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Cultiver Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans la vie quotidienne

12 février 2022 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa à Pékin, Chine

(Minghui.org) J’enseigne dans une université. Un dicton de la culture traditionnelle chinoise dit : « Les universitaires ne peuvent pas être humiliés. » Remplie de ce sentiment de bravade, je protégeais mon honneur. Je prenais ma réputation au sérieux et j’avais peur de perdre la face en public. Si quelqu’un me faisait du tort, je le poursuivais sans relâche.

Au fil des ans, épuisée par la recherche de la renommée et du gain personnel, j’ai développé des maladies incurables. J’ai alors entendu dire que les maladies de certaines personnes avaient été guéries après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, alors j’ai décidé de l’essayer. Quelques jours après avoir commencé à pratiquer, je me suis sentie pleine d’énergie et ma santé s’est améliorée. Bientôt, toutes mes maladies ont disparu, et je suis devenue heureuse et en bonne santé. Je suis reconnaissante envers Maître Li Hongzhi ! Il (le fondateur du Falun Dafa) ne m’a pas demandé un centime, mais il m’a donné une seconde vie.

Plus important encore, le Falun Dafa m’apprend à être une personne qui pense aux autres et qui suit le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans la vie quotidienne. Mon caractère s’est rapidement amélioré, et les gens qui me connaissaient ont dit que j’étais devenue une personne douce et gentille.

Cultiver l’endurance : Rester calme quand on est lésé

Un an après avoir commencé à pratiquer, j’ai eu un gros test. J’ai entendu quelqu’un me crier dessus, alors que je faisais la file à la cafétéria. Je me suis retournée et j’ai vu que c’était la directrice de la faculté, Mme Wan.

Elle m’a dit avec colère : « Pourquoi n’avez-vous pas informé vos élèves de l’entraînement oral de cet après-midi ? Vous avez quatre classes, mais vous n’avez pas prévenu une seule classe ! Comment avez-vous pu oublier un événement aussi important ? »

J’ai répondu : « Je n’étais pas au courant de l’entraînement oral. Personne ne m’en a parlé. » Mais elle est devenue encore plus furieuse : « Je vous ai parlé de ça ! »

J’ai répondu : « Non, vous ne me l’avez pas dit. » Mme Wan a répliqué : « Je l’ai fait ! Je vous l’ai dit ! Vous avez oublié, et maintenant vous le niez. »

J’ai répondu calmement : « Alors, dites-moi quand et où vous m’en avez parlé. »

Elle est devenue silencieuse, et après une pause, elle a dit : « J’ai demandé à Mme Li de vous le dire. » J’ai répondu : « Bien, alors demandons à Mme Li si elle me l’a dit. »

J’ai trouvé Mme Li et je l’ai questionnée au sujet de la formation. Elle a baissé la tête et n’a rien dit. Il était évident qu’elle avait oublié de m’en parler.

Dans le passé, personne n’osait me contredire ou m’offenser, surtout lorsque la plupart des membres du personnel, des enseignants et des directeurs d’école étaient présents. Je me suis dit que j’étais une pratiquante et que je ne devais pas me comporter de la même manière. Je suis restée calme. Je ne me suis pas mise en colère ni ne me suis disputée avec Mme Wan.

Je me suis rappelé ce que Maître Li a dit :

« Bien sûr, nous pouvons donner des explications avec gentillesse et nous pouvons clarifier les choses, ce n’est pas un problème, mais ça n’ira pas si vous vous y attachez trop. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Une autre professeur, amie de Mme Wan, est intervenue et lui a dit : « Elle pratique le Falun Dafa et elle ne se défendra pas. »

Quelle que soit son intention en disant cela, les mots Falun Dafa m’ont rappelé que le Maître utilisait peut-être sa bouche pour me donner un indice. Je savais que j’étais une pratiquante de Dafa et que je devais être tolérante.

Le Maître a dit :

« Au milieu des conflits, nous disons “un pas en arrière et la mer est vaste, le ciel immense”, on verra les choses autrement, c’est certain. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun )

Je savais que rester calme n’était pas suffisant dans cette situation. Je devais suivre les enseignements du Maître, garder un critère élevé et être une personne qui pense aux autres. J’ai dit à Mme Wan : « Ne vous inquiétez pas, je vais trouver un moyen d’informer tous les élèves. » Je lui ai demandé à quelle heure et à quel endroit commençait la formation orale.

