril 2021, la gardienne a transféré une nouvelle responsable d’une autre cellule. Elle était plus agressive et punissait souvent les détenues. Beaucoup de détenues avaient peur d’elle.

Un jour, plusieurs nouvelles détenues sont arrivées, et l’une d’elles m’a emprunté des sous-vêtements neufs. Lorsque la responsable de la cellule l’a découvert, elle nous a punies toutes les deux. J’étais en colère et je ne comprenais pas pourquoi j’étais punie pour avoir fait une bonne chose. Je voulais me disputer avec elle. Mais après avoir réfléchi, j’ai réalisé qu’en tant que pratiquante, je ne devais pas me défendre. Ce que je dois faire, c’est regarder à l’intérieur de moi, trouver mon attachement et l’éliminer.

Une autre fois, une détenue a égaré quelque chose et a ignoré mon rappel. J’ai élevé la voix. La responsable de la cellule a entendu et elle nous a punies parce que j’étais trop bruyante. Bien que je n’aie pas discuté avec elle, j’étais très mécontente. J’avais l’impression que la responsable de la cellule était toujours contre moi. Mais en regardant à l’intérieur de moi, j’ai découvert de nombreux attachements dont je devais me débarrasser. Je dois me cultiver en toutes circonstances.

Un jour, au mois d’août, une nouvelle détenue est arrivée dans la cellule. Elle a refusé d’écouter la responsable de cellule et elle s’est fait engueuler et punir. Elle ne pouvait pas supporter la situation et elle sentait que son amour-propre était sérieusement blessé. Elle a même pensé à se suicider.

Je lui ai parlé de la façon dont les anciens géraient les choses par l’endurance. Je lui ai raconté l’enseignement du Maître dans le Zhuan Falun :

« C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire. » (« Neuvième Leçon », Zhuan Falun)

Finalement, elle a dit qu’elle se sentait mieux. Elle a demandé l’adresse de mon domicile et a dit qu’elle viendrait me trouver pour apprendre à pratiquer le Falun Dafa.

Pendant les deux semaines suivantes, je lui ai appris à mémoriser deux poèmes du Falun Dafa. Sa transformation a été spectaculaire. Elle avait voulu trouver quelqu’un pour se venger de la responsable de cellule, mais deux semaines plus tard, elle s’est excusée auprès d’elle. La responsable de cellule savait que c’était moi qui l’avais fait changer d’avis.

La responsable de la cellule était très heureuse. Elle a dit à tout le monde : « Nous devrions tous apprendre des pratiquants de Falun Dafa qui suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. »

Je lui ai dit que je n’avais pas encore atteint le critère de Dafa.

Elle a demandé : « Que dit le livre ? »

Je leur ai dit que le livre disait :

« Vous pouvez le supporter avec patience, mais si ça vous reste sur le cœur, ça ne va pas non plus. »(« Neuvième Leçon », Zhuan Falun)

J’ai dit qu’il y avait des moments où j’étais capable de retenir ma colère, mais que je restais toujours malheureuse dans mon cœur.

« Un si haut niveau ! Quel est ce livre ? Je dois le lire après être rentrée chez moi. »

« Ce livre est le Zhuan Falun. »

Un jour, la responsable de cellule était malade et dormait sur sa couchette. Deux autres détenues discutaient. Lorsqu’elles ont parlé du Falun Dafa, l’une d’elles a commencé à calomnier Dafa. La responsable de cellule s’est soudainement retournée et leur a crié : « Arrêtez vos bêtises ! Le Falun Dafa est bon ! Excusez-vous auprès de la pratiquante de Falun Dafa tout de suite ! »

Elles sont venues me voir, embarrassées : « Nous sommes désolées, s’il vous plaît, pardonnez-nous. »

Je leur ai dit : « S’il vous plaît, ne croyez pas la propagande du PCC. Le PCC fait du tort au pays et au peuple chinois. S’il vous plaît, rappelez-vous que le Falun Dafa est bon et vous serez bénies. » Elles n’arrêtaient pas de hocher la tête.

Puis je suis allée voir la responsable de la cellule, et je l’ai remerciée. Elle a aussi accepté de démissionner du PCC.

La nuit précédant ma libération, la responsable de la cellule a organisé une fête d’adieu spécialement pour moi. Elle a partagé ses collations et m’a demandé de parler. J’ai dit que je voulais que chacune d’entre elles se souvienne des phrases « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ».

La responsable de cellule a dit : « Que tout le monde répète les phrases à voix haute : « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » !

Traduit de l’anglais