Le temps pressait, car la formation commençait à 14 h. Je savais que certains élèves déjeunaient dans leur salle de classe, alors j’ai d’abord couru vers les salles de classe. Je leur ai dit de transmettre le message à leurs camarades. J’ai également écrit des avis sur les tableaux noirs de toutes les salles de classe. Ensuite, je me suis rendue dans l’un des dortoirs de filles et leur ai demandé de prévenir toutes les autres filles. Puis, je me suis rendue dans un dortoir de garçons et j’ai fait de même.

C’était presque l’heure de l’entraînement. J’étais fatiguée et affamée, car je n’avais pas mangé une seule bouchée ni bu une seule gorgée d’eau depuis le matin. Mais je ne me suis pas plainte. Au contraire, j’étais heureuse que les élèves puissent suivre la formation comme prévu. J’étais aussi heureuse d’avoir supporté l’embarras public et géré le conflit avec calme.

Cultiver la bienveillance : Pardonner au chauffeur qui m’a renversée

Je roulais à vélo sur une piste cyclable quand une voiture noire a fait un virage brusque, s’est engagée sur la piste cyclable et m’a percutée.

J’ai été éjectée de mon vélo. Lorsque le chauffeur est sorti de sa voiture, il avait l’air stupéfait. Quand je me suis relevée, il a repris ses esprits et a ramassé mon vélo.

Je n’étais pas blessée ni ne ressentais de douleur. Cependant, mon vélo était en piteux état. La jante avant était tordue vers l’arrière. Le guidon était à l’envers et la chaîne traînait sur le sol. La voiture du conducteur avait une longue et profonde éraflure.

Le conducteur a tenté de tirer et de détordre mon vélo sans dire un mot. Je savais qu’il attendait que je lui dise quoi faire.

Le Maître a dit :

« Il est vrai que le chauffeur conduisait trop vite, mais a-t-il heurté la passante exprès ? C’était involontaire, non ? » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Je lui ai dit : « N’ayez pas peur. Je suis une pratiquante de Falun Dafa. Je ne vous forcerai pas à me payer pour les dommages ni ne profiterai de vous. »

Beaucoup de passants ont dit : « Le chauffeur est entièrement responsable de l’accident. C’est heureux qu’elle ne soit pas morte. Le chauffeur doit lui donner de l’argent ! »

Le Maître a dit :

« Pourtant les gens d’aujourd’hui réagissent comme ça : si on n’extorque pas d’argent, même les badauds sont indignés. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Le conducteur n’osait pas partir. Je lui ai dit : « C’est bon. Vous pouvez partir. Si je ne pratiquais pas le Falun Dafa, je n’aurais pas traité l’accident de cette façon aujourd’hui. » Il avait l’air d’avoir bénéficié d’un pardon. Comme s’il avait peur que je change d’avis, il est remonté précipitamment dans sa voiture et a filé.

Les passants m’ont dit : « Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? Pourquoi l’avez-vous laissé partir ? Vous n’auriez pas dû le laisser partir ! Pourquoi n’avez-vous pas appelé la police ? Pourquoi n’êtes-vous pas allée à l’hôpital pour vous faire examiner ? Vous ne lui avez même pas demandé de payer pour votre vélo endommagé ! »

Je me suis dirigée en silence vers mon vélo, mais il était tellement endommagé que je ne pouvais pas le conduire. Une personne a dit : « Regardez votre vélo. C’est maintenant de la ferraille. Vous auriez dû lui demander de vous en acheter un nouveau, ou au moins de le faire réparer. » J’ai répondu : « Le chauffeur devait avoir une affaire urgente à régler, alors il a roulé trop vite. Il n’a pas fait exprès de me heurter. »

Tout en parlant, j’ai inconsciemment saisi la poignée du vélo et l’ai poussé en avant. À ma grande surprise, le vélo a avancé, alors je me suis dirigée vers la maison. Après avoir marché un moment, je me suis sentie fatiguée et j’ai voulu essayer de monter dessus. Étonnamment, même si le vélo était tordu et difficile à manœuvrer, j’ai réussi à le conduire jusqu’à un magasin de réparation près de chez moi. Dès que je suis descendue du vélo, il ne pouvait plus avancer et ne pouvait même pas tenir debout tout seul.

Le mécanicien a regardé le vélo couché sur le sol, et m’a demandé comment je l’avais amené là. J’ai répondu : « Je l’ai conduit jusqu’ici. » Il a écarquillé les yeux et s’est exclamé : « Vous l’avez conduit jusqu’ici ? » Il a secoué la tête, incrédule. Il a dit que la bicyclette était trop endommagée et qu’il était difficile de dire s’il pouvait la réparer. Il m’a dit de revenir dans trois jours.

Le mécanicien a dit qu’il pouvait voir que la bicyclette avait eu un grave accident et que j’aurais dû être gravement blessée, voire morte. Mais je n’ai pas été blessée du tout, ma peau n’a même pas été égratignée ! Le Maître m’a protégée ! Merci Maître de m’avoir sauvé la vie !

Cultiver l’authenticité : Ne faites pas de promesses vides

Afin de parler aux gens du Falun Dafa et les aider à voir clair dans la propagande du Parti communiste chinois (PCC) qui diffame le Falun Dafa, j’ai distribué des billets de banque en papier sur lesquels étaient imprimées des informations clarifiant la vérité.

Je me rendais habituellement dans divers marchés et j’achetais des objets aux vendeurs afin que davantage de personnes puissent voir les messages imprimés sur les billets. La plupart du temps, les vendeurs me demandaient de revenir, et je répondais avec désinvolture : « Bien sûr ! Je viendrai demain. »

Au début, je ne l’ai pas pris au sérieux. Cependant, cela a attiré mon attention au fil du temps, et j’ai senti que quelque chose n’allait pas quand je continuais à dire aux vendeurs que je reviendrais, mais que je ne le faisais pas. J’étais une pratiquante qui vivait selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je devais tenir mes promesses. Si je faisais des promesses sans avoir l’intention de les tenir, ne disais-je pas des mensonges ?

Le Maître  à dit :

« Quand à moi, ce que je ne veux pas dire, je peux ne pas le dire, mais ce que je dis doit être vrai. » (Huitième Leçon, Zhuan Falun )

Je voulais retourner voir les vendeurs si je promettais de leur acheter quelque chose à nouveau. Cependant, la plupart des vendeurs n’avaient pas d’étal fixe, il était donc difficile de les retrouver. J’ai alors décidé d’arrêter de faire des promesses si je n’avais pas l’intention de revenir.

Au début, il a été difficile de changer cette habitude. Chaque fois, je me disais de ne pas faire de promesses aux vendeurs. Mais je leur disais quand même que je reviendrais sans même y réfléchir.

J’ai regardé à l’intérieur et j’ai réalisé que cette mauvaise habitude était due à la culture du Parti communiste chinois qui m’avait été inculquée pendant mon enfance. J’ai donc décidé d’éliminer cette habitude en tenant mes promesses.

Quand j’ai promis de revenir à une vendeuse, je me suis dit que je devais tenir ma promesse en achetant à nouveau chez elle le lendemain. Cependant, elle n’était pas au même endroit le lendemain. J’ai alors cherché son étal et je l’ai finalement trouvée. Je lui ai dit : « J’ai promis d’acheter vos légumes hier. Je ne voulais pas l’oublier, alors j’ai passé beaucoup de temps à vous chercher. » Elle a ri : « Tout le monde dit ça. Qui le prend au sérieux ? » J’ai répondu : « Moi, parce que je suis une pratiquante de Falun Dafa, et les pratiquants ne mentent pas. » Depuis lors, j’ai été capable de tenir mes promesses.

Je pratique le Falun Dafa depuis de nombreuses années. Mon corps se sent léger, j’ai un teint clair et mon visage est sans rides. Les gens qui me connaissent disent que j’ai l’air d’avoir 20 ans de moins que mon âge. Le Maître m’a donné la santé et a fait de moi une meilleure personne avec une haute moralité. Du fond de mon cœur, je veux dire à tout le monde : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! »

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Traduit de l’anglais